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«Le PDG est un parti illégal», dixit Gérard Ella Nguéma

gerard-ella-nguemaAu cours d’un point de presse tenu à Libreville le 13 juin, Gérard Ella Nguéma, secrétaire exécutif adjoint de l’Union nationale (UN), parti de l’opposition dissous, est revenu sur l’actualité politique, sociale et économique du pays, mettant en exergue «les situations de violation permanente des droits fondamentaux par le pouvoir en place».
Organisé, le 13 juin à son domicile de Libreville, le point de presse de Gérard Ella Nguéma, sociétaire de ce qu’on nomme encore «premier parti gabonais de l’opposition», pourtant dissout, visait à «porter à l’attention des médias nationaux et internationaux ainsi qu’à la société gabonaise la grave crise politique, institutionnelle, sociale et morale qui secoue le pays». Soutenant que le Gabon est l’objet d’un certain nombre de crises, toutes reliées entre elles et ayant une même incidence sur le développement du pays, Gérard Ella Nguéma s’en est pris de manière peu voilée, voire même directe, au Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir depuis plusieurs décennies, l’accusant de «faire des pieds et des mains pour étouffer dans l’œuf l’appel, toujours d’actualité, de la tenue d’une conférence nationale souveraine pour débattre de cette situation périlleuse».

Le secrétaire exécutif adjoint de l’UN qui intervenait en qualité de «simple citoyen» a dit avoir interpelé, quelques jours auparavant, par le biais de correspondances, certaines autorités du pays parmi lesquelles, Jean-François Ndongou, ministre de l’Intérieur, Guy Nzouba Ndama, président de l’Assemblée nationale, Ida Reteno, ministre de la Justice et, «aux fins d’information», les différents représentants diplomatiques en exercice au Gabon, en vue de minimiser les risque de «révolte», selon lui.

A cet effet, agissant «en vertu des dispositions du Titre 1er paragraphe 21 de la Constitution», Gérard Ella Nguéma a dit avoir initié un certain nombre de saisines dont la première «aux fins de constatation de la situation d’illégalité du PDG, de dissolution de cette formation politique et de réhabilitation de celles qui avaient été illégalement dissoutes (UDG, BDG, PUNGA, DID, etc.)»; la deuxième «aux fins de constatation de la situation d’illégalité du bureau actuel de l’Assemblée nationale, de cessation d’activité de cette institution pour permettre l’organisation d’une nouvelle élection dudit bureau» ; la troisième «aux fins de constatation du non fonctionnement du Conseil d’Etat et du déni de justice causé à de nombreux compatriotes dont les dossiers sont pendants devant cette juridiction».

Par ailleurs, Gérard Ella Nguema a dit accorder un délai raisonnable à ces différentes personnalités et institutions interpelées faute de quoi, une action est déjà prévue dans l’optique de les faire réagir. Affaire à suivre donc !

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