Le ministre gabonais de la famille, de la protection de l’enfance, et de la promotion de la femme, Angélique Ngoma, a invité lundi à Libreville la femme gabonaise à s’affranchir des complexes et préjugés pour s’assurer un avenir prospère.
« La femme gabonaise doit se former à tous les niveaux, connaître ses droits et devoirs au sein de la société, prendre une part active aux différents débats, afin d’en mesurer les enjeux », a déclaré Mme Ngoma, dans son discours prononcé à l’occasion de la journée nationale de la femme.
Pour le ministre Ngoma, la lutte contre la pauvreté commande que les femmes s’investissent davantage dans les différents secteurs de l’économie, en diversifiant leurs activités d’une part et en se constituant en groupements associatifs d’autre part.
Dans cette perspective, a-t-elle dit, le ministère dont elle a la charge s’emploie, depuis des années, à mettre en place, avec la collaboration des partenaires au développement, des mécanismes de micro-crédits à même d’accompagner les efforts consentis par les femmes à travers leurs projets.
« La femme, au plan économique, est sollicitée plus que par le passé en apportant sa contribution à l’effort de développement et en s’impliquant à tous les niveaux dans les activités génératrices de revenus. Elle reste, au plan social, la gardienne des valeurs morales et culturelles puisqu’elle demeure l’éducatrice, la médiatrice et la conseillère indispensable dans son foyer », a souligné Mme Ngoma.
La journée nationale de la femme a été instituée en 1998 dans le but de rendre un hommage mérité à la femme. Le thème retenu cette année est « l’avenir se prépare aujourd’hui ».