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Gabon: Les troupes gabonaises voulaient boycotter la 5ème édition du FITHEGA

Suite à un quiproquo avec le comité d’organisation, les troupes gabonaises menaçaient de boycotter la 5ème édition du festival international de théâtre du Gabon (FITHEGA), avant de se rétracter à la dernière minute.
Pour certains comédiens gabonais, les principaux promoteurs du FITHEGA ne le traiteraient pas avec sérieux.

Selon un acteur de la troupe « Racine 7 » qui a requit l’anonymat, « le principal promoteur du festival nous traite avec légèreté. Au départ nous n’exigions rien parce que, dans les débuts, les entreprises de ce type sont toujours confrontées à de nombreuses difficultés. Mais aujourd’hui, nous savons qu’il y a des moyens qui sont là. Cependant, le traitement des troupes locales n’évolue pas et le principal initiateur du projet ne veut même pas que l’on en discute ».

Un des responsables de la troupe universitaire « Nzimba Théâtre » parle de « mépris » à l’égard des acteurs de la place. « Au début, nous avions droit à 150.000 francs CFA de cachet. Et, il fallait faire des pieds et de mains pour entrer en possession de cet argent », avance-t-il avant de souligner ce qu’il qualifie de « traitement discriminatoire ».

« Sous prétexte que les moyens financiers sont très limités, le cachet des troupes gabonaises sont partis de 150.000 à 100.000 francs CFA dont 10.000 alloués au transport, alors que le nombre de compagnies venues de l’extérieur augmente et leur cachet maintenu à 200.000 francs CFA ».

« C’est donc compte tenu de tous ces faits que nous avions, unanimement, décidé de ne pas prendre part à la 5ème édition du FITHEGHA. Nous l’avions signifié aux responsables de la fédération gabonaise de théâtre. Mais comme, à la dernière minute nous avons remarqué que, malgré le mot d’ordre de boycott, certaine troupe était déjà engagée, nous n’avions plus de choix que de nous aligner. Car l’appel au boycott n’aurait plus eu d’effet. », argue-t-il.

Interrogé sur la question, le Coordonnateur FITHEGA, Jean-Fidèle Nziengui Nzamba, pour sa part, a affirmé que « je ne saurai dénier à tout comédien le droit d’accepter ou de refuser de participer à un événement culturel. Toutefois, il ne revient pas à ces derniers d’imposer des modalités au promoteur ».

« C’est plutôt le promoteur qui définit ce qu’il attend ou compte faire en fonction de ce qu’il a comme moyen », conclue-t-il,

Qu’à cela ne tienne toutes les troupes, locales comme étrangères, en dehors de celle du Burkina – Faso qui est attendue aujourd’hui, ont répondu présent lors de l’ouverture officielle du festival dimanche soir au CCF.

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