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Résolution du Parlement européen : Le gouvernement rejette tout en bloc

Le ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement, Alain-Claude Billie-By-Nzé, a présenté, le 22 septembre, la position de Libreville sur les sanctions du Parlement européen ciblant certaines personnalités.

Pour la première fois depuis l’annonce, jeudi 14 septembre, de la résolution du Parlement européen annonçant des sanctions ciblées à l’encontre de certaines personnalités de l’exécutif gabonais, le gouvernement s’est exprimé ce vendredi 22 septembre de manière officielle.

Commentant, avec les médias, l’actualité nationale et internationale, le Porte-parole du gouvernement a déclaré que «le gouvernement rejette totalement ces résolutions».

«On les rejette d’autant plus que le gouvernement travaille actuellement à traduire en acte les recommandations du Dialogue politique», a déclaré Alain-Claude Billie-By-Nzé.

Rjetant cette résolution et ses sanctions, «le gouvernement s’étonne de constater que ces Eurodéputés ne prennent en compte ni les évolutions politiques intervenues depuis la dernière élection présidentielle – avec notamment la tenue d’un Dialogue politique ouvert à la société civile et à la quasi-totalité des forces politiques légalement reconnues – ni les principales résolutions de ce Dialogue ayant appelé à des réformes législatives, politiques et institutionnelles, encore moins de l’apaisement général qui prévaut dans notre pays et qui est à porter au crédit du président de la République».

Le Porte-parole du gouvernement estime que l’attitude des Eurodéputés «induit, de manière insidieuse, qu’il pourrait exister, sur une autre planète, des souverainetés au-dessus des autres». A travers cette résolution il ne voit qu’un «acharnement que rien ne justifie».

Pour toute réponse au Parlement européen, le porte-parole du gouvernement a indiqué que «le gouvernement s’emploiera à travailler à la mise en œuvre des réformes institutionnelles dont notre pays a besoin, au rythme qui convient à la marche et à l’évolution de notre démocratie». «Nous n’irons pas à marche forcée. Nous le ferons en fonction de notre capacité d’adapter nos systèmes juridiques, institutionnels aux évolutions que notre pays est à même d’absorber. Et nous le ferons avec le soutien de tous les partenaires du Gabon, de ceux qui sont réellement soucieux de notre développement, dans la paix et la concorde», a assuré le membre du gouvernement.

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