Le président Ali Bongo Ondimba séjourne actuellement à Dubaï dans le cadre du Forum mondial de l’énergie qui se tient du 22 au 24 octobre prochain. Au cours de cette grande campagne pour l’accès universel aux services énergétiques de base, à laquelle prennent part la plupart des dirigeants du monde, le numéro un gabonais prononcera une allocution à l’endroit de ses pairs et de la communauté mondiale tout entière.
Après la participation du ministre gabonais en charge de l’économie numérique Blaise Louembé, au Forum mondial de Dubaï qui s’est tenu du 14 au 18 octobre dernier sur les Technologies de l’information et de la communication (TIC), le tour vient d’échoir au président Ali de représenter le Gabon à la conférence internationale de haut niveau qui se tient sur trois jours à Dubaï dans les Émirats arabes unis.
Près de 2 000 penseurs, décideurs et leaders de l’énergie, qui prennent part à cette grande rencontre, sont appelés au cours de 72 heures à discuter et débattre des grands enjeux énergétiques en séances de travail plénières, des ateliers de stratégie, et des discussions, chacun axé sur les questions clés et les évaluations de la technologie. En plus de cela, il y aura des tables rondes spéciales concernant des questions ponctuelles les plus innovantes dans l’industrie auxquelles participeront les dirigeants du monde et les lauréats du prix Nobel, en plus de la réunion du groupe de haut niveau sur les politiques énergétiques.
Tout au long du programme, le thème sous-jacent de l’énergie plus propre, plus sûre et plus durable sera examiné dans le cadre de la politique, des affaires, de la technologie et de la finance, avec des présentations en provenance de dirigeants d’entreprises, des discussions annoncées franches entre les hauts représentants des principaux acteurs et des analystes respectés.
Élément capital du pilier Gabon industriel du président Ali Bongo Ondimba, le développement de la capacité de production énergétique doit se voir amélioré par l’ambition du gouvernement de la porter à plus de 5 000 mégawatts contre 414 actuels. Un défi qui, selon les autorités, sera atteint grâce à des investissements considérables dans la production gazière, dont le potentiel est de 39,59 milliards de m³, dans la production hydroélectrique et par la promotion des énergies renouvelables.
