Depuis le premier cas de grippe A/H1N1 qui avait été détecté au Gabon et immédiatement isolé, quatre autres cas ont été enregistrés et traités a annoncé le docteur Etienne Nzengué le 1er janvier. Les personnes chez qui le virus a été détecté ont été prises en charge et soignés, empêchant ainsi la propagation du virus.
Le directeur de l’Institut d’épidémiologie et de lutte contre les pandémies, Etienne Nzengué, a annoncé le 1er janvier dernier que 4 cas de grippe A/H1N1 avaient été détectés et traités au Gabon.
Ces cas ont été enregistrés dans les provinces de l’Estuaire et du Haut-Ogooué et «ont tous été correctement pris en charge et guéris. Et, depuis lors, aucun nouveau cas n’est signalé», a-t-il affirmé.
L’épidémie mondiale de grippe A avait déclenché une alerte épidémiologique de niveau 5, obligeant tous les pays à mettre en place de puissantes barrières sanitaires. C’est dans cette optique qu’avait également été mis en place le RSI 2005, une norme qui impose à chaque pays de disposer d’un système de surveillance épidémiologique. Au Gabon, ce dispositif avait permis de circonscrire le premier cas en août dernier.
Etienne Nzengué a expliqué que le ministère de l’agriculture met en place progressivement un système de surveillance de santé animale (REMAGA) qui vient se greffer à celui géré par l’institut d’épidémiologie et de lutte contre les endémies (IELE) pour ce qui est de la santé humaine.
L’OMS avait averti que si ce virus arrivait en Afrique, les conditions sanitaires précaires de nombreuses régions lui offriraient un vaste champ de propagation. La promiscuité, les conditions hygiéniques précaires, le niveau élevé de pauvreté, les frontières poreuses ou l’insuffisance de structures sanitaires seront autant de facteurs qui pourraient transformer cette pandémie en hécatombe. L’organisation avait souligné dans son rapport d’août dernier que 162 380 personnes dans le monde étaient déjà touchées par la grippe A/H1N1.
