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Gabon: 5.602 ménages recensés au cours des enquêtes socioéconomiques de base

Kadiatou Chaïkou Diallo, administrateur général du cabinet Sud Unit a dirigé mercredi les travaux de l’atelier de restitution des enquêtes socioéconomiques institutionnelle de base (ESEIB), démarré il y a un mois et demi sur tout le territoire national. L’objectif visé par ces études qui entrent dans le cadre des Travaux d’intérêts publics pour la promotion de l’entreprenariat et de l’emploi (TIPPEE) est de décrire la situation socioéconomique dans les zones d’intervention des PDIL (ZIP), avant le démarrage des interventions du projet de développement des infrastructures locales (PDIL).

Plusieurs enquêtes à cet effet ont donc été réalisées par ce cabinet sous la demande du gouvernement gabonais notamment l’« Enquête Institution/PME », l’Enquête Quartier » et l’« Enquête Ménage ».

Les données de l’Enquête Quartier et celles de l’Enquête Ménage serviront à traiter le volet socioéconomique. Quant au volet Institution/PME, il sera analysé avec les données de l’Enquête Institution et PME et de l’Enquête Quartier.

Au total 5.602 ménages ont été recensés en un mois et demi.

Il ressort que plus de 2/3 de la population ne se sentent pas en sécurité dans les différents zips du pays, 1/3 à Libreville a été victime d’agression, pourtant selon cette étude c’est à Libreville que la population se sent plus en sécurité.

Cette étude a également révélé que seules les villes de Libreville et de Port-Gentil ont un système de collecte de déchets ménagers, dans les autres zips, il est inexistant. Les populations se contentent de jeter leurs déchets derrière les maisons.

On note également une forte participation à l’activité économique chez les hommes 72% et 35% chez les femmes de Libreville à Mouila.

Un chômage chronique à Libreville 24,5%, à Lambaréné 27, 2%, à Mouila 22,8% et dont les femmes sont les grandes victimes.

69,5% des ménages seulement ont accès à l’eau courante à domicile et 84,6 % ont accès à l’électricité en grande partie grâce à des branchements anarchiques.

Dans les 41,1% des zips enclavés à Libreville, seuls 18,3% n’ont pas recours aux soins et Nkomayat (Oyem) 36,1% sont dans cette situation.

« Les enquêteurs ont été confrontés à de nombreuses difficultés », a déclaré Kadiatou Chaïkou Diallo.

Ces travaux se sont déroulés en présence du secrétaire permanent des TIPEE, Richard Damas.

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