Le ministre gabonais de l’économie Luc Oyoubi a rappelé, mercredi à Libreville, au comité inter-état chargé de préparer la 24ème réunion du conseil des ministres de l’union économique des États de l’Afrique centrale (UEAC), de poursuivre la quête de la bonne gouvernance afin d’accélérer le bien être des populations de la sous-région.
‘’Les travaux devraient aller dans le sens de l’amélioration soutenue de la bonne gouvernance de la communauté et le mieux être des populations’’ a exhorté Luc Oyoubi ajoutant que le comité doit également ‘’examiner le problème de la vie chère, afin de proposer des solutions pérennes pour éviter la pratique des distorsions tarifaires’’.
Pour souligner l’importance de la mission des experts, M. Oyoubi a indiqué que ‘’ l’intégration de la sous région reste, vingt ans après sa création, une intégration institutionnelle’’ pour qui ‘’les avancés de la Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale (Cémac) se sont cristallisés autour de la mise en place des institutions et des organes’’.
Devant retard pris dans finalisation des objectifs assignés par les pères fondateurs de cette institution, le ministre gabonais de l’économie a notamment déploré ‘’l’absence d’un marché commun axé sur la libre circulation des biens, des services, des capitaux et des personnes’’.
Pour la vice-présidente de la commission, Rosario Mbasogo Kung Nguidang ‘’l’établissement budget lisible, cohérent, réaliste et en même temps ambitieux avec des actions accomplir bien définies reste le point de départ’’.
‘’ L’environnement économique et politique internationale nous donne très peu de marge de manœuvre de diversion ou d’erreur’’ expliquant par la suite que ‘’l’épanouissement de notre organisation communautaire passe par une gestion saine et transparente de ses institutions,’’ a indiqué Mbasogo Kung Nguidang.
La dernière rencontre de la commission du conseil des ministres de la CEMAC s’est tenue à Brazzaville , au Congo.
