Un centre de documentation du Réseau des Aires protégées d’Afrique centrale (RAPAC) a officiellement ouvert ses portes mardi à Libreville, siège de l’organisation. L’ouverture officielle a été faite en présence du représentant sous régional de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), Thierry Matisse et du coordonnateur régional d’Ecosystèmes forestiers d’Afrique centrale (ECOFAC), Jean-Michel Sionneau.

La mise en place du centre de documentation nécessitera l’utilisation de plus de 1000 boîtes d’archives et de 500 fiches d’identifications.

Le centre prévoit des opérations de codification et d’encodage sous le logiciel « ENDNOTE ».

Ce centre reçoit des publications spécialisées de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) en France, de l’UNESCO, du Fond mondial pour l’alimentation (FOA), et de l’Organisation internationale du bois (OIB).

Le centre qui enregistre des consultations sur place est doté d’un outil informatique pouvant aider les chercheurs et étudiants.

Le RAPAC est une structure à vocation technique, spécialisée dans l’aménagement d’aires protégées. Il se fixe comme objectif principal, la promotion de la conservation et la gestion rationnelle des ressources naturelles en Afrique centrale en particulier, à travers l’aménagement des aires protégées dans ses pays membres.

Sept pays sont actuellement associés au RAPAC. Il s’agit du Cameroun, de la République Centrafricaine, du Congo, du Gabon, de la Guinée-équatoriale , de São Tomé et Príncipe et du Tchad.