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Présidentielle 2016 : Jean Ping certain de l’emporter

Dans une interview à nos confrères de Jeune Afrique, l’ancien président de la Commission de l’Union africaine s’est montré plutôt confiant et certain de sortir vainqueur du scrutin présidentiel à venir.

Avec l’annonce officielle de la candidature du président de la République à la prochaine présidentielle, le ton est donné. Si les jours qui viennent devraient voir de nombreuses autres candidatures se déclarer, Jean Ping et Ali Bongo sont déjà dans l’arène. Alors que les deux hommes ont bénéficié, ces derniers mois, de soutiens divers, l’ancien président de la Commission de l’Union africaine estime qu’il aura forcément l’avantage. Il dit avoir été plébiscité par les populations, si ce n’est avoir été contraint de se lancer. «Les Gabonais savent pourquoi je suis là. Quand je suis rentré, j’avais l’intention de prendre une retraite heureuse dans mon village. On m’a appelé de partout pour que je rentre dans l’arène politique. J’avais refusé en 2009. Aujourd’hui, j’ai accepté», affirme-t-il dans une interview à Jeune Afrique.

Sûr de ses chances de l’emporter, Jean Ping ne s’est pas laissé démonter. Se présentant comme le futur président du Gabon depuis de longs mois, il semble ne rien craindre. Même pas les supposées casseroles qu’il traînerait après son passage au gouvernement, notamment s’agissant de l’«affaire Belinga», le gisement de fer dont l’exploitation fut concédée, en 2007, à la China machinery and equipement (CMEC). Accusé d’avoir œuvré en faveur de la société chinoise, l’ancien ministre des Affaires étrangères s’en défend. «J’ai la copie du contrat de Belinga, et vous n’y verrez pas ma signature. Quand vous êtes aux Affaires étrangères, vous pouvez être appelé à négocier, mais je n’étais pas ministre des Mines ou de l’Energie ! Qui était le maître d’œuvre de cette affaire ? C’était le président Omar Bongo Ondimba», a-t-il laissé entendre, avant d’ajouter, un brin pessimiste : «Je ne pense pas que Belinga verra le jour dans un avenir proche parce que la conjoncture n’est pas bonne. Les cours des matières premières ont chuté, la Chine n’en a plus autant besoin. Et même si c’était le cas, le Brésil et d’autres seront là pour lui en fournir.»

Si, à travers ce qui s’apparente à son nouveau slogan, «Changeons ensemble», Ali Bongo entend favoriser la création d’emplois, la promotion de l’entreprenariat, le soutien à la formation, l’élargissement de la couverture médicale, «pour lutter (…) contre les privilèges indus et bâtir un meilleur vivre ensemble fondé sur l’inclusion, la méritocratie et la solidarité», pour Jean Ping il s’agit de «mettre le Gabon à l’abri de la peur et du besoin». Un programme qui consiste à instituer «une démocratie exemplaire pour la première fois dans notre pays», à «nettoyer le Gabon». Et le candidat déclaré à la présidentielle à venir d’assurer : «Je ne ferai qu’un seul mandat. (…) Dès que je serai au pouvoir, les gens vont tout faire pour que je fasse un deuxième mandat. Je ne le ferai pas. C’est un engagement formel». Chiche !

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