Fâché de ce que sa famille et sa belle-famille aient récemment été vilipendées sur les réseaux sociaux, le ministre d’Etat en charge de l’Habitat a exhibé ses diplômes et ceux de son épouse aux yeux des «petits connards» qui n’ont cessé de l’attaquer ces derniers mois.
Reconduit au gouvernement en tant que ministre d’Etat chargé de l’Habitat, de la Ville et de l’Urbanisme, Bruno Ben Moubamba semble ne plus rien craindre pour son poste. Si, vice-Premier ministre (VPM), il avait toujours exprimé ses opinions sur les réseaux sociaux, souvent en contradiction avec la ligne gouvernementale, dix mois après, c’est désormais sans filtre que l’opposant s’exprime. Il a franchi l’étape de l’injure plus ou moins crue.
Sur sa page Facebook suivie par plus de 8000 internautes, le président de l’Alliance pour le changement et le renouveau (ACR) s’en est pris, jeudi 24 août, à ses détracteurs, en les traitant de «petits connards». Le membre du gouvernement s’est plaint de ce que ces derniers aient à nouveau récemment «vilipendé» sa famille et celle de son épouse. L’occasion pour l’opposant d’exhiber ses diplômes et ceux de Virginie Moubamba son épouse.
«Quand on est comme nous docteur de l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS), l’élite des grandes écoles françaises et docteur en philosophie de l’Université de Reims, spécialiste d’Aristote, on ne peut que sourire devant les attaques des petits «connards» qui confondent Youtube et les livres. Sans oublier les «petits esprits» de ce pays qui n’ont jamais lu la «Dialectique d’Al-Farabi», et qui croient connaître quoi que ce soit», lit-on sur la page de celui qui s’est présenté comme «un géant», non sans envoyer «au diable» ses détracteurs.
Visiblement fâché de ces nouvelles attaques à l’encontre de ses deux familles, Bruno Ben Moubamba est revenu à la charge une heure après. Cette fois, pour promettre aux mêmes «petits connards» (y compris ceux de la diaspora) qu’ils «rendront des comptes un jour». Une nouvelle fois, l’ancien VPM a fait étalage des diplômes de son couple.
«Bien que n’ayant pas notre niveau de «Bi-Docteur» formé dans les meilleures structures sans l’aide du gouvernement gabonais (parce que «mapanien»), ils ont le droit de nous attaquer politiquement mais nous considérons que la violation de la vie familiale y compris par la diffamation par voie de presse n’est pas acceptable et nous ne l’accepterons jamais».