A l’issue des travaux de Libreville sur la santé et l’environnement qui se sont déroulés du 26 au 29 août derniers à Libreville, les 64 ministres, les experts et les délégués ont invité le chef de l’Etat gabonais, Omar Bongo Ondimba, à présenter la Déclaration de Libreville à ses pairs au sein de L’Union Africaine (UA).

C’est au cours de la cérémonie de clôture que s’est prononcée, la présidente de la Conférence interministérielle, ministre de la santé et de l’Hygiène publique, Angélique Ngoma: « notre vœu le plus chère à tous ici présents est que le Chef de l’Etat gabonais, Omar Bongo Ondimba, hôte de cette première conférence sur la santé et l’environnement en Afrique, puisse présenter la Déclaration de Libreville au Sommet de l’Union Africaine ».

En effet, a-t-elle poursuivit « c’est un médiateur avéré sur les questions qui engagent les autorités africaines. Et je crois qu’il donne un exemple éloquent sur la question de la protection de l’environnement et l’amélioration de la santé. A son initiative, 13 parcs nationaux sont protégés et diverses politiques sanitaires sont en cours notamment la réfection des centres médicaux provinciaux, pour ne citer qu’eux ceux-là ».

Selon le Dr Maria Neira, directrice du département de la santé publique et l’environnement de l’OMS, « la Déclaration de Libreville est un événement important pour l’Afrique. Nulle part ailleurs, l’impact des risques environnementaux sur la santé humaine ne se fait sentir avec autant d’acuité que sur ce continent ». « Le défi maintenant, indique –t-elle, est de veiller à ce que l’Afrique s’engage dans le programme mondial de santé environnementale ».

Ce sera donc un plus, selon les participant à cette rencontre de Libreville, d’avoir l’appui du Chef de l’Etat gabonais, qui s’est investit personnellement pour la concrétisation et la réussite de cette Conférence.