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Gabon: Promotion des Droits de l’Homme – Nations Unies et Organisation de la Francophonie : des mécanismes communs

Le séminaire régional des parlementaires des pays d’Afrique francophone sur les droits de l’homme, ouvert ce mercredi à Libreville, a démontré à la communauté des mécanismes de promotion des droits de l’homme privilégiés par le Haut commissariat des nations unies aux droits de l’homme (HCNUDH) et l’Organisation internationale de la francophonie (OIF).

Il en est ainsi de la nouvelle procédure d’Examen périodique universel (EPU) du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies.

Cette procédure, usitée à la fois au Haut commissariat des nations unies aux droits de l’homme, à l’Organisation internationale de la francophonie et à l’Union interparlementaire (UIP), dont les modalités sont en cours d’appropriation progressive par les Etats, doit, selon Markus Schmidt, Chef de l’Equipe des requêtes au Haut commissariat des nations unies aux droits de l’homme, « distinguer » positivement le travail du Conseil de celui de l’ancienne Commission des Droits de l’Homme ».

Le séminaire de Libreville servira donc de cadre pour démontrer la complémentarité de l’examen périodique universel aux procédures de rapport des organes de traité, plutôt qu’une compétition que certains Etats ont pu appréhender, au regard de la complexité administrative et politique de la procédure d’EPU.

« De nombreux Etats, a relevé Markus Schmidt, ont sollicité une assistance technique du Haut commissariat des nations unies aux droits de l’homme pour la préparation de leurs rapports au titre de l’EPU ».

Selon M. Schmidt, « seul un tiers des Etats membres de l’Onu sont jusqu’à présent passés devant le Conseil des Droits de l’Homme dans le cadre de l’Examen périodique universel ».

« Cependant, conclut-il, l’expérience de la majorité des pays examinés à ce jour est positive et semble confirmer que de nombreux pays acceptent les recommandations formulées par le Conseil des droits de l’Homme et qu’ils font des propositions concrètes visant à améliorer la protection et la promotion des droits de l’homme au niveau national ».

Le Gabon est un des tout premiers pays à s’y être soumis, ainsi que le Bénin, le Mali, le Burkina Faso et le Cameroun.

Cette question de l’examen par les pairs « souligne la responsabilité éminente des Etats dans la coopération internationale pour la protection et la promotion des droits de l’homme », fait remarquer pour sa part Xavier Michel de l’OIF.

L’Assemblée parlementaire de la Francophonie avait animé en juillet 2007 à Libreville, des travaux consacrés à la mise en œuvre des traités relatifs aux droits de l’homme. C’est la traduction de l’engagement de la Francophonie dans ce domaine depuis 20 ans et selon trois orientations:
• la promotion des droits civils et politiques liés à l’engagement démocratique de la communauté francophone;
• les réhabilitations des droits économiques, sociaux et culturels;
• la lutte contre les discriminations, sur fond d’idéal d’unité dans la diversité ou, mieux, d’unité grâce à la diversité.
Autant d’orientations qui ont inspiré, selon le représentant de l’OIF pour l’Afrique centrale et l’Océan indien, l’organisation du séminaire régional africain qui s’est ouvert ce mercredi à Libreville.

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