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Présidentielle 2016 : Défis et enjeux selon Edzodzomo-Ela

Dans une tribune libre publiée sur son compte Facebook, le candidat à l’élection présidentielle de 1998, revient sur le caractère indispensable de la réforme en profondeur du cadre institutionnel, présenté comme la voie cardinale pour aboutir au changement.

Homme averti, fondant sa philosophie politique sur les valeurs de l’Evangile, Martin Edzodzomo Ela juge inconcevable d’aller à la prochaine présidentielle si le cadre institutionnel n’est pas réformé en profondeur. «Cette élection, si elle est organisée en l’état actuel des institutions gabonaises, ne sera qu’une mascarade consistant à donner une caution morale à un pouvoir illégitime», affirme-t-il.

À en croire, ce candidat à l’élection présidentielle de 1998, l’alternance au sommet de l’Etat est conditionnée par la mobilisation totale des patriotes pour l’abrogation pure et simple de l’ordonnance n° 009/PR/2011 du 11 août 2011 modifiant, complétant et abrogeant certaines dispositions de la loi n° 7/96 du 12 mars 1996 portant dispositions communes à toutes les élections politiques. A ses yeux, il s’agit de «parer aux conséquences d’une contestation post-électorale, susceptible de déboucher sur une violence inutile et faire mourir les innocents ». Pour ce faire, il suggère des moyens de deux ordres: la voie démocratique et la pression de la rue. «La mise en place des conditions d’une élection crédible pour l’échéance 2016 (est la) condition sine qua non d’une stabilité réelle dans la paix et l’ordre, seule en mesure d’assurer un développement réel du pays », proclame-t-il. A cet effet, il milite pour «la pression au sein du peuple des forces pour le changement», «qui est pour (les)chrétiens gabonais, la non-violence, une réponse évangélique dans (leur) lutte contre le despotisme». Autrement, il envisage la révolte du peuple voire l’intervention de l’armée. «Ces deux dernières éventualités ouvriraient, à coup sûr, pour la France, un nouveau front d’affrontements meurtriers dans son pré-carré africain, après le Mali et la RCA, qu’elle se verra dans l’obligation d’assumer, en attendant l’évolution de la situation actuelle au Congo-Brazzaville, et l’incertitude de la fin très prochaine du régime Biya au Cameroun », prévient-il.

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