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Communiqué: Le BDP-Gabon Nouveau dément les déclarations publiées dans l’Union du 19-20 juillet 2003

Dans divers articles du quotidien national bongoïste l’Union du 19-20 juillet 2003, plusieurs mensonges orchestrés par le régime Bongo et les traîtres qui se sont vendus à lui ont été publiés qui n’ont aucun fond de vérité et ne reposent sur aucune logique autre que celle qui consiste à mener une campagne d’intoxication à l’encontre de notre mouvement. Nous mettons d’ailleurs le quotidien national l’Union au défi de publier entièrement ce démenti qui lui a été envoyé par fax aujourd’hui même samedi 19 juillet 2003.

La Direction du BDP-Gabon Nouveau, les Présidents de cellules, ainsi que les Ministres du Gouvernement de Salut National en exil tiennent à apporter les démentis suivants :

– L?UNION ET BONGO CLAMENT QUE LE BDP-GABON NOUVEAU EST DISSOUT : Omar Bongo rêve ou alors vit ouvertement à la télévision et devant tout le monde son fantasme de voir le BDP disparaître. Il n’y a jamais eu de dissolution du BDP-Gabon Nouveau. A aucun moment ne s’est tenu au sein de notre mouvement un meeting de dissolution du BDP-Gabon Nouveau comme le prétendent l’Union et son commanditaire Omar Bongo. Le Congrès BDP de Bordeaux du 12 au 14 juin 2003 n’était ni une assise du parti, ni un Congrès constitutif. C?était plutôt un meeting de travail du Conseil des cellules du BDP-Gabon Nouveau. La Charte des membres du BDP définit le Conseil des cellules comme un organe consultatif dont les décisions sont soumises à l’arbitrage du Comité directeur et du Coordinateur. Il est donc techniquement et juridiquement impossible qu’un vote nominatoire, de défiance, électoral ou de dissolution ait été entrepris vu que de telles prérogatives ne sont pas celles du Conseil des cellules du BDP-Gabon Nouveau qui s’est réuni à Bordeaux. A ce que nous sachions, toute la structure connue du BDP reste intacte et on se demande où l’Union a été chercher son information sur la dissolution du BDP. Il suffit de se rendre sur le site du BDP (https://www.bdpgabon.org) pour se rendre compte qu’en dehors de Siméon Ekoga (exclu du BDP pour traîtrise le 20 juin 2003), Paul Okili-Boyer (Exclu du BDP pour traîtrise le 10 juin 2003) et Corneille Ollomo (démissionné du BDP pour incompétence en janvier 2003), la structure du BDP est intacte et le BDP continue de fonctionner normalement. Le BDP-Gabon Nouveau reste donc toujours le mouvement qu’il a toujours été, un et indivisible dans sa détermination à travailler au démantèlement du bongoïsme au Gabon.

– L?UNION ET BONGO CLAMENT QUE LE BDP EST BASE EN FRANCE. Grossière et ridicule affirmation. Tout le monde sait que la Direction du BDP-Gabon Nouveau se trouve et a toujours été aux Etats-Unis. Les Gabonais savent depuis toujours que le BDP-Gabon Nouveau est un mouvement basé aux Etats-Unis et qui dispose de cellules de réflexion un peu partout dans le monde. Pour des raisons visibles aujourd’hui, le mouvement avait à sa création jugé utile, pour cause de protection et de nécessité de survie du BDP, de centraliser toute la logistique politique, matérielle, stratégique et financière du mouvement à partir des Etats-Unis, pays dans lequel les libertés individuelles et politiques sont mieux garanties et protégées qu’en France ou partout ailleurs, et où le régime Bongo ne jouit d’aucune considération particulière. D?ailleurs, sur le site du département d’état américain, le régime Bongo dans le rapport 2003 est décrit comme un régime dictatorial qui ne laisse pas beaucoup de libertés politiques à son peuple et gère tout d’une main de fer. La France s’étant souvent montrée complice du régime Bongo, l’Amérique devenait donc une terre d’asile naturelle puisque le BDP et tous les groupes politiques persécutés de par le monde y jouissent de protections constitutionnelles considérables. Le BDP-Gabon Nouveau n’a donc qu’une seule direction, et cette direction se trouve dans le New Jersey aux Etats-Unis. Il n’y a jamais eu de Direction européenne ou de Comité européen. Le BDP-Gabon Nouveau est doté de cellules individuelles en France, en Allemagne, en Angleterre, en Côte d’Ivoire, au Canada, aux USA,  et au Gabon. Les cellules du BDP en Europe ne sont pas regroupées sous une direction européenne. Elles fonctionnent sur la base d’un modèle individuel décentralisé, mais rendent directement des comptes à la direction américaine du mouvement, dont le Coordonnateur est le Dr. Daniel Mengara.

– L?UNION ET BONGO CLAMENT QUE SIMEON EKOGA ETAIT LE NUMERO 2 DU BDP. Cette affirmation n’est vraie que dans les rêves et fantasmes bongoliens. Le BDP-Gabon Nouveau n’a jamais eu de Numéro 2. Justement pour éviter que des aventuriers ne détournent le mouvement des ses idéaux, le BDP-Gabon Nouveau s’est organisé sur la base d’un modèle de cercles concentriques, et non hiérarchiques. La concentricité non hiérarchique du mouvement assurait donc que des opportunistes ne puissent, d’une part, utiliser le poids de leur poste pour casser le mouvement, et d’autre part, permettait de limiter l’accès à l’information stratégique. C?est ainsi que le mouvement a créé des cellules de réflexion qui, même si elles contribuaient à la structuration et consolidation politique et idéologique du mouvement, n’avaient cependant pas accès au type d’information stratégique qui aurait pu compromettre le mouvement. Ceci veut donc dire qu’en tant que chef de la cellule de Paris, Siméon Ekoga ne savait rien du BDP qui aurait pu mener à la révélation de ses structures secrètes. Il n’a donc pas grand-chose à donner à Bongo en dehors du honteux cirque politique auquel il se livre avec celui qui se dit aujourd’hui président du Gabon. Siméon Ekoga, en tant que chef de la cellule de Paris avant son exclusion ne pouvait non plus prétendre à des pouvoirs de numéro 2 puisque la gestion du pouvoir et de l’information au sein du BDP s’opère par cercles concentriques et non par hiérarchie. Par ailleurs, la Charte du BDP-Gabon Nouveau définit la direction du BDP-Gabon Nouveau comme un Comité Directeur dirigé par un Coordonnateur. Il n’y a donc pas au BDP de président ou de vice président, de numéro 1 ou de numéro 2, de direction européenne ou autre. Il y a uniquement un Coordonnateur qui est entouré par les membres du Comité Directeur, dont l’identité reste secrète et protégée. Le seul membre connu du Comité Directeur est le Dr. Daniel Mengara, qui assure la direction du mouvement et en Coordonne les activités. On ne sait donc pas sur quelle base Monsieur Siméon Ekoga se réclamerait président ou vice-président du BDP-Gabon Nouveau, vu que de tels postes n’existent pas. C?est donc là une usurpation de titre et un usage de faux sous la direction théâtrale d’Omar Bongo lui-même, obligé aujourd’hui de se transformer en maître des illusions et de la prestidigitation politique pour espérer détruire le BDP-Gabon Nouveau. L?acte est malheureusement démodé et les Gabonais ne sont plus dupes.

– L?UNION ET BONGO ONT PRESENTE AU PAYS DES FAUSSAIRES. Si l’Union avait été un journal sérieux, il aurait au moins été vérifier sur le site du BDP (https://www.bdpgabon.org) pour se rendre compte qu’Omar Bongo et son régime ont présenté au pays des faussaires se réclamant du BDP-Gabon Nouveau. Des journalistes comme Lin-Joël Ndembet ne font donc pas honneur à leur profession en se faisant le relais de ce type de campagne d’intoxication. En effet, ni Siméon Ekoga (exclu du BDP pour traîtrise le 20 juin 2003), ni Corneille Ollomo (démissionné du BDP pour incompétence en janvier 2003) ne faisaient plus partie de notre mouvement et ceci aurait dû sauter aux yeux de n’importe quel journaliste respectable. Pire, les autres personnages présentés par l’Union et la RTG, notamment Engone Akoughey, Roméo Husingha Birinda et Raymond Camille Inwen sont totalement inconnus du BDP et n’ont jamais été membre de notre mouvement. Présenter ainsi Roméo Husingha Birinda comme le représentant du BDP au Canada est hautement surprenant, vu que tous ceux qui visitent le site du BDP savent depuis toujours que le représentant du BDP à Montréal est le Dr. Brice Ongali.

– L?UNION ET BONGO ACCUSENT LE BDP DE HAINE TRIBALE ET DE VIOLENCE. Tous ceux qui visitent le site Internet du BDP ou lisent la pensée de notre mouvement savent que le BDP-Gabon Nouveau est tout, sauf un mouvement violent. Au contraire, le BDP-Gabon Nouveau essaie d’éviter à notre pays des violences en faisant comprendre aux acteurs politiques gabonais la nécessité de s’engager, dès maintenant, dans un dialogue national sincère dont le but serait de mettre en place, une bonne fois pour toutes, les bases saines d’une démocratie réelle et non manipulée. Notre site Internet et nos documents sont bourrés de propositions de révision constitutionnelle, de réforme politique et économique, de dialogue et de réconciliation nationale qui auraient pu, si Omar Bongo le désirait, mener à la consolidation de la démocratie au Gabon. Or, le refus répété du régime Bongo de démocratiser le Gabon, les arrestations arbitraires de nos membres encore en prison, les brimades politico-économiques des opposants et les modifications unilatérales de la constitution gabonaise par le régime Bongo, sont autant d’indications que le régime Bongo ne veut pas la paix au Gabon et se transforme de plus en plus en une dictature déclarée qui préfère la guerre à la réconciliation nationale. Le BDP en conclut donc que rien de bon ne peut plus se passer au Gabon tant que Bongo est au pouvoir, vu que cela fait 36 ans que ce régime refuse le changement et la transparence démocratique, préférant s’accrocher au pouvoir sans se soucier aucunement des souffrances quotidiennes des Gabonais. S?attaquer donc à Bongo n’est ni l’expression d’une haine tribale, ni un appel à la violence. Bongo n’est pas l’état gabonais. S?attaquer à Bongo c’est s’attaquer à la source du problème gabonais, vu que c’est Omar Bongo qui refuse de démocratiser le Gabon et qui attise les haines tribales en mettant les Gabonais les uns contre les autres, contredisant ainsi ses déclarations d’unité nationale. Un président démocrate n’arrête pas des Gabonais parce que des Gabonais disent que « Bongo Doit Partir ». « Bongo Doit Partir » est un thème politique comme un autre et tout Gabonais devrait se sentir libre de mener une campagne politique sur un tel thème s’il pense que Bongo ne fait pas le travail que les Gabonais attendent. Un président responsable ne marchande pas les fêtes de l’indépendance alors que son peuple vit dans la misère et meurt de SIDA. Un président responsable ne fait pas du théâtre sur les écrans de la télévision nationale pour présenter à la nation des supposés opposants ralliés à qui il a donné 300 millions de F CFA d’argent du peuple pour aller chanter le Mvett selon Saint Bongo dans les médias d’état à la solde du pouvoir. S?il y a donc violence au Gabon, cette violence se voit dans la dictature de l’arbitraire que le régime Bongo est en train d’instaurer chez nous. Cette violence est celle qui met en prison les Gabonais pour opinion politique ; cette violence c’est celle qui change unilatéralement la constitution du pays sans s’en référer au peuple ; cette violence c’est celle qui donne les 300 millions de francs CFA du peuple à quatre individus pour leur faire chanter le Mvett bongoïste alors que ces 300 millions auraient pu payer les médicaments dont le pays a besoin. Voilà pourquoi le BDP dit : « Bongo Doit Partir », car c’est de cette seule façon que notre peuple retrouvera sa dignité, dans un esprit de paix, de progrès, d’unité et de réconciliation nationale.

APPEL A LA NATION

Nous appelons donc encore une fois le peuple gabonais à la vigilance. De nombreuses personnes se présenteront à vous au nom du BDP, mais méfiez-vous. Le BDP-Gabon Nouveau ne renoncera jamais à ses idéaux de changement au Gabon. Le BDP-Gabon Nouveau est un mouvement de patriotes gabonais qui pensent aujourd’hui que « trop, c’est trop » et que « Bongo Doit Partir , pour la construction d’un Gabon nouveau ». Ainsi, quand quelqu’un se présentera à vous, posez-lui toujours la question de savoir s’il connaît et défend les 10 grands principes de base de notre mouvement. Ces 10 principes de base sont :

1) Rien de bon ne peut plus arriver au Gabon tant qu’Omar Bongo est au pouvoir. Si Omar Bongo n’a pas pu réformer et développer le Gabon en 36 ans, ce n’est pas dans les 5 ou 10 ans qu’il lui reste à vivre qu’il va le faire. Tout ce que dit Bongo aujourd’hui doit être rejeté comme nul et non avenu.

2) La condition préalable à tout changement positif et réel au Gabon passe avant tout par le départ d’Omar Bongo et de son régime du pouvoir, puisque ce régime est incapable de se démocratiser et a été incapable de développer le Gabon en 36 ans. Le BDP se doit donc de rechercher le départ du régime Bongo du pouvoir par tous les moyens possibles.

3) Omar Bongo n’est pas excusable et la faute du désastre gabonais ne peut être rejetée sur son entourage. Quand votre chien mord l’enfant du voisin, on vous tient responsable de l’acte de votre chien. Or, Omar Bongo laisse les « chiens » de son régime « mordre » les Gabonais en toute impunité. Il se fait donc ainsi le complice de leurs crimes, crimes qui s’ajoutent aux siens propres. Omar Bongo est donc le premier criminel du Gabon et doit être tenu responsable de la débâcle et de la déchéance politique, économique, sociale et culturelle de notre pays.

4) Aucune élection ne doit se tenir au Gabon tant qu’il n’y a pas eu de réelles réformes et aucun Gabonais ne doit plus se rendre aux urnes pour voter dans des élections organisées par le régime Bongo. Mieux, tout gabonais patriote devra, le moment venu, tout faire pour non seulement boycotter, mais aussi empêcher la tenue de toute élection organisée unilatéralement par le régime Bongo et ses complices de la convivialité. Quand le moment sera venu, le BDP et tous les partisans du changement organiseront eux-mêmes des élections dignes de ce nom au Gabon.

5) Les Gabonais doivent rejeter avec force toute idée de refondation proposée par le régime Bongo. Si le régime Bongo n’a pas pu se « refondre » en 36 ans, il ne pourra pas le faire en l’espace d’un meeting politique. On ne doit plus faire confiance à ce régime. La seule idée valable au Gabon aujourd’hui est l’idée d’une véritable réforme décidée par le peuple gabonais au travers d’une conférence nationale souveraine qui, seule et en consultation avec le peuple, pourrait réviser la constitution et réformer le système politique gabonais de manière durable, consensuelle et progressiste. Quand le moment sera venu, le BDP et tous les partisans du changement se chargeront d’organiser une conférence nationale digne de ce nom qui décidera, une bonne fois pour toutes, de l’avenir du pays dans un esprit de réconciliation nationale.

6) Le BDP ne reconnaît pas la légitimité de l’Etat Bongo. Nous considérons qu’Omar Bongo n’a jamais gagné d’élection au Gabon, qu’il est donc un président illégal et illégitime, et que nous sommes au Gabon dirigé par un dictateur qui s’est imposé à notre peuple pendant 36 ans, dictateur qui aujourd’hui fait tout pour devenir le roi du Gabon et mourir au pouvoir tout en s’assurant que ses enfants et complices continueront sa tache de destruction permanente de la nation gabonaise. Omar Bongo est un dictateur féroce pire que Saddam Hussein. Son régime devra donc être démantelé par tous les moyens possibles si le Gabon veut un jour retrouver sa dignité.

7) Aucun membre du BDP n’est autorisé à rencontrer dans un cadre politique ou négocier quoique ce soit avec Omar Bongo ou un représentant de son régime sans l’accord de la direction américaine du BDP-Gabon Nouveau. Toute personne qui rencontrerait ou pactiserait avec Omar Bongo ou son régime ne peut être vue comme un membre du BDP et doit être considérée comme un traître ayant vendu la nation gabonaise à Omar Bongo.

8) Le BDP-Gabon Nouveau est un et indivisible, tout comme est une et indivisible la nation gabonaise. L?idéal du BDP, c’est le bien-être du Gabon et de tous les Gabonais, quelque soit leur appartenance politique, économique, raciale, sexuelle ou ethnique. Le BDP défend avec force l’idée de l’unité nationale dans un cadre qui permette à chacun de nos citoyens de s’épanouir et de rechercher librement et sans entrave le bonheur et le bien-être.

9) Le BDP-Gabon Nouveau soutient que Bongo et son régime sont la cause du sous-développement au Gabon et qu’ils ont intentionnellement maintenu le Gabon dans un état de privation multiforme afin d’assouvir les rêves de puissances et d’enrichissement de quelques familles. Ils ont ainsi transformé l’état gabonais en état mafia et menti aux Gabonais en leur disant que les caisses de l’état sont vides. Le BDP dit que c’est faux. Il y a encore assez d’argent au Gabon pour faire en 5 ans ce que le régime Bongo n’a pas pu faire en 36 ans de pouvoir sans partage.

10) Le BDP-Gabon Nouveau refuse la corruption et la trahison, car la corruption est un crime. Quand un responsable politique abandonne ses idéaux politiques pour prendre les 300 millions que lui donne Bongo pour le faire taire, ce responsable a pris l’argent qui aurait pu servir à sauver la vie des Gabonais. Donc, quand un enfant meurt de paludisme parce qu’il n’y a pas de médicaments à l’hôpital ou de dispensaire dans son village, on doit conclure que c’est Omar Bongo et ses complices corrompus qui l’ont tué. Quand un Gabonais meurt dans un accident de voiture parce que les routes gabonaises sont mauvaises, on doit conclure que c’est Omar Bongo et ses complices corrompus qui l’ont tué. Quand une Gabonaise meurt de stress, parce qu’elle n’arrive pas à trouver du travail à cause de la mauvaise gestion et des détournements de fonds du régime Bongo, on doit conclure que c’est Omar Bongo et son régime de corrompus qui l’ont tuée. Quand une jeune fille de 12 ans est obligée de se prostituer pour survivre dans un pays comme le Gabon où le revenu par habitant est supérieur à celui de la Chine, alors on doit conclure qu’Omar Bongo et ses complices sont responsables de cette déchéance. La corruption est donc un crime car elle détourne l’argent du pays et animalise les Gabonais. Et quand Bongo donne 300 millions aux opposants pour les corrompre, il condamne les Gabonais à mort.

Ce sont donc là, chers compatriotes, les grands principes de patriotisme qui doivent toujours guider la démarche des bédépistes. Il ne s’agit plus aujourd’hui de se compromettre, mais de construire. Si Bongo ne veut pas construire, il doit être mis en quarantaine par nous tous, Gabonais. Le travail de libération du pays nous incombe à tous. Ce ne sera pas les étrangers qui viendront nous libérer, mais nous-mêmes. Refusons donc aujourd’hui la corruption, la traîtrise et les compromissions qui condamnent notre pays au calvaire bongoïste. Embrassons la réforme, même si pour cela nous devons faire la révolution. Le BDP restera fidèle à lui-même, c’est-à-dire patriote et incorruptible. Toute personne qui se réclame du BDP en pensée ou en action doit être capable de soutenir et de défendre les 10 principes de base du BDP et défendre notre pays contre l’agression bongoïste. Si, donc, une personne se présente à vous en tenant des discours contraires ou des discours convivialistes, c’est que cette personne n’est pas du BDP ou alors c’est que cette personne s’est faite acheter par le régime Bongo. Il vous faut donc vous méfier de cette personne et de toujours rappeler à tous les 10 principes qui guident notre action patriotique.

Pour finir, nous dirons que des journalistes payés par Omar Bongo comme Lin-Joël Ndembet devraient avoir honte de se faire le relais d’un régime aussi bestial que celui d’Omar Bongo. Un régime qui ne recule devant rien pour corrompre, assassiner, emprisonner, voler, brimer et détruire le Gabon dans son âme et dans son corps. En tant que citoyens payés par les impôts du contribuable gabonais, les journalistes de l’Union se doivent à un devoir de neutralité républicaine et de faire des reportages qui tiennent la route de par leur sérieux et leur profondeur. Le théâtre bongoïste dont le quotidien national l’Union, un organe étatique, se fait honteusement le relais intoxicateur aujourd’hui n’honore aucunement le journalisme dans notre pays.

Vive le Gabon.

Vive le peuple gabonais.

Vive la nouvelle république.

Fait le samedi 19 juin 2003 à Montclair, New Jersey, USA

Pour le Comité Directeur, le Gouvernement de Salut National en exil et l’ensemble des organes et membres du BDP-Gabon Nouveau

Dr. Daniel Mengara

Coordonnateur

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