Le président de la République a ouvert les travaux de la deuxième assemblée générale de l’association des maires du Gabon, (AMG) le 17 mars 2016, dans la capitale provinciale du Moyen-Ogooué.
En visite dans la ville du Grand blanc, le chef de l’Etat a présidé, le 17 mars courant, la cérémonie d’ouverture de l’assemblée générale de l’Association des maires du Gabon, placée sous le thème «Les municipalités gabonaises face au défi de la décentralisation de 1996 à 2016». Réunissant tous les édiles du Gabon et ceux des pays de la sous-région, ces assises de deux jours ont pour objectif de débattre des thématiques pouvant favoriser la promotion du développement décentralisé des villes gabonaises et de la sous-région afin de garantir une meilleure prestation de service de proximité aux populations urbaines. «Votre présence nous honore au plus haut point monsieur le président. Cela témoigne de votre compassion envers les populations sinistrées il y a plus d’un mois (…) pour cela, les populations vous disent Akewa, maloumbi, diboti», a remercié le premier citoyen de la ville de Lambaréné, Roger Valère Ayimambenwe.
Saluant les efforts consentis par Ali Bongo Ondimba en faveur des communes du Gabon, la présidente de l’AMG, ne s’est pas empêchée de manifester, au nom de ses collègues, le désir de l’association de connaitre une redynamisation des ressources humaines dans les différentes communes. «Nous voulons que les efforts soient encore faits pour que, plus que par le passé, nos communes puissent constituer un laboratoire d’idées et de conception des projets qui participeront au développement du Gabon», a déclaré Rose Christiane Ossouka Raponda.
Prenant note des doléances lui ayant été adressées et en réponse à la demande de soutien formulée par les maires du Gabon, le président de la République a lancé une invite aux participants de cette rencontre. «Changeons ensemble. Nous devons faire en sorte que nos villes ressemblent à celles qui nous font rêver dans le monde et je sais qu’ensemble, nous pouvons le faire», a-t-il lancé, exhortant plus particulièrement les édiles à plus de responsabilités. «La nouvelle loi sur la décentralisation réaffirmait le statut des communes comme partenaires privilégiés de l’Etat, ainsi que le principe constitutionnel de la libre administration des collectivités locales, tout en élargissant les domaines de compétence et les sources de financement», a indiqué Ali Bongo Ondimba, prescrivant aux ministres concernés de prendre les textes d’application pour assurer le transfert effectif de certaines compétences de l’Etat aux collectivités locales et de déterminer l’organisation et le fonctionnement des organes de la décentralisation, de fixer les statuts du fonds de péréquation de la décentralisation, et d’adopter le régime comptable des collectivités locales.
Auteur : Jean-Timothée Kanganga