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Climat sociopolitique : La société civile pour un dialogue inclusif

L’association Réagir, l’ONG Brainforest, le Club 90 et le mouvement citoyen «Ça suffit comme ça» ont réagi à la succession d’événements mettant à mal l’autorité du président de la République.

Depuis Ouagadougou, où ils participent au séminaire panafricain portant sur les «mobilisations citoyennes et processus démocratiques» en vue de tourner la page des dictatures en Afrique, les membres de la société civile, à savoir : l’association Réagir, l’ONG Brainforest, le Club 90 et le mouvement citoyen «Ça suffit comme ça» ont salué les derniers événements mettant à mal la crédibilité et l’autorité d’Ali Bongo. Concrètement, ils ont fortement apprécié aussi bien les propos tenus par le Premier ministre français au cours de l’émission «On n’est pas couché» sur France 2 que la publication, le 27 janvier courant, du témoignage de l’avocat d’Onaïda Maisha Bongo Ondimba par nos confrères du journal «Le Parisien». «Les propos de Manuel Valls sont en totale cohérence avec la déclaration de François Hollande, alors candidat aux élections présidentielles, à Médiapart en avril 2012, affirmant que l’élection d’Ali Bongo n’était pas dans les critères de ce que l’on peut appeler des élections démocratiques. Pour l’ensemble des Gabonaises et Gabonais ainsi que la communauté internationale, cette parodie d’élection d’Ali Bongo en 2009 n’est qu’un secret de polichinelle», ont-ils souligné dans un communiqué. Pour eux, le fait qu’un acte de naissance d’Ali Bongo ait été retrouvé dans les archives de Nantes traduit, au mieux, la complexité de cette affaire et, au pire, la nullité de cette pièce d’état-civil. Autrement dit, loin d’apaiser le climat sociopolitique, le débat sur «le faux et usage de faux» constaté en 2009 est plus que jamais relancé. «Ce document relance le débat sur la légalité et la légitimité de celui qui incarne l’exécutif gabonais», tranchent-ils.

Pour le secrétaire exécutif de l’ONG Brainforest et ses acolytes, tout ceci offre l’occasion d’intensifier la pression sur les pouvoirs publics afin de parvenir à la tenue d’une discussion franche et dont les actes doivent être exécutoires. «Conscients que les pouvoirs autoritaristes, corrompus et à durée indéterminée sont condamnés à mourir conformément à l’évolution naturelle de l’histoire des peuples, nous invitons le peuple français et amis du Gabon à se dresser contre toute complicité qui empêcherait enfin le peuple gabonais à tourner la page de la dictature des Bongo. Nous invitons également le gouvernement gabonais et l’ensemble de la classe politique nationale à prendre conscience que le pays s’enfonce davantage dans les braises et qu’il faudrait impérativement organiser une concertation nationale inclusive et sans tabou dans les meilleurs délais pour éviter un chaos à notre cher pays», indiquent-ils. Et de conclure que 50 ans de dictature, de crimes, et de biens mal acquis, c’est trop. Ça suffit comme ça !

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