Le ministre de l’Economie, de l’Emploi et du Développement durable, Luc Oyoubi, a déclaré, dimanche à Libreville à l’occasion de la 12ème journée mondiale de la sécurité et la santé au travail, que ‘’cette journée permet au monde entier de prendre conscience, au plan socio-économique, des fléaux que représentent les accidents du travail et les maladies professionnelles’’.
Cette journée mondiale va donner l’occasion aux responsables de l’administration publique compétente, les organismes de sécurité sociale, les employeurs, les travailleurs et leurs organisations professionnelles, les médecins du travail, de même que les compagnies d’assurance, de débattre, lundi à Libreville, sur deux thème l’un portant sur ’la prévention des maladies professionnelles’’ et l’autre parlera ‘’d’améliorer la collecte et la déclaration des maladies professionnelles pour mieux orienter la prévention et la prise en charge’’.
Le ministre Luc Oyoubi a indiqué, déjà dimanche dans une allocution, que ‘’les risques des accidents du travail sont généralement prévisibles alors que les maladies professionnelles ou liées au travail restent pratiquement invisibles’’, relevant, par ailleurs, que le thème choisi cette année, ‘’la prévention des maladies professionnelles’’ n’est pas fortuit.
Pour M. Oyoubi ‘’la nature des maladies professionnelles change du fait de la conjoncture économique mondiale et de l’évolution technologique et sociale qui aggravent les risques sanitaires’’, pour qui ‘’les coûts très élevés des traitements liés à ces maladies appauvrissent considérablement le malade et sa famille, réduit sa capacité de travail et de production’’.
Face à cette situation, les autorités gabonaises ne peuvent rester indifférentes. ‘’Une attention particulière soit portée sur le capital humain, en matière de gestion des risques sanitaires auxquels il est exposé’’, à rappelé le ministre.
