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Médiation : L’UPG compte ses pas

Le parti d’opposition loue, au stade initial de sa démarche, la courtoisie et l’intérêt manifestés par les parties «belligérantes», et celles qui sont appelées à l’arbitrage.

Pour rendre compte des initiatives entreprises dans le cadre du plaidoyer pour une médiation au Gabon sous mandat de l’ONU, le secrétaire politique à la communication de l’Union du peuple gabonais (UPG, aile loyaliste) a donné un point presse ce 9 août à Libreville.

Pour Fred Aurele Zehou Moussock, son parti a déjà transmis de nombreux courriers dont l’objet porte sur le recours à une médiation placée sous les auspices de l’ONU. Il a notamment révélé que ceux-ci ont été transmis le 7 août dernier à Ali Bongo, Jean Ping, puis le 8 août à François Louceny Fall, représentant pour l’Afrique centrale du secrétaire général de l’Organisation des nations unies, Boubacar Noumansana, directeur régional de l’Organisation internationale de la Francophonie pour l’Afrique centrale et Dominique Renaux, ambassadeur, haut représentant de la République française.

D’autres courriers, a-t-il précisé, ont été déposés à l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique, et à l’Ambassade de Guinée Conakry, pour le compte du président en exercice de l’Union africaine, Alpha Condé, président de la Guinée.

La démarche enclenchée par l’UPG répond, a-t-il dit, a une exigence patriotique qui semble être partagée à ce stade. «A ce stade de l’initiative, l’UPG note, d’une part, la courtoisie avec laquelle cette démarche a été accueillie, et, d’autre part, l’intérêt qu’elle suscite auprès des acteurs sollicités. L’esprit d’ouverture constaté jusque-là, constitue le terreau fertile du recours à une médiation internationale, et dénote, par la même occasion, non seulement la prise de conscience collective, au regard du péril que fait peser sur le pays la crise qui le sévit, mais également la nécessité d’une action urgente, pour y remédier», a-t-il indiqué.

Alors que le parti de Moukagni-Iwangou sollicite l’implication de tous, il «concède aux parties belligérantes le bénéfice du temps, nécessaire pour une action réfléchie, car une avancée mal maîtrisée débouche toujours sur un recul catastrophique. Elle les crédite, en même temps, du sens des responsabilités, pour une réaction forte de sens et de symbole, en effet, l’heure est grave et les Gabonais ne peuvent plus attendre», a-t-il mentionné.

Même si cette initiative est diversement interprétée, l’UPG rassure l’opinion sur ses ambitions réelles, celles de contribuer à une véritable sortie de crise, sans projets cachés, comme le susurre certaines officines politiques.

Auteur : Alain Mouanda

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