Les enseignements ont repris le 29 mars courant à l’Université Omar Bongo (UOB).
Comme annoncé au terme de l’assemblée générale du 21 mars courant, les cours ont bel et bien repris à l’Université Omar Bongo (UOB) après un mois d’arrêt. Si elle a été appréciée par plusieurs étudiants, cette reprise a comme un arrière-goût : une nouvelle fois, les étudiants devront se soumettre à un calendrier inhabituel, dicté par le désir de rattraper le temps perdu.
Prenant acte de la suspension de la grève, le Syndicat national des enseignants-chercheurs (Snec) a précisé que cette reprise des cours ne modifiera pas le calendrier initial, qui fixe la fin du semestre au 31 mai prochain. «Les évaluations et les examens de rattrapage se feront dans l’intervalle», a indiqué l’organisation syndicale, disant partager les revendications des étudiants, «dont l’occurrence trahit les limites d’une gouvernance universitaire». Comme ces deux dernières années, les semestres devraient être bouclés en moins de trois mois. D’aucuns doutent que les retards accumulés soient encore rattrapables.
Pour mémoire, en décidant de geler les cours, les étudiants exprimaient leur inquiétude face au climat d’insécurité à l’université. Autour de ce point, d’autres revendications avaient été soulevées, qui concernaient l’installation de bornes wifi, la livraison des travaux de voirie et des pavillons, la révision du système LMD (licence-master-doctorat), le retour au service initial au restaurant universitaire et l’allocation d’un budget de fonctionnement à la mutuelle. Alors que le gouvernement s’était engagé, le 20 mars dernier, à satisfaire ces différentes revendications, l’assemblée générale constitutive avait décidé de suspendre le mouvement de grève, s’accordant un mois d’observation pour juger de l’avancée des chantiers.
