À la faveur d’un dîner d’entreprise organisé le week-end dernier, le nouveau directeur général de la Compagnie nationale de navigation intérieure et internationale (CNNII) a présenté sa vision pour sauver le navire du naufrage.
Au regard de la situation contrastée de la Compagnie nationale de navigation intérieure et internationale (CNNII), caractérisée par un état déplorable de la flotte et un service irrégulier, son nouveau directeur général a dévoilé un nouveau plan stratégique de développement. «Au-delà de la situation actuelle difficile qui n’est que conjoncturelle, notre CNNII dispose d’un énorme potentiel. Nous allons donc nous restructurer en interne et ensuite capitaliser sur ce potentiel», a affirmé Brice Laccruche Alihanga, assurant qu’avec le soutien des administrateurs, des investissements significatifs seront lancés dans les tout prochains mois afin d’assurer une activité fiable et régulière.
Se déclinant en quatre axes prioritaires, le nouveau plan de réforme de la CNNII prévoit, entre autres, la promotion de l’excellence et de l’exemplarité, l’efficience dans les revenus et les dépenses, la maîtrise du contrôle et de la qualité sur l’ensemble des activités et le développement humain. «Notre compagnie, joyau du secteur des transports au Gabon, s’est déployée au fil des années et a pu se doter d’un outil de production minimal. Beaucoup de travail a été accompli par les hommes et femmes qui composent et qui ont composé cette société et les jalons d’un déploiement positif sont posés. À nous, désormais ensemble, de professionnaliser notre société et nos attitudes et comportements et de redonner une vraie dimension à notre chère CNNII », a-t-il indiqué.
En termes de perspectives, la CNII entend assurer la ligne Libreville-Port-Gentil de manière pérenne. Elle espère aussi améliorer les sites d’accueil et les réorganiser pour une approche par la qualité de services aux clients ; pourvoir les dessertes sociales historiques (Lambaréné et Gamba) et reprendre la desserte de la côte ouest africaine. A cette fin, elle devra également analyser dans quelle mesure redéployer ses services accessoires de transport, hydrocarbures notamment.
