La capacité opérationnelle du BPC « Le Mistral », bâtiment de guerre français a été démontrée mardi, au large de Libreville, par le commandant de bord, le capitaine de vaisseaux Benoît de Guibert, à l’occasion de la deuxième escale de ce fleuron de la marine nationale française après Port-Gentil, la capitale économique du pays.
Selon le commandant Benoît de Guibert, le Mistral est un bâtiment de vingt paliers, disposant d’un porte hélicoptère d’assaut, d’un pont d’envol de 5200 m2.
Le bâtiment peut contenir une vingtaine d’hélicoptères dont six ont la mobilité de décoller au même moment. Le bateau embarque aussi une centaine de véhicule.
«Le Mistral » a, une longueur de 199 mètres sur 32 mètres de large pour un poids en charge de 22 000 tonnes. Son équipage est de 180 personnes dont 18 officiers, 120 officiers mariniers et 40 membres d’équipage.
Ce bateau de guerre dispose également d’un hôpital disposant de deux blocs opératoires, de 20 lits médicalisés et 50 lits supplémentaires en cas de nécessité. Cet hôpital est l’équivalent d’un centre hospitalier d’une ville de 15 000 habitants, indique-t-on.
Pour le vice Premier ministre gabonais, Flavien Nzengui Nzoundou, par ailleurs général de corps d’armée, cette action rendre dans le cadre de la coopération entre le Gabon et la France.
Le Mistral patrouille dans le golfe de Guinée dans la cadre de la mission Corymbe mise en place depuis 1990 par les autorités françaises.
Une mission dont l’objectif est de protéger les ressortissants européens vivant dans les pays du golfe de Guinée, de lutter contre la piraterie maritime et le grand banditisme en haute mer.
La mission Corymbe vient également en appui à l’opération Barkane actuellement en cours dans le nord du Mali et la bande sahélo-saharienne dans la lutte contre le phénomène
En place depuis 25 ans, l’opération a vu la participation de 39 bâtiments de type différent pour atteindre le chiffre de 131 missions corymbe.