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Réaction du Porte parole politique du BDP-Gabon Nouveau: Un roitelêt négrillon comme Omar Bongo n’a pas la capacité de diriger un pays comme le Gabon

Non! Monsieur Albert Bernard Bongo,
 
La France qui est une démocratie mûre de plusieurs siècles ne veut plus se faire manipuler par les mensonges d’une dictature fossilisée comme la vôtre. Vous êtes devenu pour les nouvelles générations africaines un embarrassant fossile d’un autre temps. Et la France ne veut plus traîner à ses pieds le boulet encombrant que vous représentez.

Vous aurez donc beau vous baigner dans la boue mensongère de vos gris-gris et aligner vos tours de prestidigitation mal pensés, les Français ne sont plus dupes; ils ont la liste des dictatures d’Afrique à faire choir et vous en faites partie. Vous représentez tout simplement la honte de l’Humanité.
 
Attention, Monsieur Bongo. Prenez garde. Nous ne nous laisserons pas faire. Les Gabonais non plus.

Vous et vos sbires de la dernière valse ministérielle voulez faire passer le BDP-Gabon Nouveau pour un mouvement politique subversif, terroriste et xénophobe. Bien !
 
Vous voulez faire porter au BDP-Gabon Nouveau votre fardeau des pians en usant, une fois de plus, des failles de l’éducation sans vertu que vous avez reçue de vos parents ; c’est-à-dire mensonge et manipulation des émotions. Bien!

Mais détrompez-vous. Ni les Français que vous essayez de manipuler, ni le BDP-Gabon Nouveau ne sont surpris qu’un dictateur comme vous ait essayé, encore une fois, de tromper l’opinion internationale. Mais dans votre folie autocratique, vous vous mettez à fantasmer en croyant qu’un roitelêt nègre d’une autre époque comme vous, assis sur le trône d’une dictature décrédibilisée comme la vôtre, peut piloter une démocratie occidentale comme la France en lui faisant croire que le BDP-Gabon Nouveau serait une organisation terroriste appelant à la destruction des Français au Gabon et qu’Omar Bongo serait un innocent président qui ne se soucie que du bien de son peuple!

Avez-vous au moins, Monsieur Bongo, lu le rapport 2005 du département d’état américain sur votre régime et son bilan en matière de respect et défense des droits humains’

Ce rapport publié le 28 février 2005 est sans équivoque quand il affirme que:

« Le Gabon est une république dominée par une présidence forte. Le Parti Démocratique Gabonais (PDG) est au pouvoir depuis 1968 et a réduit les choix politiques des Gabonais. (?) Le corps judiciaire est marqué par l’inefficacité et est sujet à l’influence gouvernementale.  (?) Le record des droits de l’homme du gouvernement est resté médiocre ; malgré des améliorations dans certains domaines, des problèmes demeurent. Le gouvernement a continué à limiter la capacité des citoyens à changer leurs dirigeants. Les forces de sécurité battent et torturent parfois les prisonniers et autres détenus et les conditions de détention demeurent rudes, tandis que les forces de sécurité dispersent parfois violemment les manifestations. Les arrestations et détentions arbitraires ont continué à constituer un problème. Les autorités de manière routinière ont continué à porter atteinte à la vie privée des citoyens. Le gouvernement a continué à restreindre la liberté de la presse et la liberté de se déplacer. Les violences et la discrimination sociale contre les femmes et les étrangers d’origine africaine demeurent un problème, tout autant que la travail forcé, le travail des enfants et en particulier le traffic des enfants»

Un verdict sans appel des Américains qui confirme le régime au pouvoir au Gabon comme un régime véritablement terroriste.
 
La bassesse de cette approche qui consiste à vouloir donner à notre mouvement une image qui vous sied plutôt à merveille en dit donc long sur les valeurs qui sont les vôtres depuis 40 ans. Ayant échoué dans vos multiples tentatives de corruption et de destruction du BDP-Gabon Nouveau, vous espérez maintenant que ce soit la France qui le fasse pour vous et vous l’appelez à votre secours. Et votre argument est tout trouvé: pour faire taire le BDP-Gabon Nouveau et ainsi priver les Gabonais de leur droit à l’information, vous évoquez le caractère subversif et anti-français du BDP-Gabon Nouveau, caractère que vous essayez maladroitement de fabriquer de toutes pièces dans votre laboratoire croulant du bord de mer.

Mais le BDP-Gabon Nouveau va vous renvoyer à votre creux en vous démontrant a repugnantibus qu’au sein de notre mouvement, il y a des Français qui aiment le Gabon et des Gabonais qui aiment la France. Ils ne veulent plus que ni leur France ni leur Gabon ne soient traités comme « les moutons noirs » de la démocratie dans le monde parce que la France aurait soutenu de vieux dictateurs africains de la diabolique trempe de Bongo Ondimba.
 
En Afrique, Monsieur Bongo, vous qui vous dites « sage » devriez savoir que le moineau est un oiseau particulier à cause de sa mémoire labile et étique. Un oiseau qui oublie tout, y compris ses propres oisillons, trahit par ce caractère sa nature animalière et inhumaine. Et donc, en traitant le BDP-Gabon Nouveau de mouvement terroriste, subversif et xénophobe, Omar Bongo et son CNC manioc montrent les limites de leur caractère. Ils ont oublié les principes humains pour lesquels le BDP-Gabon Nouveau se bat depuis 7 ans, principes qui appellent à l’instauration de l’état de droit et du progrès pour tous dans notre pays. Ont-ils au moins lu et essayé de comprendre les multiples écrits de notre mouvement, y compris les multiples lettres ouvertes du BDP-Gabon Nouveau aux autorités de plusieurs pays démocratiques de l’occident, en l’occurrence la France ?
 
Si vous ne l’avez pas encore compris, Monsieur Bongo, l’inventaire fait de votre piètre action à la tête du Gabon depuis 40 ans conclut ceci: l’animal, c’est vous; le subversif, c’est vous; le xénophobe, c’est vous; le terroriste, c’est encore vous.

Référez-vous encore une fois au rapport du département d’état américain mentionné plus haut: vous y trouverez tous les ingrédients permettant de décrire votre régime comme un régime terroriste, subversif des libertés et droits humains, traffiqueur d’enfants et xénophobe.

Et voici, Monsieur Bongo, au cas où vous ne le sauriez pas, ce que le monde entier sait de vous:

Bongo, le criminel : il suffit de rappeler les taux d’espérance de vie au Gabon, ou d’énumérer le nombre de Gabonais qui meurent de maladies curables (paludisme, diarrhées ?) chaque jour, pendant que Bongo et ses complices se font tranquillement soigner dans de vrais hôpitaux en occident. Criminel aussi quand on énumère les opposants d’opinion que Bongo a physiquement ou moralement assassinés. Au Gabon, plus de 161.000 Gabonais mourront inutilement de misères au cours des sept prochaines années si Omar Bongo finit ce nouveau mandat volé. Des Gabonais qui meurent à cause de l’irresponsable gestion qu’Omar Bongo fait du Gabon. Un vrai génocide.
 
Bongo, le pilleur : il suffit de lire la presse internationale pour se demander d’où Omar Bongo tient toute sa fortune ? Alors que nous le savons issu d’un père et d’une mère plus que pauvres et illettrés, par quel miracle ont-ils pu laisser autant de milliards de francs « en héritage » à un fils aussi incompétent, inculte et criminel ? Omar Bongo, sa famille et ses complices ont dépouillé le Gabon de ses richesses à des fins personnelles, s’achetant des yacht privés, des villas et autres biens sur le dos du contribuable gabonais, à l’image des deux yachts achetés par Omar Bongo et Ali Bongo pour la somme de 20 millions d’Euros, soit près de 13,5 milliards de F CFA. Pire, la dette totale d’Air Gabon s’élève à 50 milliards de francs CFA, pourtant, Omar Bongo préfère tuer la compagnie Air Gabon pour s’acheter un Airbus A340 VIP personnel dont le coût s’élève à 90 millions de dollars, soit 51 milliards de francs CFA. Mais qu’importe pour Bongo, de savoir que l’argent qu’il détourne pour s’acheter cet Airbus pourrait totalement éponger la dette d’Air Gabon et qu’il vaut mieux pour le Gabon que Bongo voyage par des avions d’Air Gabon que par des avions privés, comme la majorité des présidents africains. Que vaut pour Bongo l’idée que la vente d’Air Gabon ne se justifiait même pas puisque son problème était connu: mauvaise gestion et dettes causées par le refus de la famille Bongo de payer ses billets. Pour sauver Air Gabon, il fallait seulement que Bongo et sa clique apprennent à payer leurs billets comme tout le monde. A la fin, à cause du pillage de l’état orchestré par Bongo, sa famille et ses complices au sein du régime, les indicateurs de développement socio-économique du Gabon sont au rang de la honte.
 
Bongo, le dictateur : il suffit de compter le nombre de fois qu’il a falsifié et bravé la constitution de son pays, juste pour satisfaire son ego et ses lubies, les foucades de sa famille et de ses multiples maîtresses. Et voilà pourquoi la Gestapo de son régime a peur de la vérité qui sort de la critique véhiculée par des mouvements comme le BDP-Gabon Nouveau. Récemment, à la fin du mois de janvier 2006, le fils biaffrais de Bongo, ministre de la défense, a dépêché des espions au domicile du Docteur ELLA à la SNI d’Owendo à Libreville. Le Docteur ELLA, Porte parole du BDP-Gabon Nouveau pour les affaires politiques, devait se rendre à l’enterrement de son frère décédé au Burkina Faso à cause du manque de prise en charge de sa maladie par l’état alors qu’il était en stage officiel au Burkina, et donc à la charge de son pays. Le Docteur ELLA ayant raté son vol entre Bordeaux et Paris n’a donc pas pu continuer jusqu’à Libreville. Croyant toujours que le Docteur ELLA viendrait, une harde des hommes à tout faire de Bongo et de ses complices ont défilé en vain au domicile du Docteur ELLA. La bande du dictateur est même allée jusqu’à corrompre un de ses anciens collègues de Médecine, lequel devait user de ce lien pour soutirer des informations auprès de la famille du Docteur ELLA. Il était question de faire arrêter le Docteur ELLA. Pourquoi?

Omar Bongo a fait incarcérer arbitrairement pendant 48h l’ancien directeur du Transgabonais, Monsieur Ndong-Sima, sans motif, sans être prévenu d’un quelconque délit qu’il aurait commis, et ce, à la veille de sa réélection truquée de novembre 2005.  Après 48h de son arrestation, les agents de police judiciaire, inféodés au dictateur, et donc manioc, viennent lui signifier simplement qu’après vérification de son dossier, il était relaxé par manque d’éléments à charge dans son dossier. D?autres sont encore détenus à nos jours avec comme seul élément à charge leur désir de la démocratie. Par exemple, cela fait maintenant trois mois que 14 Gabonais sont arbitrairement incarcerés par Omar Bongo pour avoir osé user de leur droit à la libre expression, c’est-à-dire se rendre à un meeting politique supposé autorisé par l’existence légale même de ce parti, qui de surcroit venait de participer à une élection présidentielle nationale. Ainsi, Bongo se permet de faire arrêter arbitrairement des citoyens sans qu’ils n’aient enfreint à quelque loi que ce soit et de les molester sans motif. Bongo peut se permettre d’humilier un père de famille, de l’arrêter devant ses enfants et son épouse sans qu’il n’ait commis de délit. C?est ça la justice au pays de Bongo? Quelle honte !

Et aujourd’hui, le dictateur se permet de vouloir censurer l’accès aux sites Internet du BDP-Gabon Nouveau et de sa branche armée, Le Mamba, tout simplement parce qu’Omar Bongo est rongé par la peur de la vérité que véhicule le BDP-Gabon Nouveau.
 
Bongo le menteur : jamais élu sous le sceau des lois républicaines démocratiques, il argue partout que son peuple l’a élu. Même sa prétendue France protectrice ne lui a accordé une audience que du bout des lèvres en ruminant longtemps comment elle pouvait encore s’autoriser à dissimuler ce boulet. On lui fit une petite mise en scène de félicitations comme pour contenter le petit nègre « pétrôle y en a, Gabon y en a » qu’il est. Bongo, un vrai rigolo, un vieillard qui bizarrement est resté gamin toute sa vie, adorant les honneurs et les jouets mais incapable de la sagesse de son âge. Et les mensonges s’accumulent:

– Bongo avait annoncé des grandes réformes pour le Gabon, où sont-elles ? Des rénovations aux refondations avortées, on en est aujourd’hui à reconstruire la dictature. Quelle drame!

– Bongo avait annoncé des mesures responsables, où sont-elles ? Voilà que Bongo est en train de s’acheter un Airbus A340 VIP personnel à 51 milliards de francs CFA, alors que ce montant aurait épongé la dette totale d’Air Gabon de 50 milliards de francs CFA et sauvé la compagnie. Où est la responsabilité?

Les mensonges de Bongo, c’est cela la vraie démagogie qui écrase et inhibe les énergies créatrices et réformatrices au Gabon.

Oui, Bongo menteur, une fois de plus, par ce qu’il veut faire croire à l’opinion internationale que le BDP-Gabon Nouveau est contre la France et contre les vertus de la démocratie. Or le BDP est bel et bien constitué entre autres de Français qui, eux, veulent et vont débarrasser leur France, supposée vitrine des droits de l’homme, de ses boulets. Vous êtes, vous Albert Bernard Omar Bongo Ondimba, un gros boulet pour la France du 21ème siècle, car c’est votre génération de dirigeants dictateurs et incompétents qui fait la contradiction et l’anachronisme des valeurs qui ont fait la grandeur de la France dans le monde.

Bongo menteur parce que c’est vous qui attisez et suscitez l’émigration sauvage de vos peuples vers l’Occident; il suffit de recenser le nombre de cadre Gabonais vivant en occident pour se rendre compte des dégâts pour le Gabon en matière de fuite des cerveaux, parce que les Gabonais ne trouvent plus dans leur pays l’espoir de survie digne qui leur est dû: aujourd’hui, l’émigration des Gabonais vers l’étranger s’accélère; par exemple, entre entre 1996 et 2001, le nombre d’étudiants Gabonais en France seulement a presque doublé, passant de 1 438 en 1996/1997 à 2 263 en 2001/2002, la majorité de ces étudiants n’ayant aucunement l’interntion de revenir dans leur pays. Dans la même période, le nombre de ressortissants gabonais installés en France titulaires des titres de séjour supérieur à un an (long séjour) a augmenté, passant de 4 655 personnes en 1997 à 5 496 en 2002. Ces chiffres continuent d’augmenter, non seulement pour les Gabonais résidant en France, mais aussi pour les Gabonais résidant dans d’autre pays en Afrique et aux Amériques. Or, ce sont là les Gabonais dont le pays a grand besoin pour se lancer sur la pente du développement durable. Selon une étude d’Alain Mignot, il y avait, en 2002 plus d’étudiants gabonais à l’étranger (environ 10.000) que sur le territoire national (environ 9000). Cette disparité n’a fait que s’accentuer depuis que la dictature Bongo a recommencé à sévir au lendemain des élections présidentielles de 1998.

C?est donc vous Monsieur Bongo qui, en affamant vos populations, développez la xénophobie et la haine envers nos amis et frères Français en Afrique.

Et vous osez vouloir faire porter au BDP-Gabon Nouveau la responsabilité de vos inepties! Ne savez-vous pas qu’il existe une xénophobie anti-française aujourd’hui au Gabon parce que vous et vos sbires faites croire aux Gabonais que c’est la France qui est responsable de leurs malheurs’ Quoi de plus faux vu que le malheur des Gabonais est la conséquence directe de vos incompétences et de vos lubies animalières’

Les populations locales n’ayant aucun moyen de savoir la vérité, parce qu’intimidées et matées parvotre dictature, retournent naturellement leur colère vers l’étranger, qu’il soit français, africain ou autre. C?est un syndrome classique qui n’a d’autre cure que la réduction des misères que vivent les Gabonais. Or, vous êtes totalement incapable de réduire ces misères, Monsieur Bongo, parce que ces misères sont la résultante directe du train de vie mégalomaniaque que vous et votre famille entretenez au Gabon au détriment du peuple.

C?est vous Bongo qui faites encore croire que c’est Elf qui a spolié les richesses du Gabon, alors que votre fortune personnelle volée, et celle de vos complices, pourraient rendre la vie des Gabonais décente du jour au lendemain et éliminer en 5 ans toute la dette du Gabon.

Ce sont, Monsieur Bongo, les générations politiques de votre espèce animalière qui ont mis l’Afrique à genoux pour l’éternité. Mais vous serez bientôt, d’une manière ou d’une autre, dans la tombe. Regardez ce qui s’est passé ou qui se passe dans les pays dirigés ou qui ont été dirigés par vos semblables (Togo, Côte d’Ivoire, Zaïre, Tchad, Centrafrique, Congo, etc). Souvenez-vous aussi de Samuel Doe et de son cadavre traîné dans les rues par le peuple. Vous méritez un sort similaire.

Car c’est bien vous, Monsieur Bongo, qui faites tuer vos populations et les Français qui vivent en Afrique à cause de votre crétinisme politique.

Omar Bongo, homme inculte, n’a pas encore compris que la CAPACITE est le fondement de la politique, le grand art d’être Roi. Mais cette qualité ne prend siège que dans les grands esprits (Louis XI de France, Corvin de Hongrie ou Ferdinand d’Espagne), mais jamais chez un petit roi nègre sans histoire aucune et parachuté aux commandes des institutions d’un pays qui aurait pu être fier de son État. D’ailleurs, comment peut-on faire confiance à un homme comme Bongo qui change de nom, donc d’identité tout le temps’ D’Albert Bernard Bongo (ABB), on est passé à Omar Bongo (OB), puis Omar Bongo Ondimba (OBO). Bongo ne se connaît donc pas lui-même, comment peut-il prétendre comprendre le Gabon, et encore moins le diriger quand il ne sait pas déjà quoi faire de lui-même?

On ne connaît de dirigeants que, soit comme bons, soit comme très mauvais. Certains sont des prodiges glorieux, d’autres des monstres et pourfendeurs détestables de la démocratie. Certains sont des échelons ascendants pour leur peuple, d’autres des êtres décadents qui font choir l’espérance. Les premiers sont des rois d’honneur, les autres sont des rois d’horreur (crimes), de scandale (sans pudeur) et d’infâmie (prostitution des institutions de l’État et animalisation du peuple). Nombre de ces rois d’horreur ont leur mémoire éternisée dans les bronzes de la tradition, mais d’autres finirent avec leur monarchie nulle, tel Constantinul (Constantin XIII) ou Samuel Doe au Liberia.

S?il est très difficile à un homme de se connaître lui-même, qu’est-il d’un roîtelet négrillon comme Albert Bernard Omar Bongo Ondimba (ABOBO), homme à bobos pour le Gabon ?

L?amour-propre ne permet pas de se connaître soi-même ; la flatterie intéressée empêche de se connaître dans les autres. Autrement dit, un Roi n’a point de miroir si ce n’est l’objectivité de son entourage, ou encore l’astuce, s’il est subtil. C?est ainsi que Germanicus ou encore Charles Quint dissimulaient leur rang de prince, allaient quêter la vérité de leur politique au c’ur des citoyens. Ils exploraient l’état d’esprit de leur peuple en entendant parfois des éloges avec plaisir, parfois le simple contraire dont ils se servaient pour corriger au mieux leur politique. Le tout, d’abord au profit des citoyens, et par conséquent au profit de leur règne. François Premier passait quelques nuits dans les maisons de la simplicité en écoutant les critiques des paysans, et de son génie politique et spirituel, il eut pour coutume de dire « Perdu, j?ai gagné car j?ai changé de cap. »
 
Ce n’est donc pas de cavité que la tête du roi prend le nom de CAP mais de capacité. Son plus grand attribut doit donc être sa capacité à comprendre et non à fomenter des coups tordus et des mensonges. Même la sainteté se doit d’être civile car elle est doublement édifiante quand elle s’allie à une pieuse urbanité. Vous, Bongo, qu’êtes-vous pour traiter avec dédain et mensonges l’amertume de tout un peuple ? Votre obstination à l’incompétence assaisonne votre appétit de l’arbitraire, puis naturellement le plaisir de jouir égoïstement des dus de tous vos concitoyens.

Monsieur Bongo, seul un esprit vil et incrédule ne croit point à ce qu’il voit ou entend, ni à ce que le temps lui souffle. Votre règne rentrera sur la liste noire des tyrans et dictateurs qui auront fait l’opprobre de l’humanité. Pauvre Afrique!

Quand Bongo comprendra-t-il donc que faire bien, c’est régner bien. Et régner bien, c’est la meilleure manière de perdurer? Omar Bongo règne mal et perdure par la dictature, mais il en est fier. Quelle animalité!

Le BDP-Gabon Nouveau dira donc à Omar Bongo, à son gouvernement manioc et à son CNC manioc que :

– Le Gabon a donné la vie à plusieurs membres exilés du BDP-Gabon Nouveau, mais l’occident leur a rendu cette vie décente et vivable. Cette expérience de ce qui se fait ailleurs a enseigné à nos membres qu’il y a et qu’il doit y avoir dans un pays, dans une nation, d’autres valeurs que celles du ventre et de l’intérêt bassement personnel.

– Le BDP-Gabon Nouveau ne peut donc pas trahir les valeurs que nous tirons de l’occident démocratique, qu’elles soient de l’Amérique des opportunités économiques ou de la France des valeurs morales, chantre à tort ou à raison des droits universels.
 
– Les valeurs de probité, de patriotisme et d’honneur que nous avons apprises de par nos exils sont le moteur qui demain nous permettra de rétablir les Gabonais dans leur dignité.

Mais vous Monsieur Bongo, qu’avez-vous à défendre comme bilan pour la postérité? Savez-vous que votre dossier à charge est aussi dodu que votre fortune illicite?

– Vous nous accusez de terrorisme, mais vous feignez d’ignorer que vous terrorisez votre population depuis près de 40 ans déjà sans discontinuer. De vous à nous, qui est le terroriste?

– Vous nous accusez de subversion, mais vous omettez de mentionner le règne subverif des valeurs morales, constitutionnelles et étatiques qui auraient dû faire la gloire et la fierté du Gabon, pays béni des dieux que vous avez, hélas, maudit et transformé en un infâme Sodome et Gomorrhe de bestialité. Quelle désolation!

– Vous nous accusez de mentir sur votre bilan, mais vous omettez de metionner les routes non faites depuis 40 ans, les hôpitaux sans médicaments et le cruel génocide des Gabonais auquel vous vous livrez comme un bourreau assoiffé de sang.
 
Continuez donc, Monsieur Bongo, à mentir aux Gabonais et à l’opinion internationale, mais comme pour l’autruche qui, voulant se cacher, enfoui seulement sa tête dans un trou, laissant toute la masse de son corps exposé, votre ignominie est visible par tous au Gabon comme à l’étranger.

Continuez donc, Monsieur Bongo, à censurer les Gabonais et à vouloir dissimuler la vérité des meurtrissures que vous faites subir à votre peuple. Mais au jour du jugement dernier, les Gabonais vous feront payer vos crimes.

Et quoique vous fassiez, Monsieur Bongo, vous trouverez toujours le BDP-Gabon Nouveau, et Le Mamba, sa branche armée, sur votre chemin.

Car notre combat est justifié, et notre révolte, naturelle.

Fait à Bordeaux (France), le 7 mars 2006

Dr Bruno Ella-Nguéma (Tsir Ella)
Porte parole politique
Ampliations :

– Dr. Daniel Mengara, Président du BDP-Gabon Nouveau
– Comité Directeur, BDP-Gabon Nouveau
– Directoire militaire, Le Mamba
BDP-Gabon Nouveau
P.O. Box 3216 TCB
West Orange, New Jersey 07052
USA
Tel: 973-447-9766 / 973-655-5143
Fax: 973-447-9766 / 973-655-7909
Site politique: https://www.bdpgabon.org
Site militaire: Le Mamba (https://www.lemamba.org)

Le BDP-Gabon Nouveau (« Bongo Doit Partir, pour la Construction d’un Gabon Nouveau ») est un mouvement politique gabonais de libération nationale en exil dont le siège se trouve dans le New Jersey aux Etats-Unis. Le BDP-Gabon Nouveau (https://www.bdpgabon.org) recherche la suppression du régime Bongo et le départ d’Omar Bongo du pouvoir par tous les moyens possibles. Le Mamba (https://www.lemamba.org) en est la branche armée.

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