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Gabon : les militaires retraités barrent l’accès au camp Baraka

Les militaires admis à la retraite sont descendus dans la rue et ont barricadé, le 15 décembre, la voie publique non loin de l’entrée secondaire du camp Baraka à Libreville. Ils réclament depuis plusieurs années le paiement d’une prime pour services rendus à l’Etat et menacent de récidiver ce mardi.
Les anciens militaires, gendarmes et policiers retraités du Gabon, réunis sous l’égide du Syndicat national des agents retraités des forces de défense (SNARFD), ont barricadé la voie publique sur l’axe menant du carrefour de la SNI-Likouala au feu rouge d’Akébé-Plaine, non loin de la seconde guérite du camp militaire de Baraka. Ils entendaient ainsi réclamer le payement de leurs services rendus.

« Nous avons décidé de barricader la voie dans le but d’interpeller les autorités de la république afin qu’ils comprennent que nous avons nous aussi des besoins, mieux des droits et nous entendons nous faire comprendre », a déclaré le commandant Major Odja Kouma Oscar, président du SNARFD, selon le site Gabonews qui relaye l’information.

Le cahier des charges du SNARFD, qui compte 12.000 personnes, ne comporte pour seule revendication que le paiement de leurs services rendus. Depuis 2005, ce collectif d’anciens militaires posent la même revendication. Pour mémoire, ils avaient barricadé, cette année-là, la route nationale aux alentours de la ville de Ntoum et n’avaient levé leur siège qu’à la suite d’une intervention fort menaçante de la gendarmerie nationale.

En 2006, ces militaires retraités avaient tenté de paralyser la Direction générale de la solde pour empêcher les fonctionnaires de percevoir leur salaire.

En janvier 2008, un collectif des militaires retraités du Gabon avait annoncé des mouvements de protestation si les autorités de tutelle n’apportaient pas d’éclaircissements sur le blocage administratif entretenu par un des conseillers du Trésorier payeur général du Gabon, pour la vérification des fichiers des pensionnaires de l’armée qui doivent percevoir leurs pensions de retraite.

Le 24 juillet dernier, ils avaient encore observé un sit-in devant le palais présidentiel de Libreville. Aucune réaction officielle n’avait alors été enregistrée, alors même qu’un conseil des ministres se tenait simultanément audit sit-in. L’administration ne reconnaît pas ce droit. Pourtant, selon l’ancien, le commandant Major Odja Kouma Oscar, toujours cité par gabonews, « Le chapitre 71 du code du travail (CT) 3524 de la nomenclature budgétaire dans lequel les militaires sont cités déclare que ces derniers ont le droit, comme tout travailleur, de percevoir les services rendus ».

Les manifestants entendent dès demain fermer les voies secondaires qui permettent aux véhicules de circuler en contournant leurs barricades, notamment la voie Pont d’Akébé-Likouala.

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