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Présidentielle 2016 : Les quatre vérités de Dieudonné Minlama

Les motivations de sa candidature ont constitué la trame d’une interview accordée à Echos du Nord par le président de la Convention nationale de l’interposition (CNI).

Connu comme un acteur de la société civile, Dieudonné Minlama se pose désormais en homme politique. Après avoir créé la Convention nationale de l’interposition (CNI), il a décidé de se porter candidat à la présidentielle. «Face à une classe politique qui se déchire et qui s’amuse à nous faire peur. Face à une classe politique qui sème haine, division, vengeance, répression, j’ai compris qu’il nous fallait, très vite, réinventer l’interposition si nous ambitionnons d’atteindre la nouvelle espérance», déclare-t-il dans une interview accordée à l’hebdomadaire Echos du Nord. «J’ai aussi compris, qu’en pareille situation, André Mba Obame allait simplement me dire de prendre l’initiative comme il ne cessait de me le dire en situation de crise. C’est ce que j’ai fait : j’ai décidé de créer le mouvement citoyen Convention nationale de l’interposition. Et pour atteindre la nouvelle espérance j’ai décidé de me porter candidat aux prochaines élections présidentielles», a-t-il expliqué.

Engagé dans une démarche solitaire, le président de la CNI est accusé de faire le jeu d’Ali Bongo. «Mon objectif est d’amener le maximum de Gabonais a voté pour moi et non de faire le jeu de qui que ce soit. Je propose aux Gabonais une troisième voie. La voie de la stabilité, de la rupture et des réformes», a-t-il plaidé, avant de poursuivre : «Je rencontre beaucoup de jeunes. Ils me disent qu’ils sont fatigués de la monotonie. Ils veulent autre chose : une nouvelle élite, de nouveaux dirigeants, un homme neuf qui ne soit pas impliqué dans les maux qui ont mis ce pays à genoux. Ces jeunes et plusieurs autres Gabonais ne veulent pas choisir entre le mal et le pire ! C’est pour eux que je me présente».

Dieudonné Minlama dit s’appuyer sur le fait que plus de 65 % du corps électoral est composé des jeunes de moins de 30 ans et que le taux d’abstention est plus important au sein de cette tranche d’âge.

Revenant sur les propos du maire d’Oyem, qui a récemment appelé au rejet de toute candidature d’un compatriote d’ethnie fang, il s’est voulu pédagogue. «Je respecte Essono Mengue, c’est un grand notable fang. C’est quelqu’un pour qui j’ai une très grande admiration. Mais je pense que ceux qui lui ont vendu cette idée ont fait preuve de cécité et d’amateurisme», a-t-il soutenu. «Je suis un Gabonais disposant de tous ses droits civils et politiques. La Constitution me permet de me présenter. Je ne suis pas le candidat des Fangs. Je suis le candidat de tous les Gabonais qui souhaitent rompre avec les pratiques du passé et qui veulent bâtir un nouveau Gabon sur de nouvelles bases et sur les principes qui ont fait émerger de nombreux autres pays», a-t-il affirmé.

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