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Réaction du porte-parole du Mamba : Au Gabon, la seule personne subversive à censurer, c’est Omar Bongo

(Montclair, New Jersey, USA – 3 mars 2006) – Dans le cadre de son but avéré d’empêcher tout débat contradictoire au Gabon, Omar Bongo, par le biais du CNC, vient de prendre la dangereuse décision d’interdire à la population gabonaise l’accès aux sites du BDP-Gabon Nouveau et de sa branche armée, Le Mamba (https://www.bdpgabon.org et https://www.lemamba.org), sites que le régime Bongo juge  » subversifs « .

Le Mamba, au nom du peuple gabonais et du BDP-Gabon Nouveau, condamne vivement cette folie.

Cette décision inédite dans la précaire et hésitante histoire d’Internet au Gabon est lourde de conséquences pour le devenir démocratique de notre pays et confirme la dérive dictatoriale d’un régime aux abois qui se sait désavoué à la fois par la communauté nationale et internationale suite à la  » brillante victoire  » (dixit Chirac) d’Omar Bongo lors des élections présidentielles frauduleuses de novembre 2005.

Cette décision confirme également l’état de paranoïa dans lequel vit le régime Bongo depuis que le BDP-Gabon Nouveau a annoncé sa transformation en mouvement de libération nationale et la création du Mamba, sa branche armée.

La fébrilité et le ridicule du régime Bongo face aux préparatifs insurrectionnels du Mamba sont clairement démontrés dans les raisons que le président du CNC, François Engongah Owono, avance pour justifier la censure des sites BDP. En effet, dans ses déclarations à l’AFP le 28 février 2006, François Engongah Owono accuse Le Mamba d’être un mouvement terroriste  qui appelle, sur  son site,  » à agresser ou éliminer les Français au Gabon « .

Rien de plus mensonger.

Tous ceux qui visitent le site officiel du Mamba (https://www.lemamba.org) depuis son ralliement au BDP-Gabon Nouveau le 9 décembre 2005 savent qu’à aucun moment Le Mamba, depuis cette date, n’a appelé à agresser qui que ce soit parmi les étrangers qui résident au Gabon ou visitent notre pays. Au contraire, Le Mamba dit clairement dans sa liste de fatwas, notamment dans sa Fatwa 3, que  » Notre combat ne peut porter atteinte ni aux étrangers résidant au Gabon ou visitant le Gabon, ni à leurs biens. Ainsi, ni les Français, ni les occidentaux, ni les autres étrangers vivant au Gabon ou visitant le Gabon (Africains, Asiatiques, Arabes, diplomates, hommes d’affaires, touristes, etc.), ni leurs biens, ne peuvent être la cible des combattants de la liberté du Mamba. Les combattants de la liberté ne peuvent faire preuve d’aucun acte de xénophobie et doivent, partout où ils le peuvent, protéger les étrangers dans le respect des principes édictés dans l’appel aux étrangers du Gabon lancé par le BDP-Gabon Nouveau; aucune mission ne sera autorisée si elle risque de causer des dommages collatéraux touchant aux étrangers ou à leurs biens.  »

Ailleurs sur son site, Le Mamba ajoute clairement que « ? nous ne pourrons jamais assurer le développement du Gabon sans la participation effective des Français et autres étrangers qui aujourd’hui participent à la vie économique de notre pays  » et que  » Le devoir premier du Mamba, maintenant qu’il s’est intégré au BDP-Gabon Nouveau en tant que branche armée, sera avant tout d’assurer la sécurité des personnes et des biens, y compris des Français et de tous les étrangers qui vivent au Gabon.  »

On comprend donc que dans sa fébrilité, le régime Bongo essaie très maladroitement d’utiliser les Français comme boucliers en tentant de créer chez eux un sentiment anti-BDP et anti-Mamba. Malheureusement pour le régime Bongo, les Français savent lire leur propre langue. La France ne viendra donc pas à son secours et cette maladroite propagande ne peut que conforter Le Mamba dans son désir de mettre ce régime hors d’état de nuire.

Comme l’a dit le Dr. Daniel Mengara lors de son interview du 1er mars 2006 sur la Voix de l’Amérique, le combat du BDP-Gabon Nouveau et de sa branche armée n’est pas un combat terroriste, mais bel et bien un combat de libération nationale, et à ce titre ne vise que le régime Bongo.

Le Mamba rassure donc non seulement les Français, mais également tous les étrangers qui visitent notre pays ou qui y résident. Il réitère ici que, conformément à l’idéologie du BDP-Gabon Nouveau et de son président, le Dr. Daniel Mengara, les étrangers du Gabon sont chez eux dans notre pays et nous comptons bien, une fois le régime Bongo évincé, cultiver avec les étrangers du Gabon des rapports de fraternité qui feront de tous des acteurs privilégiés du développement optimal de notre pays, pour le bien du plus grand nombre.

La décision du CNC ne peut cependant tromper personne : de par l’impossibilité de bloquer l’accès à toutes les centaines de milliers de sites pornographiques qui existent sur Internet de par le monde, on comprend vite que cette décision ne concerne nullement les sites pornographiques dont se repaissent d’ailleurs avidement les membres du régime eux-mêmes et toute l’administration publique gabonaise, mais bel et bien, et uniquement, les sites du BDP-Gabon Nouveau et de sa branche armée, Le Mamba.

Que l’on ne s’y trompe donc pas. Cette décision d’interdire aux Gabonais l’accès aux sites  » subversifs  » du BDP-Gabon Nouveau n’est pas un fait isolé. C’est une décision qui rejoint celle qui, en septembre 2005, fut communiquée par Omar Bongo lui-même aux médias à son retour du sommet mondial de l’ONU à New York. En effet,  à cette époque, Omar Bongo avait décidé que les opposants gabonais ne recevraient plus de passeport de la part de l’état.

Ce que ni les médias, ni les Gabonais ne savaient à l’époque est que cette décision de Bongo ne concernait nullement les opposants implantés au Gabon comme Zacharie Myboto ou Pierre Mamboundou, mais bel et bien, et uniquement, le Dr. Daniel Mengara, à qui Omar Bongo avait décidé de bloquer l’accès au Gabon pour, d’une part, éviter qu’il n’aille y semer le trouble en période électorale, et d’autre part, pour le punir pour son arrogance. En effet, durant l’été 2005, Omar Bongo avait secrètement envoyé son fils Anicet Bongo par deux fois aux Etats-Unis pour tenter de rencontrer le Dr. Mengara et essayer de le pousser à rencontrer Omar Bongo lors du sommet mondial de l’ONU prévu pour septembre 2005. Malheureusement pour Anicet Bongo, le Dr. Mengara refusa non seulement de le rencontrer, mais organisa également, en septembre, une manifestation anti-Bongo devant le siège de l’ONU à New York alors que le sommet mondial battait son plein. Piqué au vif et rendu furieux par cette double humiliation, le dictateur gabonais décida que tant qu’il serait vivant, le Dr. Daniel Mengara ne mettrait jamais les pieds au Gabon. Et la seule manière de le bloquer hors du pays consistait à refuser de lui délivrer son passeport gabonais. Au jour d’aujourd’hui, le Dr. Daniel Mengara est donc, par ce refus, interdit de séjour au Gabon et forcé à l’exil.

Malheureusement, les journalistes du monde, qui ne savaient pas les dessous de cette histoire de passeports, crurent faussement que cette décision de Bongo de ne plus délivrer de passeports aux opposants concernait Zacharie Myboto. Ce que les journalistes ne savaient pas c’est que cette déclaration de Bongo était en fait le message codé du dictateur à l’encontre du Dr. Mengara, message dans lequel il le  » punissait  » publiquement pour son arrogance et ses crimes de lèse-majesté.

La mesure de censure Internet que le CNC vient de prononcer à l’encontre des sites du BDP-Gabon Nouveau et du Mamba, sa branche armée, vient donc tout simplement confirmer le désir de Bongo de bâillonner à tout jamais le BDP-Gabon Nouveau. Il espère, par cette censure, réussir à faire enfin taire le mouvement après que la corruption des membres et les tentatives de scission commanditées par le régime ont échoué. 

Comme tout régime totalitaire, celui qui sévit actuellement au Gabon est très allergique aux critiques. Ainsi, depuis l’avènement du multipartisme au Gabon en 1990, Omar Bongo et ses amis n’ont ménagé aucun effort pour empêcher tout débat contradictoire au Gabon : arrestations  arbitraires, tortures, éliminations physiques, corruption, fraude électorale et censure font partie de l’interminable liste de pratiques malsaines dont use le régime pour museler la vraie opposition à l’intérieur du pays comme à l’étranger.

Cette décision de censure des sites du BDP-Gabon Nouveau et du Mamba, sa branche armée, conforte donc plus que jamais le BDP-Gabon Nouveau dans sa croyance que rien de bon ne peut plus arriver au Gabon tant qu’Omar Bongo est au pouvoir.

Car, plutôt que de répondre aux besoins urgents de développement des Gabonais à un moment où 80% de notre peuple vit en dessous du seuil de pauvreté, le régime Bongo préfère se livrer à des gesticulations dictatoriales qui montrent bien à l’opinion nationale et internationale l’insensibilité d’Omar Bongo face au calvaire des Gabonais et, partant, son incapacité à gouverner le Gabon.

Après trente-huit ans d’humiliations, de misères et de précarités animalisantes, et dix-sept ans de tentatives de démocratisation avortées, le peuple gabonais, au travers du Mamba, s’est enfin doté d’un outil de résistance, d’autodéfense et de libération nationale. Cet outil, qui n’a d’autre objectif que la libération du peuple gabonais des quarante ans de dictature d’Omar Bongo, n’est ni hors la loi, ni subversif. La seule entité subversive et hors-la-loi au Gabon est le régime Bongo. A ce titre,  la seule personne subversive et hors-la-loi à censurer au Gabon, c’est Omar Bongo.

Le Mamba, au nom du peuple gabonais et du BDP-Gabon Nouveau, réitère donc ici son appel à l’insurrection généralisée et invite les patriotes de tous bords à rejoindre ce mouvement pour la libération nationale immédiate du Gabon, afin de censurer, une bonne fois pour toute, le régime hors la loi et subversif des intérêts gabonais qu’est le régime Bongo. Rendons le Gabon ingouvernable et faisons du septennat volé d’Omar Bongo un enfer.

Notre combat est justifié, et notre révolte, naturelle.

Vive le Gabon, vive la nouvelle république.

Fait le 3 mars 2006 à Montclair (New Jersey, USA)

Curtis Fortuné BEZAUNA MABIKA
Porte-parole du BDP-Gabon Nouveau délégué auprès du Mamba, Chargé des Missions et de la Communication militaire

Ampliations :

– Dr. Daniel Mengara, Président du BDP-Gabon Nouveau
– Comité Directeur, BDP-Gabon Nouveau
– Directoire militaire, Le Mamba
BDP-Gabon Nouveau
P.O. Box 3216 TCB
West Orange, New Jersey 07052
USA
Tel: 973-447-9766 / 973-655-5143
Fax: 973-447-9766 / 973-655-7909
Site politique: https://www.bdpgabon.org
Site militaire: Le Mamba (https://www.lemamba.org)

Le BDP-Gabon Nouveau (« Bongo Doit Partir, pour la Construction d’un Gabon Nouveau ») est un mouvement politique gabonais de libération nationale en exil basé dans le New Jersey aux Etats-Unis. Le BDP-Gabon Nouveau (https://www.bdpgabon.org) recherche la suppression du régime Bongo et le départ d’Omar Bongo du pouvoir par tous les moyens possibles. Le Mamba (https://www.lemamba.org) en est la branche armée.

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