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Libreville : Critiqué pour sa gestion, Léandre Nzué accuse les jaloux de la décentralisation

Visé par de virulentes critiques sur sa gestion des ressources financières de l’Hôtel de Ville de Libreville, l’édile de la capitale du Gabon s’est défendu jeudi face à la presse, accusant à son tour ceux qui voient d’un mauvais œil l’adoption par le Conseil des ministres du projet de loi devant permettre le transfert des compétences de l’État aux collectivités locales.

Masse salariale, déplacements, restauration… la gestion, depuis 2019, du budget de l’Hôtel de ville de Libreville est scrutée par la presse nationale et panafricaine ces derniers jours. La cible désignée : Léandre Nzué que certains accusent de se sucrer sur le dos du contribuable et celui des opérateurs économiques. À la faveur d’un point-presse jeudi 18 juin, l’intéressé a nié en bloc les dérives qui lui sont reprochées. Il accuse à son tour certains, y compris dans son camp politique, qui ne verraient pas d’un bon œil l’adoption par le Conseil des ministres, vendredi 12 juin, du projet de loi fixant les modalités de transfert des compétences de l’État aux collectivités locales.

«Ce qui est à l’origine de toutes les fâcheries, soutient-il, c’est la décision du président de la République de poser l’acte de la décentralisation en transférant les moyens et les compétences en matière des ordures ménagères aux vraies responsables, c’est-à-dire les collectivités locales, pendant que certains, tapis dans l’ombre, jouaient avec l’argent public à leur guise.»

Pour Léandre Nzué, «la recherche effrénée d’un bouc émissaire est vaine». D’autant plus que, prévient-il, il bénéficie du soutien du chef de l’État et de la Première Dame, Sylvia Bongo Ondimba. «Tout ce qui se dit ici et là, c’est des affabulations. Il n’y a rien de vrai», rétorque-t-il.

Sur la question de la masse salariale dont il dit qu’elle est de 17 milliards par an et non 21 milliards de francs CFA comme l’ont prétendu certains, l’édile de Libreville indique qu’il s’agit d’une question complexe qui existe depuis plusieurs années. Ses prédécesseurs y ont également été confrontés. La raison est d’ordre politique, confie-t-il, tout en assurant qu’il a lancé une réflexion censée aboutir à une meilleure gestion des recrutements à l’Hôtel de Ville.

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