Le Ministère de l’Education nationale et de l’Instruction civique, en collaboration avec la Convention Nationale des Syndicats du Secteur de L’Education (CONASYSED), a lancé depuis le 1er du mois en cours, un recensement du personnel enseignant et administratif dans la province de l’Estuaire, afin d’éviter que les listes d’attribution de la prime incitative à la fonction enseignante ne soient étoffées avec les noms des personnels absents du poste de travail. Au terme de ce recensement, cette prime ne sera reversée qu’aux enseignants exerçant des activités pédagogiques et régulièrement au poste.

L’objectif visé par ce recensement est de lutter contre les nombreux agents du ministère de l’Education nationale, « fonctionnaires fantômes » puisqu’ occupant d’autres fonctions ailleurs que dans leur tutelle et par conséquent généralement absent de leur poste officiel.

Pour Ghislaine Gnangue, enseignante de lycée, « ce recensement est un acte louable, à condition que les listes prises en compte soient respectées et que les emplois du temps des uns et des autres soient considérés ».

Avant de poursuivre: « depuis le lancement de cette activité, les agents recenseurs débarquent dans certains établissements sans prévenir et en dehors des heures de cours. Oubliant qu’un enseignant du secondaire n’a pas cours 6 jours sur 6. Il serait donc judicieux d’établir un calendrier officiel ainsi, chaque établissement et enseignants pourra prendre ses responsabilités », a-t-elle précisé.

Un contrôle strict d’authenticité des différents documents de chaque agent (enseignant) notamment attestations ou arrêtés portant mutations ou affectations, emplois du temps, pièces d’identités ou de séjours, est effectué depuis le lancement de cette opération.