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Tribune : « l’endettement du Gabon a atteint des niveaux stratosphériques » – Ntoutoume Emane

Jean-François Ntoutoume Emane, ancien Premier ministre du Gabon de 1999 à 2006. Crédits : Facebook Jean Francois Ntoutoume Emane.

« LA DETTE QUI TUE ! »

Une tribune proposée par Jean-François Ntoutoume Emane,

– Inspecteur Général des Finances,
– Ancien Censeur de la BEAC,
– Ancien Premier ministre,
– Ancien Maire de Libreville

Il n’est pas de pire pauvreté que des dettes.

Au cours des dernières décennies, les pays industrialisés, grands et petits, et les pays en développement ont enregistré, d’une façon générale, un accroissement rapide de leurs dettes publiques, c’est-à-dire l’ensemble des emprunts contractés. Dans les pays à faible revenu, ce sont essentiellement des dettes extérieures qui viennent alimenter la dette publique. Dans les pays du Nord par contre, ce sont exclusivement des dettes intérieures. Quels sont les fondements de ce phénomène ?

L’une des causes principales est la popularité des idées keynésiennes. Avant Keynes (grand économiste britannique de XXe siècle). En effet, il fallait laisser les marchés eux-mêmes. Ces derniers, ne pouvant utiliser les ressources de manière optimale, ont favorisé le développement du sous-emploi avec sa charge de l’activité économique. C’est ce qui s’est passé lors de la Grande Dépression des années 29-30, aux États-Unis d’Amérique en particulier.

Constatant la faillite du marché, John Maynard Keynes a proposé dans son ouvrage célèbre, « Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie », en 1936, de relever le niveau de l’activité économique par la relance des dépenses publiques.

La macro-économie est alors née. La demande en est devenue le principal moteur, l’offre étant reléguée au second plan, alors que le dynamisme de l’innovation dont l’économie autrichienne Joseph Schumpeter avait annoncé la grande importance était quasiment ignoré.

Quand s’est produit le premier choc pétrolier avec la flambée des prix de l’or noir, en 1973, les économies des pays dits développés entrèrent dans le cycle nouveau, marqué par une croissance faible ou en baisse, ayant pour corollaire un taux de chômage en augmentation. C’était le début de la fin de la période dite des trente glorieuses qui tirait son origine de l’après-guerre, en 1945, et qui était caractérisée par une forte croissance favorisée en Europe par le plan Marshall notamment, un chômage et une inflation faibles.

De nombreux gouvernements s’attendant à une reprise rapide n’ont pas mis en œuvre des politiques d’ajustement nécessaire, mais ont plutôt choisi de recourir à l’emprunt pour surmonter la crise.

La croissance économique s’étant considérablement ralentie, alors que les droits liés aux prestations incluses dans les programmes sociaux créés par les législatives de la fin d’années 70 et du début des années 80 en France par exemple, exigeait les ressources de plus en plus importantes. Faute d’une augmentation parallèle des ressources ordinaires, cette croissance nouvelle des dépenses publiques ne pouvait être financée que par l’emprunt. Cette situation a conduit à un alourdissement de la charge qui s’est considérablement creusé entre les dépenses et les recettes de l’État, l’intervention de celui-ci s’étendant dans des domaines de plus en plus nombreux.

Les principes traditionnels selon lesquels aucun déficit ne saurait se justifier, s’est résulté d’investissements étatiques non productifs, ont été abandonnés en faveur de l’action par le budget de l’État. Cet outil budgétaire a fini par être utilisé, même dans des périodes d’activités économiques normales, c’est-à-dire dans crise. Ainsi, les déficits publics, grâce au « miracle keynésien », sont devenus la norme, une véritable « règle d’or » des finances publiques ».

Avant d’aborder le cas spécifique de la dette gabonaise, il nous paraît intéressant de voir dans la littérature économique le lien ou l’absence de lien entre l’accroissement et la dette et l’activité économique (première partie). Nous exano-miningons ensuite la situation particulière de l’accumulation de la dette du Gabon et ses conséquences économiques (deuxième partie) avant de conclure en invitant certains à ne pas faire des comparaisons inappropriées entre la situation du Gabon et celle de certains pays (troisième partie).

1- Bref aperçu de la théorie

Les interactions entre l’endettement public et le développement économique intéressent depuis longtemps les économistes et les financiers. Pendant la période classique (19e siècle), la séparation entre l’économie et les finances publiques était quasiment absolue. Les finances publiques devraient être neutres par rapport à l’économie nationale. Pendant cette période, l’impôt n’avait qu’un seul but : financer les dépenses indispensables de l’État. Il devait, en principe, n’entrainer aucun changement, aucune modification en matière économique et sociale. La principale conséquence de cette conception est l’interdiction du déficit (solde annuel négatif entre les ressources et les dépenses) et de m’excédent (solde annuel positif entre les ressources et les dépenses) ; ce qui peut étonner à priori.

Pour David Ricardo, le chef de file de l’École classique anglaise (19e siècle), un accroissement du déficit budgétaire annonce une future augmentation des impôts pour u montant donné des dépenses publiques. En prévision des hausses d’impôts à venir, les acteurs économiques agissant de manière quasi rationnelle se sentent poussés à consommer moins et à économiser davantage. L’augmentation du déficit n’a, en définitive, aucun effet réel sur l’économie ; c’est ce que les économistes appellent « l’équivalence ricardienne ou thèse de neutralité de la dette ».

Aujourd’hui, ces thèses classiques ont presque toutes été abandonnées. Des économistes, tels que Carmen Reinhart (américain d’origine cubaine) et Rogoff (américain), en fonction au FMI, démontrent que les rations d’endettement en hausse ont des effets négatifs sur la croissance dans les deux sens ; un fort endettement public réduit la croissance économique, et une croissance faible aggrave l’endettement. Ferreira C., économiste en chef de la Banque Mondiale, responsable de la région Afrique et Woo, économiste de la banque Barclay Capital à partir d’un « test de causalité de Granger », pour 20 pays de l’OCDE (Organisation de Coopération de Développement économique), trouvent aussi une corrélation négative entre endettements excessifs et l’économie. Sir CLIVE William John Granger économiste britannique et professeur émérite de l’Université San Diégo, en Californie, a obtenu le Prix Nobel d’Économie en 2003 avec Robert Engle.

Même s’ils ne rejettent pas ce lien négatif relevé plus haut, de nombreux autres économistes tels que Panizza, Presbitero (2012) et Nersizan et Wray (2011) s’accordent pour admettre qu’une faible croissance entraine des niveaux élevés de la dette publique.

Pour une fois, les économistes qui ne sont pas toujours d’accord entre eux aboutissent à la même conclusion : « en sciences économiques, ceux qui ont le pouvoir d’apporter les solutions font justement partie du problème », comme le souligne Didier Hallepée, consultant en informatique et président de EESTEL. On sait que les querelles des économistes mettent souvent du brouillard devant les objectifs à atteindre.

À la lumière de cette littérature économique abrégée, nous tenterons d’exano-mining la croissance alarmante de la dette gabonaise.

2- Une dette « tendanciellement » explosive.

La crise de la dette gabonaise fait son apparition dans les années 80. En effet, son service, c’est-à-dire la somme à débourser chaque année par l’État gabonais (le principal et les intérêts) pour honorer sa dette, avait atteint un niveau élevé par rapport aux capacités du pays à rembourser sa dette. Malgré le léger aménagement des années 90, conséquence de la campagne « pour l’année 2000, annulons la dette ! », cet endettement n’a fait malheureusement que croitre, atteignant des niveaux stratosphériques en 2016, plus de 4.000 milliards e francs CFA ! Aujourd’hui, il n’est pas exagéré de dire que la dette gabonaise est devenue folle et affole les statistiques, malgré les informations imbibées d’hypocrisie et ivres d’une stupide arrogance que nous distillent les ministères des Finances et des Comptes Publics et celui de l’Économie.

Comme des mendiants invétérés, vaccinés contre toute pudeur et toute dignité, les représentants de l’État gabonais frappent quasiment tous les trois mois, depuis trois ans au moins, aux portes des marchés financiers sous-régionaux et au-delà. Ils en reviennent souvent brandissant leur sébile indiquant le montant de l’emprunt obtenu comme un trophée de guerre ou un brevet de bonne gestion ! Or, nous rappelle le Prix Nobel d’Économie américaine Robert Solow, « Aucune masse des preuves statistiques ne rendra une information invulnérable au bon sens ». On devrait, en conséquence, dénommer les deux ministères sus indiqués, « les ministères de la misère », car ils bercent de souffrance le peuple gabonais !

Il est nécessaire de bien appréhender l’évolution de la dette gabonaise depuis 1990 pour comprendre pourquoi l’État gabonais s’endette alors que son économie s’enfonce continument dans le délabrement (licenciements massifs, fermetures d’usines et des entreprises).

En nous appuyant sur les données publiées par Mays Mouissi (1990-1999), nous constatons que le montant de la dette gabonaise est passé de 888 milliards de francs CFA à 2.443 milliards de francs CFA, suite à la dévaluation du franc CFA. L’encours de la dette, entre 1993 et 1994, année de la dévaluation, est passé de 996 milliards de francs CFA à 2.143 milliards de francs CFA. De 2009 à 2016, on assiste à une expansion inquiétante de la dette. Durant cette période, elle passe de 1.368 milliards de francs CFA à 3.345 milliards de francs CFA, soit une augmentation de 144%, malgré le plafond fixé à 34%. Fin mars 2017, le stock de la dette, malgré une situation économique extrêmement alarmante, franchit un nouveau seuil. Il augmente de 38,9% par rapport à mars 2016, pour atteindre 4.199,7 milliards de francs CFA.

En 2008, dernière année de plein magistère d’Omar BONGO ONDIMBA, le taux d’endettement par rapport au PIB (Produit intérieur brut) était de 18%. Il est aujourd’hui, en 2017 de 68%, soit 256% du taux d’endettement imputable aux dirigeants actuels.

Malgré ces données augurant d’un désastre éventuel, ces derniers projettent encore, avec un morbide désir frétillant d’emprunter d’ici 2019 un montant de 1.472 milliards de francs CFA et pour 2017, 699 milliards de francs CFA dont 559 milliards en emprunts extérieurs.

Face à ces statistiques invraisemblables, on peut se demander quelles seront encore dans deux ou trois ans les néfastes conséquences additives de cette dette abyssale sur l’économie du pays.

L’une des principales difficultés soulevées par l’existence de ce volume important de la dette gabonaise semble être la rigidité budgétaire, du fait de l’alourdissement du service de la dette. Si l’économie gabonaise était une économie développée, il ne fait l’ombre d’aucun doute qu’il y aurait eu déjà un risque de pression à la hausse sur les taux d’intérêt pouvant entrainer de façon significative un fléchissement des investissements publics et privés (si des potentialités en existaient encore), ainsi que du stock de capital et du potentiel de croissance économique. Le risque serait heureusement moindre, s’agissant de la pression sur les faux d’intérêts, en raison de l’appartenance du Gabon à la Zone CEMAC où les taux sont stables, car administrés par la BEAC.

Les conséquences négatives possibles de la dette publique devraient être pour un gouvernement sérieux une raison valable de s’inquiéter de sa progression prévue cette année et l’année prochaine, compte tenu du fait que les impôts prélevés pour financer le service de la dette affecteront sûrement ses décisions et celles de ménages et des entreprises.

Les transferts dans des Agences de la mise en œuvre effective de la politique budgétaire n’ont pas permis d’atteindre les objectifs fixés par le gouvernement. Nous sommes loin, toute proportion gardée, de l’ombre des résultats de celles que le Président Roosevelt avait mises en place aux États unis en vue de restaurer l’économie de son pays, à la sortie de la Grande Dépression.

Avec le deuxième revenu par tête d’habitant d’Afrique au sud du Sahara (10650 dollars américains), après la Guinée équatoriale (14.320 dollars américains), la moyenne subsaharienne étant de 1657 dollars américains, le Gabon est classé au 112e rang sur 149 pays, s’agissant de l’IDH (Indice de Développement Humain) ; ce qui est peu ou pas du tout glorieux pour un pays que la nature a gratifié de nombreuses richesses avec peu d’habitants.

La croissance de la dette gabonaise n’a manifestement pas eu d’impact significatif sur les tranches des revenus les plus basses, en termes de pouvoir d’achat. D’où l’aggravation de la précarité, du chômage, accélérant ainsi la fracture sociale par l’augmentation des inégalités. Par contre, en termes d’allocations des crédits budgétaires, on constate un résultat inverse qui constitue un véritable paradoxe, sinon un réel scandale ; une augmentation des ressources de la défense (armée notamment), une baisse de celles de la santé, de l’éducation, de l’enseignement supérieur et du secteur social ; y compris les retraites.

En conclusion, le logiciel de la dette par la distraction et le flou obscur des décisions des gouvernants est infesté depuis un certain temps du virus de la dette folle.

Si le Gabon n’était pas membre de la Zone Franc, avec une fixité de change salvatrice du franc CFA par rapport à l’Euro, assurément sa situation serait encore aujourd’hui plus grave, avec une monnaie nationale misérable hyperdévaluée.

L’accélération vers les cimes de l’endettement conduit le pays à danser sur un volcan qui peut entrer en action à tout moment. Les responsables de la politique budgétaire, en cassant sa « règle d’or », c’est-à-dire la capacité à honorer ses dettes, sont souvent, on l’imagine, devant des choix difficiles. Il leur faudra du courage et de la détermination, pour apporter la solution au problème de la dette. Seuls un retour à une saine discipline budgétaire et une abnégation avérée pourraient aider les finances du pays à sortir de cette émolliente déliquescence de la dette triomphante, médiocrisante et, au finish, appauvrissante. On ose espérer, même au détriment de la population pendant un moment hélas, que le FMI les y aidera !

L’État d’une dette publique, a-t-on pu dire, est le témoin de la rigueur ou de l’inconséquence des gestions publiques. Un endettement qui a pour objet de ne financer principalement que des dépenses improductives, les frasques mégalomaniaques ou démentielles des dirigeants du pays ou, à tout le moins, les seuls intérêts de la dette, est une grossière ineptie. Au total, pour paraphraser l’ancien Premier ministre français Michel Rocard, nous dirons que « les plaques tectoniques » de l’économie gabonaise sont en plein mouvement, conséquence directe de l’augmentation inquiétante de la dette du pays et de son ombre, le service de la dette, qui donnent des signaux alarmants d’une éventuelle explosion financière. Le déclin commence souvent par un endettement excessif avant de pourrir toute l’économie comme on l’a vu récemment en Grèce.

« Quand on est dans le trou, la pire des choses à faire est de continuer de creuser », comme le remarque, avec sa coutumière ironie, Warren Buffet, le milliardaire américain et spécialiste financier, dénommé communément « l’Oracle d’Omaha ».

Natif de l’ile de la Réunion donc un peu africain, comme l’était aussi le grand avocat Jacques Vergès, Raymond Barre était un économiste de grand renom dont les manuels d’économie ont nourri plusieurs générations d’étudiants. Il rappelait souvent aux siens et à ses ministres lorsqu’il est devenu le Chef du gouvernement du Président Valery Giscard D’Estaing : que « la dette, comme l’économie, parfois se venge ! ». De son côté un des meilleurs auteurs français de finances publiques nous a livré cette leçon à méditer : « en matière d’endettement, la peine n’est pas boiteuse, c’est au galop qu’elle poursuit le coupable ». Enfin, à travers un proverbe, la sagesse multimillénaire du peuple de Gandhi nous avertit : « Il n’est pas de pire pauvreté que des dettes ».

3- Comparaison n’est pas raison

Ces diverses pensées m’habitaient quand, dans un vol qui ramenait récemment de Dubaï, je suis approché par l’un des hussards de l’Émergence gabonais. Sourire crispé aux lèvres, il me fait ses civilités. J’apprécie et je saisi cette opportunité d’une petite fenêtre d’amabilités ouverte pour risquer un conseil : « veuillez demander à vos ministres des finances et de l’économie de tout faire pour juguler le flot de l’endettement, car on va dans le mur ! » – « dans le mur ? Oh non, Monsieur le Premier Ministre, n’exagérons rien… même la Chine, voyez-vous, est aujourd’hui fortement endettée ! ». Je suis resté interloqué. J’ai tout simplement, dans un silence absolu, esquissé une moue de mépris tout en le regardant. Ayant sans doute compris, il s’est retiré et a regagné son siège.

Le pays est debout et géré, a-t-il dit. Ce pays qui est depuis des années dans une gigantesque fosse, paralysée par des grèves multisectorielles, par des blocages de toutes sortes, dans un climat saturé de haine, et de peurs, sans parler des arrestations arbitraires, de l’économie en plein délabrement, des crimes à répétition depuis la nuit tragique du 31 août 2016. Un pays dont l’immense majorité de la population est durablement installée dans une extrême pauvreté. Un pays dont les dirigeants et leurs acolytes criminels sont pourchassés par leurs compatriotes dans le monde entier comme de vulgaires voleurs de foire. Certes, un grand juriste français, le professeur Gaston Jeze, su je ne me trompe, a pu dire métaphoriquement « qu’on n’a jamais vu un État en prison ».

Mais la prison pour un État, c’est sa faillite, c’est de voir ses habitants plongés durablement dans la précarité, ses dirigeants sans respectabilité, sans dignité reconnue par tous, et de se voir trainés devant les prétoires des tribunaux étrangers, comme de vulgaires individus, par des partenaires qui, hier encore, se cassaient en deux pour esquisser devant eux des courbettes de politesse !

Quant à la Chine, vouloir comparer sa situation avec celle du Gabon, c’est vouloir mettre sur le même plan un mammouth et un moustique inoffensif. Ne pas l’admettre, c’est faire preuve d’une abyssale et crasse ignorance, sinon d’une incroyable idiotie.

Aujourd’hui, deuxième puissance économique du monde, la Chine en sera sans doute, la première dans 30 ou 40 ans, si toutefois aucune guerre mondiale n’intervient d’ici là. Elle détient des milliers des titres du trésor d’autres puissances, notamment des Etat- Unis en les conservant comme autant d’hypothèques en sa faveur.

Mais il faut surtout savoir que si sa dette a quasiment doublé depuis au moins huit ans, atteignant un peu plus de 250% de son PIB, c’est parce qu’elle sert essentiellement à subventionner ses entreprises d’État en difficulté et ses collectivités locales, dans le cadre du plan de relance économique chiffré à plus de 500 milliards de dollars américains, mis en place en 2008. La Chine dispose en outre de très importante liquidité et connait un taux d’épargne assez élevé, aux environs de 48%.

Qu’avons-nous, quant à nous, fait des immenses sommes des emprunts obtenus depuis huit ans ?

Finalement, ces princes et ces hussards qui gouvernent le Gabon depuis plus d’un septennat, au regard des préceptes de la science économique et des mots de sagesse évoqués plus haut, nous donnent l’impression d’être venus d’une autre planète sans expérience gestionnaire avérée, sans affects, sinon un affairisme et un cynisme démoniaques à tous les niveaux, pour prendre en otage tout un pays, le piller, l’essorer, dénudant au passage l’immense majorité de ses habitants. Combien de temps les laisserons-nous encore continuer leur œuvre de démolition et d’anéantissement ?

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