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Enseignement supérieur : des interrogations autour de la reprise des activités académiques

Suspendue pour cause de pandémie de Covid-19, l’année académique 2019-2020 dans les universités et grandes écoles n’a toujours pas repris.

Alors que l’année tire à sa fin, pendant que l’épidémie poursuit son cours avec son lot de contaminations au Gabon, le gouvernement avait, lors d’une rencontre réunissant le ministre de l’Enseignement supérieur, les chefs d’établissements, les syndicats d’enseignants et les mutuelles d’étudiants, les 27 et 28 mai derniers, statué sur les modalités de reprise des activités pédagogiques pour clôturer l’année de juin à août 2020. Une reprise sur laquelle le Snec émet des réserves, tout en posant des conditions.

Ainsi, le spectre d’une année blanche qui se profile à l’horizon au niveau des universités et grandes écoles, tend à se confirmer, au regard de la crise sanitaire actuelle. Au demeurant, la réalité est que, dans un contexte de psychose exacerbée par l’augmentation inquiétante du nombre de contaminations par le Covid-19, l’éventualité d’une reprise des activités pédagogiques, dans le supérieur, tel que préconisé par le ministère de tutelle (de juin à août 2020, reprise partielle des activités spécifiques : soutenances, examens et corrections) suscite quelques réticences.

Le Syndicat national des enseignants-chercheurs (Snec), s’exprimant sur la question lors du point de presse qu’il a tenu, hier, à l’Université Omar-Bongo (UOB), a fait part de ses doutes.

Au cours du même point de presse, les enseignants-chercheurs, par la voix de leur porte-parole, ont évoqué la problématique des infrastructures dans les établissements supérieurs. L’arrimage de l’existant aux nouvelles méthodes d’enseignement, telles que l’introduction du télé-enseignement couplé au présentiel, ne peut se faire en l’état actuel.

Et si Mme Sima-Eyi a tenu à préciser que le syndicat national des enseignants-chercheurs « est d’avis pour une reprise des activités académiques », elle n’a pas manqué d’évoquer d’autres points de crispation qui sont, à ses yeux, autant de préalables à un redémarrage au sein de l’enseignement supérieur : « la régularisation des situations administratives : présalaires, postes budgétaires, reclassements après Cames et stage, changement de spécialité, rappels solde ; l’apurement de la dette due aux vacations, de l’arrimage de la pension retraite au nouveau système de rémunération. »

Charly NYAMANGOY BOTOUNOU

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