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Le mandarin fait son entrée à l’Enef

L’École nationale des eaux et forêts (Enef) devrait, dans les prochains mois, introduire dans ses programmes de cours l’apprentissage du mandarin, selon l’Agence gabonaise de presse (AGP).

Dans ce contexte, le chargé des affaires culturelles de l’ambassade de Chine au Gabon, Yang Baozhen, a déclaré ce vendredi 8 février 2013, au Cap Esterias (nord de Libreville), que son pays était disposé à accompagner cette grande école dans sa volonté d’introduire cette langue dans ses programmes d’enseignement à partir de l’année académique 2012-2013.

Un partenariat opérant, Chine-Enef, va permettre dans les prochaines semaines de mettre en place un laboratoire de langues au sein de l’Enef. Les étudiants de cette école pourront ainsi y faire leurs recherches et approfondir leur apprentissage de la langue chinoise. Les dirigeants de l’Enef ont également souhaité le jumelage de leur établissement avec une école de foresterie chinoise. L’objectif est d’obtenir un échange d’étudiants et d’enseignants, notamment pour des stages de formation et de perfectionnement.
Pour madame Yang Baozhen, «la Chine et le Gabon ont le même destin». Selon elle, l’enseignement du mandarin à l’Enef permettra de «raffermir nos liens de coopération et d’augmenter pour le Gabon les opportunités d’affaires et de collaboration» avec la Chine, notamment dans le domaine de la formation, clé du développement. «Le mandarin est devenu aujourd’hui une langue très importante dans les affaires et l’économie mondiale», a-t-elle déclaré selon l’Agence gabonaise de presse (AGP) qui rapporte cette information.

En réponse, le directeur général de l’Enef, Marcelin Nziengui a déclaré : «nous allons mettre rapidement en place feuille de route pour planifier nos objectifs avec nos partenaires Chinois. Nous avons des besoins en formation et dans le domaine de la recherche. L’enseignement du mandarin au sein de notre établissement est une aubaine pour les nombreux opérateurs économiques chinois et asiatiques qui travaillent dans notre pays et même pour les futurs lauréats de l’Enef qui pourront être utilisés par ces derniers, qui représentent plus de 25 % des investissement dans le domaine de la foresterie au Gabon».

40 millions d’étudiants étrangers apprennent actuellement le mandarin dans le monde entier. Une opération qui ouvre la voie vers la connaissance du modèle économique chinois et vise à accroitre leurs chances de collaborer avec le pays le plus peuplé de la planète et la 2e puissance économique du monde.

«Plus de 2 500 établissements scolaires et universitaires étrangers ont déjà introduit le mandarin dans leurs programmes et cette langue est classée en 3e position dans les universités américaines, après l’anglais et l’espagnol», a expliqué le chargé des affaires culturelles à l’ambassade de Chine au Gabon pour justifier de la plausibilité de cette ambition.

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