Le Lycée privé Moutou-Mambou de Koulamoutou a effectué une reprise des cours timide ce lundi, répondant ainsi à l’appel de l’inspecteur délégué d’académie de la province de l’Ogooué-Lolo, Gabriel Pangot, qui dans un communiqué télévisé, a invité vendredi dernier, les enseignants et les élèves à regagner leurs établissements le 12 janvier, a constaté le correspondant permanent de l’AGP.
Parmi tous les établissements scolaires secondaires de la capitale provinciale de l’Ogooué-Lolo, le lycée Moutou-Mambou est le seul à avoir obtempéré, les enseignants et les élèves, de la classe de sixième à celle de terminale, ont fait cours, au grand bonheur du proviseur Jean-Bernard Mbanga Issieke qui a tout de même dit son inquiétude par rapport aux comportements de certains élèves du secondaire intimident leurs camarades.
»Il y a eu cours avec les professeurs non grévistes ce matin, c’est encore une reprise timide certes, tous les professeurs qui avaient cours ce matin étaient là, en ce moment ce sont les élèves de terminale D qui sont en classe, sur douze, il y en a eu six , mais mon inquiétude se situe au niveau des autres élèves, notamment ceux du lycée d’Etat qui intimident les autres, certains sont venus en civil et sont venus mettre leur uniforme ici devant le portail », a-t-il confié, précisant que le lycée compte quatre enseignants syndiqués sur vingt et un.
Au collège Notre Dame de la Salette, les professeurs étaient présents et non les élèves, aussi, certains enseignants se sont-ils retrouvés avec seulement deux élèves, d’autres quatre ou cinq élèves dans la salle.
Cette grève à Koulamoutou, semble être un débrayage des élèves, d’où l’intervention de l’IDA, a réitérant l’invite pour le 12 janvier, en application du communiqué de presse du ministre de l’Education nationale daté du 4 janvier conviant les enseignants à reprendre les cours le 5 janvier.
Les établissements secondaires privés laïc Moutou-Mambou et confessionnels, Notre Dame de la Salette (catholique) et David Mikombo (alliance chrétienne), étaient pourtant les seuls établissements qui fonctionnaient normalement en dépit de la grève de la CONASYSED, avant la suspension des cours décrétée par le gouvernement le 16 décembre 2008. Depuis le 5 janvier date de la reprise des cours, fixée par le gouvernement, rien n’avait bougé.
