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Les amis d’Ali Bongo fustigent le ‘’déni-psychopathologique’’ de Jean Ping

Cinq barons du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) dont trois influents membres du gouvernement, ont fustigé et condamné vendredi avec véhémence, le comportement du leader de l’opposition Jean Ping qu’ils ont qualifié, dans une conférence de presse, de « déni-psychopathologique ».

« Nous dénonçons cette attitude inacceptable de monsieur Jean Ping qui fait dans une sorte de déni-psychopathologique », a dénoncé d’entrée de jeu Ali Akbar Onanga y’Obegué, membre du bureau politique du PDG, par ailleurs secrétaire général du gouvernement. Le hiérarque du parti au pouvoir qui a traité de tous les noms d’oiseaux l’ancien candidat unique de l’opposition gabonaise à l’élection présidentielle du 27 août 2016 dernier, s’est exprimé dans une conférence de presse conjointe avec ses « camarades » du parti.

Il s’agit notamment d’Alain Claude Bilie By Nze, Pacôme Moubelet Boubeya et Blaise Louembe, respectivement ministres d’État en charge de la communication et des affaires étrangères et celui de l’Égalité des chances. L’ancien ministre du travail et baron du PDG, Simon Ntoutoume Émane y était également.

Ils ont dénoncé le discours de « haine, truffé d’invectives et de violence », distillé selon eux par Jean Ping pour rendre le Gabon ingouvernable et l’amener progressivement vers la « guerre civile ». Pour les cadres du PDG, l’ancien candidat malheureux à la dernière élection présidentielle veut s’emparer du pouvoir par la force.

Pour M. Bilie By Nze, « cette opposition installe les éléments qui n’ont rien avoir avec la démocratie, les intimidations, ne font peut à personne, il faut que ça s’arrête ». Comme le ministre de l’égalité des chances, Moubelet Boubeya a également fustigé les intentions inavouées qu’aurait l’ancien président de la commission de l’Union africaine pour accéder au pouvoir. « Nous venons tirer la sonne d’alarme », a-t-il lancé.

Le Gabon traverse une crise politique depuis la dernière élection présidentielle. Tout semble bloquer à cause de la réélection controversée du président Ali Bongo Ondimba. Déclaré battu par la Cour constitutionnelle, juridiction suprême en matière électorale, l’opposant Jean Ping conteste et se considère comme le véritable président élu du Gabon. Il multiplie des actions de contestations, tant au niveau national qu’international pour revendiquer son prétendu pouvoir.

Les échanges avec les hommes des médias ont tourné autour du thème : « Situation politique actuelle: États des lieux et perspectives pour un Gabon fort, prospère et solidaire».

Sydney IVEMBI

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