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Les «classes vertes» : Une belle moisson

Le projet agricole lancé au mois d’avril au sein des établissements secondaires a livré sa première production. La récolte a été à la hauteur des attentes au CES de Mikolongo, établissement pilote dans l’expérimentation du projet.

Le ministre de l’Agriculture, de l’Elevage, chargé de la mise en œuvre du programme Graine, Yves Fernand Manfoumbi, a cueilli le 8 juin dernier les premières récoltes du projet «classes vertes».

Ce projet initié en vue de susciter auprès de jeunes élèves des vocations dans le secteur agricole, a été bien accueilli au sein des établissements scolaires, notamment au CES de Mikolongo, dans la commune d’Akanda.La récolte a été à la hauteur des attentes dans cet établissement pilote dans l’expérimentation du projet. Celle-ci est essentiellement constituée d’amarante, un légume très prisé et plus connue sous l’appellation locale de «folong».

Pour le ministre, il s’agit là d’un modèle qui a toutes les chances de familiariser et surtout d’intéresser les jeunes aux métiers de l’agriculture. Pour rendre ce projet viable, «(…) la notion des «classes vertes» doit être intégrée dans la carte scolaire pour qu’il puisse exister à côté de chaque établissement scolaire un jardin», a proposé le membre du gouvernement.

La ministre déléguée à l’Education nationale, qui accompagnait le ministre de l’Agriculture, a encouragé les élèves à ne pas nourrir de complexes dans la pratique des métiers de la terre. «Cultiver la terre n’est pas une basse besogne. C’est une tâche plutôt exaltante que de nourrir son peuple, ses semblables, en revenant à la terre et en la cultivant», a exhorté Lucie Akalane.

Au nom des élèves, Mlle Berre du CES de Mikolongo a dit la fierté qu’elle et les autres planteurs de l’école ont éprouvé, dans le cadre de cette initiation aux métiers de la terre. La production qui en sort, avec une belle valeur marchande, est le fruit d’un travail à la chaine opéré par les formateurs, les encadreurs et les élèves.

Selon Yves Fernand Manfoumbi, ce projet lancé en avril dernier avec le concours du Fonds des nations unies pour l’alimentation (FAO), procède de l’ambition «que la jeunesse puisse prendre une part active au processus de développement de notre économie à travers l’agriculture, et emmener les jeunes à s’intéresser à la terre. Histoire de renouveler la main d’œuvre agricole déjà vieillissante dans notre pays.»

Auteur : Alain Mouand

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