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A Harare dimanche,Thabo Mbeki pourrait finaliser un accord

Le président sud-africain Thabo Mbeki, médiateur dans les pourparlers sur un partage du pouvoir au Zimbabwe, est arrivé samedi 9 août à Harare pour des rencontres déterminantes en vue d’un accord. Il a été accueilli sur le tarmac de l’aéroport de Harare par le chef de l’Etat zimbabwéen Robert Mugabe, 84 ans dont 28 au pouvoir. Le président sud-africain était également attendu par les membres du tout-puissant Commandement opérationnel conjoint (JOC), qui regroupe les chefs de l’armée, de la police et des services secrets et dont le soutien est indispensable à tout accord. M. Mugabe, les chefs d’état-major et des ministres clés l’ont accompagné dans un hôtel du centre de la capitale, et les entretiens officiels ont été reportés à dimanche, ont indiqué des sources proches du gouvernement zimbabwéen.

Le médiateur, chargé par ses pairs d’Afrique australe de trouver une issue à la crise née de la défaite du régime aux élections générales du 29 mars, devait rencontrer le président et ses proches, ainsi que le leader du parti d’opposition, le Mouvement pour le changement démocratique (MDC), Morgan Tsvangirai, et celui d’une faction dissidente du MDC, Arthur Mutambara. Le travail des équipes de négociateurs des trois parties, qui ont tenté toute la journée de samedi de « règler les derniers points en suspens » pour un accord, devait se poursuivre pendant la nuit, a précisé à l’AFP le porte-parole de la faction Mutambara, Edwin Mushoriwa.

M. TSVANGIRAI POURRAIT PRENDRE LES FONCTIONS DE PREMIER MINISTRE

La presse sud-africaine évoquait ces derniers jours avec insistance l’imminence d’un accord pour sortir le pays de la paralysie. Le porte-parole de la présidence zimbabwéenne, George Charamba, avait qualifié jeudi ces informations de « totales balivernes ». Mais il a affirmé dans le quotidien d’Etat The Herald de samedi que la visite du médiateur serait « très importante ». Les signes d’avancées dans les négociations se multiplient. Le Herald, voix du régime, semblait préparer le terrain samedi, avec un éditorial au ton inhabituellement conciliant vis-à-vis de l’opposition, évoquant « un héritage commun » sur lequel pouvoir et opposition peuvent bâtir. A en croire les grands traits d’un accord qui ont filtré dans la presse, M. Mugabe resterait chef de l’Etat et M. Tsvangirai prendrait les fonctions de Premier ministre.

Les responsables des violences, dont les chefs d’état-major, bénéficieraient d’une amnistie pour leur rôle dans le massacre, au début des années 1980, de milliers de Ndebele, l’ethnie minoritaire qui vit dans le sud du pays, mais aussi pour les viols et meurtres plus récents de partisans supposés de l’opposition. Le principal point d’achoppement porterait sur la durée d’un gouvernement d’union avant l’organisation d’un nouveau scrutin, le régime souhaitant une transition de cinq ans et l’opposition préférant la limiter à moins de deux ans.

source: le monde avec AFP

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