La capitale gabonaise a abrité le 28 mars 2014, les festivités en différé de la célébration de la journée internationale de la poésie, en sa quinzième édition, sous le double thème national du «respect de l’autorité et du drapeau».
Le ministère de la Culture et des Arts, incarné par Ida Reteno Assonouet, en appui avec l’Unesco a rendu possible, à Libreville, la commémoration de la journée internationale de la poésie, célébrée le 21 mars de chaque année à travers le monde.
Cette cérémonie qui a réuni les diplomates de l’organisation internationale de la francophonie, de l’Unesco, les hommes de lettres et de cultures, notamment, les enseignants, poètes, dramaturges, écrivains, chanteurs, a servi de tremplin pour le ministre de la Culture, Ida Reteno Assonouet, pour interpeler la population sur ce les risques de déperdition des valeurs et symboles de la société.
En optant pour les thèmes du «respect de l’autorité et du drapeau», «les plus hautes autorités gabonaises veulent par le biais de la poésie réveiller, autour des valeurs de la république, le retour à l’oralité et au spectacle vivant. Les récitals de poésie sous leurs formes variées et tout aussi originales suscitent un intérêt encore plus grand auprès du public à travers le monde», a déclaré Ida Reteno Assonouet, qui n’a pas manqué d’inviter le gouvernement à explorer toutes les voies indispensables au soutien multiformes des auteurs et à leurs œuvres.
Pour Alain Godonou, le représentant de l’Unesco au Gabon, l’instauration de cette journée mondiale, part du constat de l’existence de besoins inachevés, notamment l’esthétique ou la beauté. «Le but de la journée est de combler ces besoins-là, de faire réfléchir à ces besoins que nul de près ou de loin ne pourra combler. La poésie comme la philosophie a un rôle primordial. Elle a un rôle social de communication interpersonnel. En amont c’est un moyen d’éveil mais en aval c’est une expression de la prise de conscience».
