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Pénitencier en gestation à Nkoltang

ida-reteno-jim-duttonEn vue de doter le Gabon d’établissements pénitentiaires modernes, répondant aux normes internationales, le ministre de la Justice Garde des Sceaux, Ida Assonouet Reteno et le directeur général de l’entreprise Riogersa, Dasilva ont, en présence du directeur général de l’Agence nationale des grands travaux (ANGT), Jim Dutton, paraphé une convention pour la réalisation des plates-formes préalables à l’installation et à la construction de la nouvelle prison centrale de Libreville prévue dans la zone de Nkoltang.

Afin de pallier les insuffisances de l’actuelle prison centrale de Libreville, construite en 1956 pour 300 prisonniers, mais aujourd’hui soumis à accueillir plus de 1500 détenus, le ministre chargé de la sécurité pénitentiaire vient de se lancer le défi d’offrir à la population gabonaise, dans un délai de 30 mois, un centre pénitencier avec toutes les commodités que cela implique, notamment un chemin d’accès, ainsi que la fourniture d’eau et d’électricité.

En effet, après un premier accord convenu avec l’entreprise Riogersa pour la construction de la nouvelle prison centrale de Libreville, l’État a jugé primordial, sous l’assistance de l’ANGT et l’accord de la Direction générale des marchés publics, de confier la réalisation des plates-formes supports qui devraient accueillir les bâtiments du nouveau centre pénitencier à la même entreprise adjudicataire sur la base de la variable qualité-prix qu’elle proposait et qui était légèrement en dessous des prix couramment appliqués.

«C’est une convention que nous signons avec l’assistance de l’agence nationale des grands travaux, avec une société experte en matière de sécurité pénitentielle, Riogersa pour la construction complète de notre centre pénitentiel à Nkoltang. Dans un premier temps nous avons une convention qui ne concernait que l’édification proprement dite du centre pénitencier sans les plates-formes. Cette fois-ci, nous complétons la convention avec l’édification et des plates-formes avec un atelier pour la construction des matériaux qui va générer des emplois et la route d’accès ainsi que la fourniture d’eau et d’électricité», a précisé le ministre de la Justice, Ida Assonouet Reteno.

«Cette convention concerne la réalisation des terrassements à hauteur de 300 m³ et de conception et de l’aménagement des deux plateformes devant accueillir l’usine de préfabrication des éléments en béton et les bâtiments de la prison ; la réalisation d’un chemin d’accès sur le site, la fourniture d’eau et d’électricité sur le chantier pendant toute la durée des travaux. Le tout pour une durée de 7 mois», a renchéri le directeur général de Riogersa avant de préciser que cette prison sera construite selon les normes de l’Organisation des nations unies et sera réalisé en comparaison à ce qui se fait en Espagne, pays connu pour avoir le système pénitencier le plus performant du monde.

Sur la base d’une entente directe conclue entre les différentes parties, la réalisation globale de ce projet, qui s’effectuera sur une superficie de 40 hectares avec 21 hectares d’une zone de sécurité pour un montant de près de 7, 9 milliards de francs CFA, repose sur une durée d’exécution de 30 mois.

À la livraison de cette infrastructure, l’actuelle prison centrale de Libreville devra selon le ministre de la Justice connaitre une réorganisation au niveau de la capacité d’accueil, de la sécurité et des conditions de détention. «En principe il devrait rester au niveau de la prison centrale rien que des femmes et des mineurs qui constituent la minorité de la population carcérale. Les hommes pour leur part seront affectés à Nkoltang», a-t-elle conclu.

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