spot_imgspot_img

Six Franco-Gabonais seront jugés par le Gabon

Selon le président du Gabon, six Franco-Gabonais qui ont été arrêtés lors des violences post-électorales ont été interpellés et seront jugés par le pays. La France est toujours sans nouvelles d’une petite dizaine d’autres de ses ressortissants.

En début de semaine, Manuel Valls et Jean-Marc Ayrault annonçaient être sans nouvelles d’une quinzaine de Franco-Gabonais, qui se trouvaient au Gabon début septembre, au moment de la violente contestation qui a suivi la réélection du président sortant Ali Bongo. Son principal opposant Jean Ping, requiert un recompte des voix. Les ministres français demandaient au pays que « tout soit fait » pour retrouver ces binationaux. Les Affaires étrangères ont également affirmé que des arrestations dans le camp de l’opposition « ont eu lieu ces derniers jours ».

Sur Twitter, ce mercredi, le dirigeant africain a indiqué que six de ces Franco-Gabonais « ont été arrêtés parmi les pilleurs/casseurs qui ont sévi » la semaine passée. Ali Bongo affirme aussi que ces ressortissants qui « se sont rendus coupables de méfaits sur le territoire gabonais », sont « Gabonais et seront donc jugés au Gabon ». « C’est notre devoir de protéger toutes les personnes qui vivent au Gabon, les Gabonais comme les ressortissants étrangers s’y trouvant », s’est justifié le président sortant.

« Assujettis aux lois et règlements gabonais »

Dans la nuit de lundi à mardi, le ministère gabonais des Affaires étrangères avait, dans un communiqué, indiqué que des « citoyens gabonais binationaux » ont été « interpellés par les forces de l’ordre ». Sans en donner le nombre, mais en effectuant un rappel de la législation gabonaise: « les citoyens binationaux établis au Gabon ne peuvent se prévaloir d’une autre nationalité au Gabon et par conséquent, sont assujettis aux lois et règlements gabonais ».

Des inquiétudes subsistent concernant la disparition des autres Franco-Gabonais, que ne mentionne pas Ali Bongo sur Twitter. Franceinfo: indique que deux frères binationaux ont comparu devant un tribunal de Libreville mardi et qu’ils ont été libérés. On ne sait pas s’ils sont pris en compte dans le décompte d’Ali Bongo effectué ce mercredi. Les troubles post-électoraux au Gabon ont fait trois morts et 105 blessés selon le ministère de l’Intérieur à Libreville. Le camp de Jean Ping fait quant à lui état de « 50 à 100 morts » et les journalistes de l’AFP en décompte au moins sept.

Exprimez-vous!

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

spot_imgspot_img

Articles apparentés

spot_imgspot_img

Suivez-nous!

1,877FansJ'aime
133SuiveursSuivre
558AbonnésS'abonner

RÉCENTS ARTICLES