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Communiqué : Clarifications : Il n’y a eu aucun ralliement du BDP-Gabon Nouveau à Omar Bongo

La Direction du BDP-Gabon Nouveau a appris avec surprise et indignation que des faussaires, cascadeurs et aventuriers politiques répondant aux noms de Siméon Ekoga, Paul Okili-Boyer, Corneille Ollomo, Engone Akoughey et autres auraient été reçus par le dictateur gabonais Omar Bongo, qui le 17 juillet à 20h00 les a honteusement pavanés à la télévision nationale et présentés à la nation gabonaise comme des membres responsables du BDP se ralliant à sa cause. Nous assistons là au plus gros mensonge télévisé de l’histoire du régime Bongo, qui a désormais recours à des subterfuges théâtraux pour espérer confondre le peuple Gabonais. Mais le peuple gabonais n’est plus dupe. Ce peuple que le régime Bongo n’a cessé de torturer dans son être et dans son âme pendant 36 ans ne se laissera pas tromper et abuser par de telles fourberies gesticulatoires.

A. CLARIFICATIONS ET MISES AU POINT : LA HONTEUSE IMPOSTURE DU REGIME BONGO.

A ce propos, le Dr. Daniel Mengara, Coordonnateur du BDP-Gabon Nouveau, le Comité Directeur, le Gouvernement de Salut National en exil et les membres de notre mouvement tant dans la diaspora qu’au Gabon, affirment avec force et vigueur qu’il n’y a qu’un seul BDP et que le BDP reste le mouvement d’opposition radicale qu’il a toujours été, un et indivisible. La direction tient ainsi à apporter les clarifications suivantes :

– Messieurs Paul Okili-Boyer et Siméon Ekoga ont été exclus du BDP-Gabon Nouveau les 10 et 20 juin derniers, respectivement. De par cet acte d’exclusion, et spécifiquement au titre des articles 13, 34, 35, 36, 37 et 38 de la Charte des membres du BDP-Gabon Nouveau, lesdits personnages ont perdu toutes leurs prérogatives au sein de notre mouvement et ne peuvent donc se permettre de parler en son nom en quelque lieu que ce soit. Une plainte pour imposture, tentative de fraude, usurpation, faux et usage de faux fut d’ailleurs déposée par le BDP-Gabon Nouveau auprès du service des renseignements généraux français à Paris le 30 juin dernier.

– L?exclusion de Paul Okili-Boyer et Siméon Ekoga du BDP-Gabon Nouveau fut prononcée après un constat ayant établi que Messieurs Ekoga et Okili-Boyer avaient été infiltrés au sein de notre mouvement par le régime Bongo, et qu’ils avaient reçus des sommes considérables (près de 300 millions de F CFA) de la part de Jean Ping et André Mba Obame pour essayer de causer une scission au sein de notre mouvement et se rallier ensuite au régime Bongo comme on le voit aujourd’hui. Les documents relatifs à l’exclusion de ces deux personnages sont disponibles et consultables sur le site du BDP-Gabon Nouveau : https://www.bdpgabon.org.

– Des complicités additionnelles furent découvertes entre le duo Siméon Ekoga-Paul Okili-Boyer et Corneille Ollomo, un ancien transfuge du BDP-Gabon Nouveau. A ce trio s’ajouta un quatrième Monsieur du nom de Engone Akoughey, qui était basé à Paris et travaillait de longue date avec Monsieur Siméon Ekoga  à Paris dans l’infiltration des partis politiques d’opposition et la vente d’information au régime Bongo. Ces quatre personnages usurpateurs de prérogatives sont actuellement au Gabon en train de se présenter comme des membres responsables du BDP-Gabon Nouveau se ralliant au régime Bongo. Il n’en est heureusement rien. Ces messieurs, comme des mercenaires, se sont tout simplement vendus au régime Bongo en échange d’argent et de postes politiques.

– Le Congrès BDP de Bordeaux du 12 au 14 juin 2003 n’était ni une assise, ni un Congrès constitutif. C?était plutôt un meeting de travail du Conseil des cellules du BDP-Gabon Nouveau. Il ne s’agissait nullement, lors de ce Congrès, de discuter de la nomination ou de l’élection de qui que ce soit, vu que les nominations et les élections ne sont pas les prérogatives du Conseil des cellules. Par ailleurs, la Charte des membres du BDP définit le Conseil des cellules comme un organe consultatif dont les décisions sont soumises à l’arbitrage du Comité directeur et du Coordinateur. Il est donc techniquement et juridiquement impossible qu’un vote nominatoire, de défiance ou électoral ait été entrepris vu que de telles prérogatives ne sont pas celles du Conseil des cellules du BDP-Gabon Nouveau. On se demande alors sur quelle loi ou jurisprudence se seront basés Messieurs Ekoga et Okili pour se déclarer leaders d’un mouvement comme le nôtre. Il apparaît plutôt clair que Messieurs Ekoga et Okili-Boyer ont bien copié leur maître Omar Bongo, qui s’autoproclame président dans un pays où personne ne l’a élu à la magistrature suprême.

– Pire, pour aller avec ses complices soutirer des sous et des postes politiques à Omar Bongo, Monsieur Siméon Ekoga, avec la complicité d’autres membres exclus et de non-membres, s’est autoproclamé président du BDP-Gabon Nouveau alors qu’une telle fonction n’existe nulle part dans les textes de la Charte des membres de notre mouvement. La plus haute fonction juridiquement reconnue au sein de notre mouvement et clairement définie par la Charte des membres du BDP-Gabon Nouveau est celle de Coordonnateur.  Or, le Poste de Coordonnateur est actuellement occupé par le Dr. Daniel Mengara, fondateur du BDP-Gabon Nouveau.

– Le siège universellement reconnu de notre mouvement se trouve aux Etats-Unis dans le New Jersey. Il n’y a jamais eu au sein du BDP de direction européenne ou autre. En Europe, le BDP-Gabon Nouveau ne dispose que de cellules, la direction du mouvement ayant toujours été aux Etats-Unis. Ne peuvent donc venir d’Europe que des imposteurs.

– Messieurs Siméon Ekoga- Paul Okili-Boyer, Corneille Ollomo, Engone Akoughey et autres ne se sont donc présentés à Omar Bongo qu’en leur nom propre, et non au nom de notre mouvement. Les actes d’ignominie et de trahison qu’ils sont en train de commettre n’engagent en aucune façon notre mouvement.

– Nos représentants officiels à Libreville sont : Monsieur Hugues Bessacque, Président du Comité de Coordination Nationale et Ministre BDP du Transport, de l’Urbanisme, des Travaux Publics et de l’Aménagement du Territoire (actuellement en prison dans les géôles d’Omar Bongo) et le Dr. Prosper Edou, Vice-Président du Comité de Coordination Nationale et Ministre BDP de la Justice, du Droit Traditionnel et de l’Egalité devant la Loi). Par ailleurs, plusieurs autres Ministres du gouvernement de salut national en exil du BDP se trouvent actuellement en mission au Gabon, parmi eux le Dr. Bruno Ella, Ministre BDP de l’Education Nationale, chargé de la Fonction Publique, de la Formation et de l’Emploi. L?on se demande alors qui du BDP officiel fait partie de la délégation reçue à toutes pompes et tous frais payés par le régime Bongo. Tout ce que l’on voit dans le fameux groupe Ekoga c’est Siméon Ekoga (exclu), Ollomo (démissionné), Okili (exclu), Engone Engone Akoughey (non membre) et un certain nombre de plaisantins (Ambassadeur du Gabon à Paris, etc.) n’ayant jamais fait partie de notre mouvement. Omar Bongo aura donc été incapable de détruire notre mouvement.

– Le régime Bongo détient actuellement dans ses prisons cinq militants du BDP déférés au parquet pour « outrage au chef de l’état » et « trouble à l’ordre public ». Parmi les cinq militants, quatre ?Messieurs Brice Obanda, Gervais Amogo, Abdul Allogo Mintsa et Pascal Nkoulou?furent arrêtés dans la nuit du vendredi 4 juillet sans qu’il ne leur ait été donné l’opportunité d’assurer leur défense ou de contacter un avocat, et le cinquième, Hugues Bessacque (Président de la Coordination Nationale), fut interpellé le 11 juillet. Pourquoi Omar Bongo détient-il toujours les militants bédépistes dans ses prisons s’il est vrai que le BDP s’est rallié à lui?

– En dehors de l’exclusion de Messieurs Ekoga et Okili-Boyer, le BDP reste un mouvement intact. Aucun membre responsable connu du BDP-Gabon Nouveau, en dehors de Paul Okili-Boyer et Corneille Ollomo, tous exclus de notre mouvement pour traîtrise, n’a suivi Siméon Ekoga et Okili-Boyer. C?est donc en véritables cascadeurs et mercenaires politiques que Messieurs Siméon Ekoga, Paul Okili-Boyer, Corneille Ollomo, Engone Akoughey et les autres usurpent aujourd’hui des prérogatives de notre mouvement, vu qu’ils ont reçu près de 300 millions de F CFA d’Omar Bongo.

– Et mal en prendra à Omar Bongo, car il aura dépensé 300 millions de F CFA pour rien. Ni Siméon Ekoga, ni Paul Okili-Boyer ne pourront lui fournir quelqu’information que ce soit sur le BDP. Le BDP savait depuis un moment que Siméon Ekogo et Paul-Okili-Boyer étaient des taupes inflitrées eu sein de notre mouvement. Ils n’apporteront à Omar Bongo que des bouffonneries télévisées et rien qui puisse détruire ou compromettre les grands secrets ou projets du BDP-Gabon Nouveau. L?échec est donc total pour le régime Bongo puisque le BDP reste intact et continuera sa lutte jusqu’au démantèlement du bongoïsme au Gabon.

B. RAPPEL DES GRANDS PRINCIPES DE BASE DU BDP-GABON NOUVEAU

Pour éviter les confusions avec les divers aventuriers, opportunistes et cascadeurs politiques qui viennent au Gabon se remplir les poches en usurpant du nom du BDP-Gabon Nouveau, nous rappelons la vigilance à la population gabonaise. A nos compatriotes vivant au Gabon et à l’étranger, nous rappelons les grands principes de base qui définissent et ont toujours défini les actions et pensées du BDP-Gabon Nouveau. Toute personne se présentant à vous qui ne défendra pas ces principes de base ne peut être considérée comme faisant partie du BDP-Gabon Nouveau. Ces principes s’articulent comme suit :

– Le BDP-Gabon Nouveau pense que rien de bon ne peut se passer au Gabon tant qu’Omar Bongo sera au pouvoir. Nous posons donc comme préalable à toute solution aux problèmes économiques, politiques, sociaux et culturels du Gabon le départ immédiat et sans conditions d’Omar Bongo et de son régime du pouvoir.

– Le crédo du BDP-Gabon Nouveau est : « Bongo Doit Partir, par tous les moyens possibles ». Ceci veut dire que nous laissons à Omar Bongo le choix de la manière dont il veut quitter le pouvoir. S?il se veut démocrate, Omar Bongo pourra immédiatement quitter le pouvoir dans la paix et l’esprit de réconciliation nationale. Cependant, s’il s’entête à rester au pouvoir et à s’imposer au peuple par la force, les manipulations constitutionnelles, les arrestations et les menaces, Omar Bongo s’exposera à la colère destructrice des Gabonais qui n’en peuvent plus d’avoir été pris en otage pendant 36 ans.

– Aucune élection ne doit plus se tenir au Gabon tant qu’il n’y a pas eu réforme. Le BDP refusera de participer à toute élection organisée unilatéralement par le régime Bongo et fera tout ce qui est en son pouvoir pour boycotter et empêcher une telle élection par tous les moyens possibles. Au besoin, le BDP-Gabon Nouveau organisera lui-même des élections générales dignes de ce nom sur toute l’étendue du territoire national et appellera les partisans du changement de tous bords politiques à participer à cette élection, qui sera la première élection véritablement démocratique du pays.

– Le BDP-Gabon Nouveau ne reconnaît pas du tout la légitimité, ni l’autorité du régime Bongo. Nous pensons qu’Omar Bongo lui-même, qui n’a jamais été élu dans la transparence, est un président illégal dont le régime se doit d’être démantelé si les Gabonais veulent un jour mener des vies décentes sous la direction d’un régime dans lequel ils se reconnaîtront.

– Nous considérons le régime Bongo responsable du meurtre de tous les Gabonais qui meurent aujourd’hui de sous développement parce que dans leurs hôpitaux il n’y a pas de médicaments, tout cela parce que le régime Bongo détourne tout l’argent qui aurait pu servir à construire des hôpitaux, soigner et prévenir le SIDA, vacciner les enfants et assurer la santé pour tous au Gabon. Omar Bongo préfère donner 300 millions de F CFA à la clique Ekoga pour les corrompre, plutôt que d’acheter des médicaments pour les hôpitaux du pays.

– Nous pensons que le régime Bongo, en 36 ans de pouvoir sans partage, n’ a fait qu’apporter la misère à notre pays. Or, le BDP pense qu’il est possible au Gabon de faire en 5 ans ce que le régime Bongo n’a pas pu faire en 36 ans de pouvoir. Et c’est parce que le régime Bongo a détourné tous les biens du pays que le Gabon se retrouve aujourd’hui appauvri, sans espoir de retour.
– Le BDP et ses divers représentants s’interdisent de rencontrer ou de négocier avec Omar Bongo ou quelque membre que ce soit de son régime, sauf s’il s’agit de discuter des modalités de leur départ du pouvoir. Tout membre responsable du BDP sait donc qu’il ne peut et ne doit en aucun cas rencontrer Omar Bongo ou un représentant de son régime.

Ce sont là, chers compatriotes, les grands principes du BDP. Toutes personnes qui se présenteront à vous et qui ne respecteront pas ces principes de base ne sont pas du BDP et doivent être rejetées comme des imposteurs, des opportunistes et des traîtres ayant trahi la nation gabonaise pour quelques poignées de F CFA. Barrez le chemin à de tels personnages et continuez à soutenir le seul vrai mouvement d’opposition qui reste actuellement au Gabon, c’est-à-dire le BDP-Gabon Nouveau.

Apprêtons-nous donc, chers compatriotes, à défendre notre dignité en faisant comprendre à Monsieur Omar Bongo que, à un moment où des dictatures comme celle de Saddam Hussein tombent, le temps est venu pour lui de partir, nous n’accepterons pas de le laisser continuellement garder en prendre en otage notre pays, et nous sommes prêts à le reprendre en main par tous les moyens possibles.

Vive le Gabon.
Vive la nation gabonaise.
Vive la république.

Nous vous remercions.

Fait le 18 juillet 2003 à Montclair, New Jersey, USA

Comité Directeur

BDP-Gabon Nouveau

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