Les étudiants de l’Institut universitaire des sciences de l’organisation (IUSO) sont en grève, depuis lundi pour réclamer le rétablissement immédiat de leurs allocations de bourses d’études et l’application du système LMD.
‘’Le mouvement d’humeur de ce matin a été initié dans l’intention d’exprimer notre ras-le-bol à l’endroit de la tutelle, à savoir le ministère de l’éducation nationale et la direction de l’IUSO, suite au flou qui subsiste entre l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG) et notre direction sur les problèmes liés aux rétablissement des allocations de bourses d’études pour certains étudiants et l’harmonisation du système Licence – Master – Doctorat (LMD)’’, s’est insurgé Cregue étudiant de l’IUSO.
Les étudiants de l’IUSO fustigent l’attitude de leur administration et de l’ANBG qui peinent à apporter des réponses concrètes au rétablissement des allocations de bourses d’études.
L’étudiant Cregue explique que ‘’les étudiants de licence professionnelle n’ont pas encore perçu leurs bourses d’études. Ce qui n’est pas normal. A ce sujet, lorsque nous nous rapprochons de l’ANBG, elle nous fait comprendre que le problème se situe au niveau de notre administration et lorsque nous revenons voir l’administration, elle nous dit que la situation est du ressort de l’ANBG, finalement on ne sait pas qui a la clé du problème’’.
S’agissant des reformes au niveau de l’IUSO, les étudiants attendent, de la tutelle et de leur administration ‘’l’application stricte du système LMD pour les étudiants en formation initiale, dès l’année 2013-2014, l’adéquation entre les conditions d’attribution de bourses de la commission technique et celle d’accès en licence professionnelle dans l’établissement’’.
Evoquant la question du statut de l’IUSO M. André explique que ‘’depuis que notre établissement est passé de l’Ecole nationale supérieure de secrétariat (ENSS) à l’IUSO en 2006, les attestations de bourses délivrées par les Bourses et stages, et aujourd’hui l’ANBG, portent toujours la mention ENSS, alors que le statut de l’école a changé’’, posant, par ailleurs, les problèmes de filières.
‘’De nouvelles filières ont été ouvertes et posent de sérieux problèmes aux étudiants. Ceci dans la mesure où une fois en stage, on ne sait pas très souvent où orienter l’étudiant, car les filières créées n’ont pas d’assises juridiques. Il y a donc beaucoup de problèmes à l’IUSO qu’il faut impérativement régler’’ a souligné M. André.
