spot_imgspot_img

La sortie féminine de la fédération gabonaise de danse

Woman-TimeDeux ans après avoir organisé son premier spectacle, la Fédération gabonaise de danse urbaine (Fégadu) revient à la charge pour une troisième sortie. Essentiellement féminine et baptisée «Woman Time», ce retour sur les planches, a pour objectif d’offrir aux danseuses gabonaises une plate-forme d’expression et de promotion auprès du public.
Créée le 10 avril 2010, la Fédération gabonaise de danse urbaine (Fégadu) n’a connu sa véritable reconnaissance de la part du public gabonais qu’à la suite de son premier spectacle à thème, «Vitrine», le 30 juillet 2012. Depuis lors, la structure artistique et culturelle, confrontée aux problèmes de financement pour l’organisation de ses activités, a été contrainte d’établir une pause dont la conséquence s’est avérée plutôt négative, dans la mesure où, convient, son président Dimitri Pyssame, le silence observé par la fédération lui aurait arraché un bon nombre d’artistes et de compagnies gabonaises de danses. Qu’à cela ne tienne, la sortie féminine de la Fégadu, ce 28 juin 2013 à l’Institut français du Gabon (IFG) apparaît, pour ses initiateurs, comme une sorte de renaissance.

Pour cette nouvelle sortie, indique Dimitri Pyssame, «le choix a été porté sur les filles parce qu’au Gabon, et particulièrement dans la capitale, nous avons toujours organisé des spectacles pendant lesquels on ne retrouvait que des groupes de danse composés de garçons quand ce ne sont pas des spectacles mixtes, prenant aussi bien en compte les filles que les garçons. Pour le «Woman Time», nous avons voulu donner une chance aux danseuses gabonaises». Même si, reconnait-il, «cet évènement avait été prévu pour la journée mondiale de la femme, mais faute de structures et un problème au niveau du calendrier de l’IFG, nous avons dû reporter le spectacle vu que tout avait déjà été mis en place pour son organisation».

Aussi, rappelle le président, le spectacle aura pour particularité de «promouvoir la créativité féminine gabonaise» et d’offrir la scène à la nouvelle rappeuse gabonaise Esther Baby (9 ans) dont la production est désormais diffusée sur les médias nationaux et internationaux, mais également aux représentantes des 10 groupes de danse les plus en vue sur le plan national parmi lesquels «Les Aigles» (Nö Limit), «Les Plastik» (No Comment), «Les Fées» (Danse FE), «Gothika Girls» (Toxic Dance), etc. Ainsi, la fédération qui, fort de son «petit potentiel humain composé d’anciens danseurs-chorégraphes» dit «travailler au soutien de la culture gabonaise même si ce n’est pas rémunéré». Comme l’avoue Lopez Boussamba, directeur artistique de la fédé, «c’est la passion qui nous donne le courage de continuer malgré les difficultés et le déni de l’Etat».

Exprimez-vous!

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

spot_imgspot_img

Articles apparentés

spot_imgspot_img

Suivez-nous!

1,877FansJ'aime
133SuiveursSuivre
558AbonnésS'abonner

RÉCENTS ARTICLES