La rencontre du ministre de l’Education nationale, Michel Menga M’essone et les syndicalistes a conduit, vendredi matin à Libreville, à la mise en place d’un cadre de concertation donnant lieu à l’ouverture, lundi prochain, des négociations en vue de la résolution des crises au sein de la corporation.

Pour gérer les négociations, une commission constituée de 3 membres par syndicat et des ministères de la Fonction publique, des Finances, de l’Habitat, de l’Enseignement supérieur et de la Planification a été indiquée.

Il revient donc au ministère de l’Education nationale, premier responsable du secteur, de veiller à la mise en place de ladite commission ainsi que du choix des différents membres devant la composer.

Les revendications des syndicats tournent autour des problèmes d’avancement automatiques, de postes budgétaires, d’un écart de salaire de 135.000 francs CFA entre les enseignants ayant débuté en 1991 et leurs pairs entrés dans le métier après cette année.

« Nous sommes prêts à aller en négociation avec la tutelle, nous devons regarder l’intérêt supérieur de la nation et non l’intérêt personnel », a déclaré Emmanuel Mvé Mba, président de l’USEG.

« Cette commission sera mise en place afin d’accorder les violons. Car il convient d’éviter les affrontements et de trouver des solutions aux problèmes qui minent le système éducatif gabonais », a déclaré le Ministre Michèle Menga.

« Nous souhaitons que tous les partenaires sociaux s’inscrivent dans cette logique car se sont des problèmes sérieux », a-t-il conclu.

La Convention nationale des syndicats du secteur de l’éducation (CONASYSED), à l’origine de la grève était représentée par un seul membre, lequel a accepté de participer aux négociations.

Au sortir de la rencontre avec les syndicalistes, le ministre de l’Education nationale est allé rendre compte au premier ministre des résolutions prises avec les syndicalistes.