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La grève du syndicat des transporteurs terrestres du Gabon se poursuit à Libreville et à Owendo

Les membres du syndicat des transporteurs terrestres du Gabon (STTG) sont à leur deuxième journée de grève pour manifester contre les ‘’rackets’’ dont ils se disent des victimes désignées des éléments de la police militaire de la gendarmerie mises en faction dans les grands sites de Libreville et d’Owendo, pour assurer la surveillance et la sécurité.

Le lundi 3 juin jour du déclenchement de la grève, les transporteurs urbains ont obligé les usagers de Libreville et d’Owendo à la marche forcée le long des artères, à former des attroupements aux abords de la route et à provoquer des bousculades au moindre arrêt de quelques taxis en circulation.

L’appel lancé dimanche par le président de la fédération des syndicats du secteur des transporteurs terrestres, M. Emmanuel Fausther Mbongo, demandant l’ensemble des transporteurs terrestres urbains et suburbains du Gabon à ne pas suivre la grève générale lancée par la STTG, n’a pas été respecté.

Les usagers de Libreville et d’Owendo ont eu toutes les peines du monde à vaquer à leurs occupations, après la grève déclenchée par la STTG pour protester contre les rackets subis par les membres de ce syndicat.

Hervé, un citoyen gabonais pense que cette grève est à la fois censée et non censée. ‘’Censée, parce que, d’un côté, les policiers abusent avec le contrôle qui est le motif de la grève aujourd’hui et elle est non censée, parce que ce sont les populations qui subissent innocemment et cela freine l’activité économique du pays’’, a déclaré Hervé très remonté.

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