Lydie Carole Ayang Nguéma, gabonaise de 39 ans et mère de 7 enfants, a donné la mort, le 5 novembre dernier, au quartier Nzeng-Ayong Dragages, dans le 6ème arrondissement de Libreville, à son fils, Jules Junior Ondo Ngui, 17 ans, après lui avoir sectionné le bras à l’aide d’une machette et succomba quelques heures après, a-t-on appris jeudi de sources policières.
‘’Je n’ai jamais eu l’intention d’enlever la vie de mon fils. Je voulais juste lui infliger une petite correction, le pire est arrivé’’, témoigne la mère meurtrière, en larmes. Ajoutant qu’elle faisait des petites économies pour l’inscrire dans une école de métiers.
Selon les témoignages recueillis auprès des enquêteurs, Lydie Carole Ayang Nguéma, ce jour est rentrée chez elle après une journée de travail.
A son arrivée, Mme Ayang Nguéma rentre dans une colère noire suite à une altercation avec son troisième enfant Jules Junior Ondo Ngui dont elle juge le comportement irrévérencieux à son endroit, expliquent les enquêteurs. Elle en viendra aux mains, frappant, à l’aide d’une machette, son fils au bras gauche, lui sectionnant une veine, indique l’enquêteur.
Constatant que la victime faisait, selon les mêmes sources, une hémorragie aigüe, le jeune Jules Junior va être transporté en urgence au Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL) pour des soins appropriés.
Une fois aux urgences, malheureusement, les médecins et membres du corps médical vont, selon les enquêteurs, faire montre de négligence, exigeant par ailleurs une prise en charge parentale, avant d’administrer le moindre soin au blessé. C’est aux environs de 5 heures du matin, selon la même source, que Jules Junior Ondo Ngui rendra l’âme, dans un couloir des urgences du CHUL.