Une lueur d’espoir vient d’apparaitre pour le collectif des élèves pré-recalés du baccalauréat 2013. Les tractations et médiations entreprises par le président de l’Union des jeunes du Parti démocratique gabonais (UJPDG), Vivien Llyod Amos Makaga Pea, viennent de porter leurs fruits.
Le président Ali Bongo Ondimba vient de se saisir du dossier inhérent à la situation du millier d’élèves des classes de terminale, candidats pré-recalés du baccalauréat 2013, à la suite d’une sanction du ministre de l’Education nationale, Séraphin Moundounga, visant à assainir les examens et concours dans le cycle secondaire.
A la suite de plusieurs démarches entreprises par le délégué national de l’Union des jeunes du PDG, Vivien Llyod Amos Makaga Pea, dans le but de trouver des compromis pouvant permettre à ces jeunes de prendre part à l’examen de baccalauréat session 2013, dont ils ont été recalés pour falsification de bulletins de notes et passage en terminale non-mérité, le président Ali Bongo Ondimba a pris la résolution de créer une commission spéciale chargée d’examiner, au cas par cas, les dossiers rejetés.
Cette mesure salutaire qui devra être mise au compte du management de Vivien Pea a, selon le site internet de l’UJPDG, été apprécié de l’ensemble des grévistes de la faim qui n’ont pas manqué d’adresser leurs remerciements au numéro un gabonais pour avoir entendu leur cri de détresse. De même, ces jeunes ont exprimé leur profonde gratitude à l’endroit de Vivien Llyod Amos Makaga Pea, qui s’est fait leur fait médiateur.
Le ministre de l’Education nationale, Séraphin Moundounga, qui a accordé une audience à Vivien Péa, le 28 mai selon le site ujpdg-france.fr, avait pourtant indiqué une sorte de cas par cas en rappelant que «ceux qui sont rétrogradés passeront le baccalauréat en classe de première et ceux qui sont exclus, sont exclus et ils ne reviendront à l’école qu’à la rentrée scolaire prochaine et en classe de première». Certains pré-recalés du baccalauréat 2013 peuvent donc d’ores et déjà mettre de espoir sur l’examen que mèneront l’ancien ministre et ancien président du Conseil économique et social (CES), Antoine de Padoue Mboumbou Miyakou et les membres de l’équipe qui l’accompagnera dans cette lourde mission : Anicette Nanda Oviga, ex-ministre de la Justice, Garde des sceaux, et Charles Mba Owono, enseignant à l’Université Omar Bongo et secrétaire général de cette université.
On s’est tout de même étonné de la nomination de Mboumbou Miyakou à la tête de ce qui devait être une commission technique. Si les deux autres membres sont des juristes, on s’interroge également sur l’absence de membres du ministère de l’Education nationale ou encore de l’Office du baccalauréat.
Au-delà des travaux de cette commission qui ont débuté le 29 mai 2013, et qui devront s’étaler sur deux semaines, le président Ali Bongo pourra-t-il en arriver à désavouer son ministre ? L’avenir nous le dira. Wait and see.
