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Le Dr. Daniel Mengara répond à Gabonews/Omar Bongo: « Ne confondez pas diaspora gabonaise et diaspora gabonaise prostituée »

Daniel Mengara
Daniel Mengara

C’est surpris par l’indécence bongoïste qui continue à s’affirmer par le faux et l’illusion que je prends sur moi de réagir, avec véhémence, à titre personnel mais aussi au nom du BDP-Gabon Nouveau, à l’article de Gabonews du 9 mars 2009 intitulé « La diaspora gabonaise à travers le monde s’insurge contre « la cabale des médias français » visant le président Bongo ».

Question directe : De quelle diaspora parlez-vous, Gabonews/Omar Bongo ?

Il me semble, Messieurs de Gabonews, donc, Messieurs du régime Bongo qui avez commandité cet article, donc, Monsieur Omar Bongo qui en êtes l’ultime bénéficiaire, que vous faites erreur : ne confondez pas « diaspora gabonaise » et « diaspora gabonaise prostituée ».

C’est donc à Monsieur Bongo, le bénéficiaire de cette énième contorsion aux relents de fraude politique, que je parlerai directement, pour qu’il comprenne bien, une bonne fois pour toutes, qu’il y a une différence entre la réalité d’une diaspora gabonaise consciente de son devoir envers le Gabon et le fantasme d’une diaspora gabonaise prostituée, celle-là même qui, parce qu’infâme et animalisée, soutiendrait la mort du Gabon orchestrée depuis 41 ans par le régime Bongo.

Monsieur El Hadj Albert Bernard Omar Bongo Ondimba, Grand Camarade,

La diaspora gabonaise dont je fais partie, Monsieur, ne s’insurge pas contre la cabale des médias français visant le président autoproclamé et faussaire électoral que vous êtes. Elle l’applaudit et l’encourage.

Cette diaspora dont je fais partie, Monsieur, trouve admirable que les médias français puissent faire ce que vous interdisez aux médias gabonais, c’est-à-dire que chez vous au Bongoland, vous considérez comme crime de lèse-roi le fait de critiquer la personne d’Omar Bongo, un fait qui, en fin de compte, fait de vous un président non seulement autoproclamé, mais également hors la loi car ni l’état de droit ni les libertés citoyennes n’ont de sens pour vous.

Rien d’étonnant alors que, dans son rapport 2008 sur les droits humains au Gabon, le gouvernement américain ait constaté qu’au Gabon on peut tout critiquer, sauf le roi Bongo, et que toute critique directe du roitelet gabonais mène automatiquement soit à emprisonnement du citoyen incriminé (Marc Ona Essangui et ses collègues arrêtés en décembre 2008 en sont aujourd’hui le symbole le plus marquant), soit à une fermeture du journal incriminé (on ne compte plus les journaux fermés, interdits ou punis d’amendes au Gabon).

Vous semblez, Monsieur Bongo, ne souffrir d’aucun embarras devant un tel musellement de votre peuple déjà meurtri par 41 ans de dictature et, comble de l’indécence, vous osez vous attaquer à des médias français libres qui, eux au moins, dans leur pays, peuvent traiter leur président de « grand malade » sans pour autant atterrir à Gros-Bouquet. N’avez-vous donc aucune honte, Monsieur Bongo, de vivre d’illusions toute votre vie, comme un enfant qui n’a jamais grandi et qui nourrit son imagination de fantasmes féeriques? Les Gabonais ne veulent plus de vous, mais vous feignez d’ignorer ce refus, comme si cette réalité allait, comme par miracle, faire de vous le chouchou d’un Gabon qui préfèrerait actuellement un chien à votre place ? Entre nous, Monsieur Bongo, quand un Gabonais dit aujourd’hui « Bongo Oyé » sur votre passage, est-ce par amour pour vous ou par amour pour la bière que vous lui offrez ?

De votre réponse à cette question dépendra l’asile où les Gabonais, demain, vous consigneront.

La diaspora gabonaise dont je fais partie, Monsieur, n’est pas celle qui arpente les couloirs des hôtels où vous restez à Paris ou à Washington pour quémander la pitance de 200 Euros que vous lui distribuez en signe d’assassinat des consciences. Cette diaspora des couloirs d’hôtels et des rasages de murs nocturnes est à votre image, donc, animalisée. Je n’en fais pas partie.

La diaspora gabonaise dont je fais partie, Monsieur, n’est pas celle qui, alors même que c’est à cause de vous que ses membres se retrouvent obligés de rester à l’étranger à vivre des vies indignes, se retourne paradoxalement contre elle-même pour voter Bongo lors des élections frauduleuses que vous leur servez depuis 41 ans. Cette diaspora qui ne comprend pas que quand elle vote Bongo, ce qu’elle fait, en fait, c’est dire à Bongo : « Oui, papa indigne, continue à voler l’argent du Gabon et à nous maintenir en exil économique ; oui, papa animalisé, continue à nous maintenir en exil dans des pays comme le Sénégal, le Mali, le Burkina Faso et autres où nous vivons dans la honte totale, honte parce que, par votre incapacité à construire au Gabon des écoles et universités dignes de ce nom, c’est dans ces pays dix fois plus pauvres que le Gabon que nous allons désormais écumer nos humiliations quadragénaires ; oui, papa cupide et égoïste, continue à faire des caisses du trésor public gabonais ton trésor personnel, continue à t’accaparer des richesses de la nation au profit de ta propre famille, continue à envoyer ta fille Pascaline Bongo à Paris distribuer 50.000 Euros (33 millions de F CFA) par tête aux Gabonais chargés de faire valider la fraude électorale du régime en France, continue à me forcer à vivre comme un animal à chercher la dignité dans des pays qui ne me veulent pas et qui me ramènent manu militari au Gabon dans l’humiliation (le cas Raïssa Mengue) ; continue à t’imposer au pouvoir par tous les moyens possibles car la précarité et la pauvreté à laquelle tu nous condamnes sont hautement appréciées ; continue, papa roi, continue à nous meurtrir des mille enfers dont tu es capable ».

Non, Monsieur, je ne fais pas partie de cette diaspora-là. Et par « je », je veux dire « nous » de la diaspora patriotique qui résisterons jusqu’au bout à l’appel de l’animalité.

Je ne fais pas partie de la diaspora qui, en votant pour vous en échange de 200 Euros, ne comprend pas qu’elle a signé le contrat de sa propre déperdition. Les membres de cette diaspora-là, Monsieur, sont ceux-là mêmes qui ne se rendent pas compte qu’en prenant ces 200 Euros à chacun de vos voyages, ils ont continué à se tuer eux-mêmes et à assassiner ceux de leurs familles restés au Gabon, familles qui, chaque année, perdent ici un fils, là un grand-père, tous morts parce que, dans leur pays, Omar Bongo a privé la nation du minimum hospitalier et économique vital. Non pas parce que le Gabon est pauvre, mais parce que sa famille et lui ont détourné la manne pétrolière gabonaise vers des villas personnelles achetées à prix lourds en France, des comptes bancaires faramineux ne profitant qu’aux Bongos et à quelques parasites, et des voitures de luxe achetées à des épouses animalisées par la vanité maladive. Cette diaspora qui ne voit pas qu’en prenant 200 Euros des mains de Bongo en France, elle a tout simplement assassiné le petit frère qui est mort de diarrhée il y a un mois au Gabon faute d’hôpitaux, Monsieur, n’est pas la diaspora à laquelle j’appartiens. Je refuse d’appartenir à cette diaspora assassine complice avec vous de la mort de notre pays.

La diaspora gabonaise dont je fais partie, Monsieur, n’est pas celle qui, depuis 2003, utilise le nom du BDP-Gabon Nouveau pour aller vendre à Omar Bongo la mort du BDP-Gabon Nouveau. Ma diaspora n’est pas celle qui, créée de toutes pièces par Omar Bongo et ses sbires lors de dissensions partisanes orchestrées par le régime Bongo lui-même, se pervertit et se prostitue pour 300 millions de francs CFA par ci, 150 millions de CFA par là, 200 Euros par ci et des promesses de postes politiques par là, tout cela en échange de la promesse de destruction du BDP-Gabon Nouveau et de toutes les initiatives patriotes qui voient le jour dans cette diaspora gabonaise que vous croyez acquise dans son entièreté à vos animalités. Non, telle n’est pas ma diaspora.  

Ma diaspora à moi, Monsieur Bongo, ne trahit pas l’idéal et ne se prostitue pas. Ma diaspora à moi est celle qui ne se fatigue pas en cours de route parce que la bataille est trop rude ou parce qu’elle croit que la victoire contre le bongoïsme viendra de la planète Mars. Ma diaspora ne change pas de camp le matin pour se retrouver dans un autre camp le soir car elle ne doute pas de ses convictions. Elle ne se fatigue pas, même quand la précarité la frappe et qu’elle n’a pas de quoi payer son appartement ou nourrir sa famille laissée au Gabon, et ce malgré les pressions de la maman ou les pressions familiales qui lui disent que s’engager dans l’opposition, c’est une perte de temps, et que s’engager aux côtés de Mengara, c’est une malédiction nationale. Ma diaspora à moi est celle qui ne se vendra jamais à Mba Obame pour quelques Euros. Elle rejettera toujours la corruption, même quand elle est approchée pour trahir les amis d’hier avec lesquels elle a fait route ensemble dans le combat pour la libération nationale.

La diaspora à laquelle j’appartiens ne trouvera jamais aucune sagesse en un homme dont la bassesse n’est pourtant plus à démontrer. Cette diaspora ne dira donc jamais trouver en l’Omar Bongo que vous êtes « un homme sincère » juste parce qu’on a passé une heure à négocier la mort du Gabon dans son palais de marbre alors même que, quelques semaines avant cette rencontre historique, on accusait encore Omar Bongo de mécréance en des termes encore plus durs que ceux du BDP. Ma diaspora, Monsieur, ne dira jamais de vous que « vous nous avez donné des conseils comme un père » car mon genre de diaspora n’accepte aucun conseil d’un père indigne.

Ma diaspora à moi, Monsieur Bongo, est celle qui ne pratique pas la langue de bois. Elle dit tout haut la vérité que beaucoup hésitent à dire par peur des représailles politico-économiques que vous faites planer sur leurs têtes, par superstition schizophrénique ou par peur de gâcher leur « chance » d’être parachutés un jour Ministre de la grande république bananière d’Omar Bongo, roi à vie autoproclamé du Gabon. Ma diaspora dit la vérité parce qu’elle n’a rien à gagner et elle n’a rien à perdre non plus. Elle est une diaspora de patriotes libres de corps et d’esprit et, donc, faite de gens qui n’attendent de vous ni postes politiques ni valises d’Euros. Elle ne sera donc pas une diaspora « responsable », non. Elle ne sera pas une diaspora qui confond responsabilité citoyenne (donc, engagement contre l’animalité) et calculs politiques (donc, opportunisme). Non, si « responsabilité » veut dire vendre son âme au diable, ma diaspora est celle qui refuse d’être « responsable », préférant « l’irresponsabilité citoyenne » à la trahison.

Ma diaspora à moi, Monsieur, n’insulte ni n’injurie votre personne comme beaucoup le prétendent quand ils saoulent les Euros que vous leur avez enfoncés dans la gorge. Ma diaspora à moi dit tout simplement la vérité.

Autrement dit, ma diaspora n’injurie pas quand elle dit que Bongo est un criminel : Quelqu’un qui commet un crime est, dans la loi, appelé criminel. Or, en 41 ans, Omar Bongo a commis tous les crimes imaginables et inimaginables contre le peuple gabonais : Où est l’injure ?

Il n’y a que la diaspora prostituée qui pensera que c’est une injure que d’appeler criminel un président autoproclamé qui génocide son peuple depuis 41 ans et qui serait normalement en prison depuis 40 ans si le Gabon avait été un pays de droit.

Ma diaspora à moi n’insulte pas non plus votre personne quand elle dit que « Bongo est un animal » : un homme qui présente toutes les caractéristiques d’un animal (égoïsme, brutalité, criminalité, etc.), c’est-à-dire un homme sans conscience humaine qui, oubliant son peuple, s’accapare de la richesse nationale au seul profit animalier de son propre ventre et de celui de sa famille, un tel homme, Monsieur, ma diaspora à moi le définit comme un animal.

Il y a un documentaire que j’ai récemment regardé sur la chaîne américaine Discovery Channel. Ce documentaire montre des lions se jetant sur une lionne pour la dévorer, juste parce qu’elle souffrait d’une patte cassée. Cette scène m’a rappelé le régime que vous dirigez, Monsieur Bongo. Contre les misères des Gabonais, vous n’avez montré aucune pitié pendant 41 ans. Au contraire, vous vous êtes évertué à plus les avilir, à plus les démunir, comme si torturer son propre peuple était devenu une vertu. Chez les Fangs, on appelle cela « tsit ». Comportement d’animal, donc. Où est l’injure ?

Certains dans la diaspora ont quitté le BDP-Gabon Nouveau prétextant le fait que le mouvement basait son action sur l’injure (même quand on sait que le BDP-Gabon Nouveau, en 10 ans d’existence, a écrit des millions de mots et des centaines de textes positifs pour le pays car basés sur un esprit de réforme et de paix, mais que les bongoïstes n’ont retenu que les trois ou quatre mots qui, sur des millions, leur paraissaient, à tort, comme des injures ou des appels à la violence, et ceci sans avoir pris la peine de définir ce qu’ils entendent par « injure » ou « violence »). Mais, je vous dirai encore, Monsieur Bongo, que ma diaspora à moi n’outrage pas votre personne quand elle dit que Bongo n’a pas de « couilles ».

Cette expression, à nous donnée par les Français, ne choquera que ceux qui en sont encore au degré subzéro de la conscience animale. Car, dans un monde où Omar Bongo, depuis 41 ans, se berce de l’illusion d’être un homme aimé par son peuple, l’on s’étonne qu’il ne veuille point le prouver en se faisant élire dans la transparence la plus totale, transparence qui ne viendrait que d’un arbitrage par l’ONU au cours d’une élection que l’état Bongo ne contrôlerait pas. Quand donc, usant de la fraude, notre dictateur national se dérobe honteusement devant la sanction populaire libre, il n’y a pas d’autres mots pour désigner cette maladive couardise. Où est l’injure ?

Mais croyez-moi bien quand je vous le dis, Monsieur. Si dire la vérité est une insulte à vos yeux et aux yeux de ceux à qui vous avez communiqué le virus du bongoïsme et des calculs mesquins, alors ma diaspora à moi vous insultera toute votre vie et après vous votre descendance pourrie par la bestialité, car la vérité ne connaît aucune limite. Et si cela peut vous priver de sommeil à vous et aux diablotins qui s’évertuent à vous servir, tant mieux. Chez notre diaspora, la vérité est un acte sacré auquel on ne renonce jamais. Car renoncer à la vérité serait renoncer à la justice à laquelle notre peuple traumatisé a désormais plus que jamais droit. Or, cette justice est pour nous comme nos âmes. Nous ne pourrions jamais y renoncer, même pas devant Dieu le père lui-même, encore moins devant Belzébuth le malin.

Ma diaspora à moi, Monsieur, est celle qui, n’attendant de vous ni postes politiques ni argent, dit sans ambages et sans peur que vous, Monsieur Bongo, êtes le premier et seul grand mal du Gabon, que c’est vous qui avez rendu animaliers tout votre régime et toute notre nation, et que la  seule manière de défaire ce mal passe par une formule très simple : « Bongo Doit Partir, pour la construction d’un Gabon nouveau ». Où est l’injure ?

La diaspora dont je fais partie, Monsieur Bongo, est celle qui, ne voulant plus voir le génocide de notre pays se perpétuer et s’enliser dans une monarchie présidentielle à la gabonaise, s’est réunie à Paris les 20, 21 et 22 février 2009 pour poser les bases de l’unité et de la nouvelle entente entre Gabonais épris de démocratie et de changement. C’est elle qui se réunira de nouveau à Bruxelles les 30 et 31 mai prochains en vue de défaire la constitution bongoïste que vous avez mise en place et proposer à la nation une loi fondamentale digne de ses aspirations.

De quelle diaspora parlez-vous donc quand vous dites que la diaspora gabonaise s’insurge contre les médias français? Pas de la mienne, cela, j’en suis sûr.

Et demain, cette diaspora à laquelle j’appartiens, Monsieur, est celle-là même qui soutiendra encore et toujours toutes les cabales orchestrées contre vous, d’où quelles viennent. C’est elle aussi qui, la main dans la main avec le peuple gabonais, parlera de mille voix pour dire, sans tergiversations, son refus inébranlable de l’indignité. Ce refus, notre peuple l’exprimera avec vigueur en des mots clairs et directs qui affirmeront, désormais, que :

– NOUS, Gabonais coalisés pour la fin du bongoïsme au Gabon, sommes fatigués de parler ; nous ne répondrons plus aux invitations du régime Bongo à négocier les mêmes vieux problèmes chaque année sans que ces invitations ne mènent à des solutions durables ;

– NOUS, Gabonais coalisés pour la fin du génocide économique au Gabon, sommes fatigués des mensonges qui nous disent qu’il y a crise alors que le train de vie de la famille Bongo, des membres du régime et de l’état ne cessent d’augmenter, ne laissant que misère, paupérisation et précarité pour le reste du peuple ;

– NOUS, Gabonais coalisés pour la fin de l’animalité mafieuse au Gabon, sommes fatigués de mendier des miettes à cause des détournements qui voient chaque année l’argent du Gabon s’envoler vers des banques et propriétés immobilières personnelles à l’étranger et ne tolérons plus de demeurer les mendiants d’un patrimoine qui revient de droit à la communauté nationale gabonaise ;

– NOUS, Gabonais coalisés pour la fin des mensonges au Gabon, sommes fatigués d’attendre un développement qui ne vient jamais et qui, malgré les multiples gouvernements de « combat et d’ouverture », et malgré les multiples prétendus rénovations et « projets pour le Gabon », n’est jamais venu ;

– NOUS, Gabonais coalisés pour la fin du génocide humain au Gabon, sommes fatigués de mourir de mort lente et de génocide économique à cause de la misère qui frappe inexplicablement un pays pourtant nantis de richesses immenses pour une population d’à peine 1 million d’habitants.

– Par conséquent, parce que 41 ans de régime mafieux, C’EST TROP, et que la possibilité de voir Bongo rester 45 ans au pouvoir (à la fin de son mandat), puis 52 ans (s’il est « réélu »), est un crime contre le Gabon; la seule chose que NOUS, Gabonais coalisés pour la fin des présidences quadragénaires et héréditaires au Gabon, demandons désormais, c’est le départ immédiat et inconditionnel des incompétents au pouvoir au Gabon, Omar Bongo en tête.

Cette cabale médiatique et politique dont vous vous plaignez, Monsieur, est une cabale que, en fin de compte, ma diaspora à moi appelle de tout cœur. Et tant pis pour vous si vous n’aimez pas cela. Vos tourments, nous en sommes sûrs sont très minces comparés à ceux des 90% de Gabonais qui, depuis les 41 ans de votre règne animalier, vivent le tourment de la précarité et de la mort lente, alors que vous, Monsieur Bongo, restez assis dans le confort sur la tombe de leurs misères quadragénaires.

Non, Monsieur Bongo, ma diaspora à moi est pour la multiplication des cabales contre votre si présidentissime inexcellence, et si, au passage, vous en attrapez l’indigestion ou l’infarctus, ne vous en faites pas, une mère, quelque part au Gabon, dont trois enfants sont morts de palu à l’hôpital général de Libreville au moment même où vous, indifférent à sa misère, vous alliez au Maroc faire votre check-up mensuel, cette mère, je puis vous l’assurer, éprouvera, au moins, pour la première fois de sa vie, même temporairement, le petit soulagement de vous savoir indigestif sur ces crimes commis par vous contre sa dignité.

Comme on dit chez nous au Gabon, Monsieur El Hadj Albert Bernard Omar Bongo Ondimba, je dis à vous et à votre Gabonews, « ne nous mettez pas dans votre histoire, nous ne sommes pas dedans ».

Fait à Montclair, New Jersey (USA), le 11 mars 2009

Dr. Daniel Mengara
Président,
BDP-Gabon Nouveau

Exprimez-vous!

  1. Je vous demande une minute de silence pour BONGO et la famille,je suis comorien qui connaissait votre Président à travers des articles politiques.je vous dit que ne rentrez pas dans un piége grave tendu par la France Raciste.En Afrique,le Gabon est un modéle d’un pays qui marche,la mendicité d’aller se faire tuer en France n’existe pas.Vos étudiants sont toujours les plus rassurés.QUE CE dr AMERIQUE se taise!

  2. Je suis trop content de voir qu’on a de véritables leaders avec des convictions basées sur la VERITE ,dans notre mère patrie le GABON. Je suis prêt à travailler et à suivre vos projets pour la dignité et l’avenir du peuple Gabonais. Je me battrai a vos côtés pour que la justice venant de Dieu notre Père puisse s’établir dans ce pays gangréné par 42 ans de Politique SADIQUE.

    Mr Mengara à présent que la tête pourrie du PDG est tombée il est temps de déscendre au pays et de vous présenter aux élections présidentielles. Nous ne voulons plus de cette génération de politiciens dirigée par les pensées Diaboliques et par leur propre ventre.
    A présent l’Afrique à besoin d’une génération de leaders dynamiques et efficaces au service des populations.
    Félicitation pour le modèle que vous incarnez! Que la main puissante de De L’ETERNEL DES ARMEES vous soutienne et vous propulse à la tête de ce pays.

    Yayi,un militant pour le changement radical du Gabon et des pays Africains.

  3. C’est tout à fait le genre de discours qu’il faut pour exprimer à quel point les gabonais ont mare de ce régime OBO.Pourvu que le discours aussi éloquent soit-il soit accompagné d’acts.Il est temps de déscendre au pays affronter la réalité.

  4. Je crois que monsieur le Président Bongo et son staff sousestiment la puissance des médias. Quel chantage pourront ils faire à la France lorque les médias éventreront tous les méfaits et les exactions du régime Bongo? Monsieur Bokassa en savait quelque chose!!! Avec les médias, il vaut mieux qu’ils soient de votre côté que contre. Et comme personne n’aime les dictateurs surtout les médias, sa petite voix ne sera même pas écoutée aussi puissant soit-il. Si le Président Bongo est un dieu pour un certaine catégorie de gabonais, il n’est pas considéré comme un dieu en occident. Il faut qu’il sache qu’il ne fait peur à personne. On en a marre de ses méthodes ringardes et moyenâgeuses.

    Bravo à monsieur Mengara pour votre article car moi aussi je me posais la question de savoir qui serait aussi stupide de soutenir un bourreau comme le président Bongo au point de se retourner contre celui qui vient le sauver de la lame du couperet? Pour ma part, je me réjouis de la cabale des médias français contre notre tout puissant Bongo.

  5. …<> merci à vous qui avez compris que nous sommes dans une république »ANIMALE » installée par Bongo et sa bande des gens qui n’aiment pas ce pays sont ils tous réellement Gabonais?????????????

  6. Un article lu dans AFRICATIME
    RELATIONS FRANCE-GABON: Bongo en retard d’une époque
    (Le Pays 13/03/2009)

    Devant la multiplication des révélations de la presse française sur les biens du président gabonais Omar Bongo Ondimba, le parti au pouvoir, le Parti démocratique gabonais (PDG), demande une relecture des accords de coopération qui lient le Gabon et la France. Chantage ? Gesticulations stériles ? Lassitude de Paris de couvrir les caprices d’un homme au pouvoir depuis 42 ans ? Signe des temps, l’attitude de ce pion important de la « françafrique » semble indiquer qu’il est en retard d’une époque. C’est en effet une véritable révolution que les ennuis judiciaires du président gabonais fassent les choux gras de la presse hexagonale. Sous les présidents Mitterrand et Chirac, c’était tout simplement un tabou, sauf pour des impertinents comme feu François-Xavier Verschave et Pierre Péan. Mais les choses ont changé. Et elles continuent de changer. Un vent de transparence souffle sur toute la planète, une dynamique de la transparence financière s’est emparée du monde. Malheureusement, le président gabonais, son PDG et le Gabon semblent surpris par cette nouvelle dynamique en cours en Occident, suite à la sévère crise financière qui le secoue. Ce n’est pas la première fois que le Gabon brandit la menace de la révision de ses accords de coopération avec la France. Il l’a sortie chaque fois que des associations ou simplement la presse s’intéressent aux errements du doyen des chefs d’État d’Afrique et du monde. Sans doute a-t-il jugé ridicule cette affaire de Clearstream où le président de la République française et son Premier ministre étaient mis en cause ? Les autorités gabonaises doivent s’efforcer de se conformer à la nouvelle ère où tout responsable doit rendre compte de tout à tous. En France de façon particulière, et en Occident de manière générale, les associations sont fortes et dynamiques. Elles travaillent pour apporter la transparence dans ce que font les gouvernements. Il en est de même de la presse. Le poids de cette société civile et de la presse est tel qu’il serait mal venu à un responsable politique d’aller contre elles sans perdre des plumes. Tant et si bien que lorsque le 5 mars dernier, les autorités gabonaises ont protesté auprès de leurs homologues françaises contre la diffusion par la chaîne publique française « France 2 » d’un reportage relatif à ses biens immobiliers en France, le secrétaire d’État français à la Coopération, Alain Joyandet, s’est contenté de dire qu’en France, la presse est indépendante. Elle n’est pas tropicalisée. Par les menaces de toutes sortes et les actes de représailles, le président Omar Bongo Ondimba voudrait « gaboniser » la presse française. Les dénonciations fréquentes des biens immobiliers que possède le président Bongo sur le sol français, et de ses autres dérives, comme cette affaire d’achat d’un bateau n’annoncent-elles pas qu’on se trouve à un tournant des relations entre la France et ses anciennes colonies d’Afrique ? Bongo, mais aussi d’autres chefs d’État africains du pré carré français, étaient jadis des « intouchables » et les attaquer n’était pas sans grand péril pour une association ou un journal. Si le président gabonais n’a absolument rien à se reprocher par rapport à ces dénonciations de « recel et vol de l’argent public », qu’il aille devant les tribunaux pour laver son honneur comme on le dit couramment. Ce serait mieux pour lui que toute autre action en ces temps où souffle un vent de vertu financière partout dans le monde. Du reste, une rude bataille contre les paradis fiscaux et l’évasion fiscale ne se déroule-t-elle pas en ce moment en Occident avec, par exemple, le cas de la Suisse qui a été sommée de lever son secret bancaire, lequel a fait sa prospérité passée et présente ? L’Afrique et ses dirigeants ne peuvent pas échapper à cette volonté de transparence financière mondiale, tout comme ils n’ont pas échappé à la globalisation. Dans le cas du président gabonais, faut-il penser que Paris s’inscrit d’ores et déjà dans la recherche d’une logique alternative ? Si c’est le cas, il est temps pour Bongo de mettre en application sa traditionnelle menace : « Si la France me lâche, je la lâche ». Il gagnerait cependant à quitter à temps les choses avant que celles-ci ne le quittent.

    Le Fou

  7. Je suis très fier de mon Président BDP Gabon Nouveau, Mr Daniel Mengara, et fondateur de la coalition du refus et du salut national! J’exhorte tous les jeunes gabonais à s’allier de façon efficiente au mouvemant et d’adhere au BDP via internet, car c’est la mouvement du proche avenir, les gransds derniers ne pourront qu’avoir torts d’avoir été complices à Bongo devant l’histoire. En tant que chargé des jeunes,juriste inter et chercheur en politique communautaire, je peut vous donner un avis d’expert: le Bdp- Gabon nouveau, c’est le mouvement qui gagnera sans conteste!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

  8. La Françafrique et l’un des ses plus grands pourfendeurs à bout de souffle ?? PDF Imprimer Envoyer

    Jeudi, 12 Mars 2009 07:17

    Une contribution de Jean Legnagna (Opinion Libre)

    dictateursafricains1Notre pays n’est ni la propriété du PDG, ni celle de Mr Bongo. Affirmer que la diaspora Gabonaise s’insurge contre le lynchage médiatique fait par la presse Française à Omar BONGO, est une hérésie et un gros canular.

    Aucune image ni soulèvement populaire n’est venu confirmer ces fausses allégations. Que le pouvoir Gabonais comprenne qu’il s’est enrichi sur le dos du peuple et de ce fait ne saurait le mêler à ses propres turpitudes et l’engager sur les responsabilités qui ne sont pas les siennes.

    Pour ma part, je ne suis pas solidaire d’un mouvement qui tendrait à encourager le statu-quo, tant au niveau national que bilatéral entre la France et le Gabon. Je suis partisan d’un réel changement tant au niveau des pratiques de gouvernement que des relations entre la France et le Gabon.

    Le monopole de la nation n’appartient ni à Mr Bongo, ni au parti au pouvoir. La révision des accords doit faire intervenir le parlement , et le peuple Gabonais par voie référendaire.

    L’article publié hier par le journal Le MONDE nous rappelle à quel point le pouvoir Gabonais n’a peut être pas compris les enjeux de demain : le monde évolue et avec lui des pratiques de gestion qui sont celles d’une autre époque.

    Les Foccart, Pasqua, et compagnies qui animaient la Françafrique ont été déjà rélégués aux calendes Grecques et au musée du passé, et ne peuvent plus guider la politique actuelle de la France et de l’Afrique.
    Or, là où nous Africains nous trompons, c’est de continuer à penser que la France a encore la capacité d’influencer notre politique et de penser que l’Afrique peut encore influencer celle de la France.

    Le monde est devenu multipolaire,Sarkozy ne cesse de tourner son regard vers L’EST Européen, et n’a pas la même emprise et d’intérêt sur l’Afique que ne l’avait un Chirac par exemple.

    Donc, certains dirigeants Africains doivent comprendre que les temps ont changé et l’on ne peut plus diriger les pays avec les recettes du passé qui apparaissent caduques aux yeux des jeunes générations.

    Et la réponse du porte parole du Ministère Français des affaires étrangères hier en dit long. »Le pouvoir gabonais montre son attachement à une forme de relation ancienne devenue anachronique avec la France, mais omet de s’interroger sur les raisons de sa mauvaise image », analyse une source française.

    Cette réponse Française est une réelle volonté pour nous faire comprendre que tout n’est jamais figé et acquis et qu’on doit pouvoir s’adapter à tout moment, mais cette leçon a t’elle été entendue du côté de Libreville?

    On fait comme si le Gabon de 2009 est encore celui des années 1970 (même politique, mêmes personnes, mêmes ministres, mêmes familles qui profitent et mêmes récettes etc… sans véritable vision du futur .

    Mais de quelle révision nous parle t’on ? Celle qui arrange Mr Bongo lorsqu’il est attaqué pour faire chanter la France ou une réelle volonté de faire évoluer les choses ?

    Mr Bongo n’ira jamais au bout de sa logique et personne n’est dupe, pour savoir que cette menace a pour but de faire échouer la plainte déposée à Paris par des ONG sur ses biens.

    De ce constat, on ne peut pas embarquer les Gabonais dans une affaire qui n’est ni Républicaine (Biens personnels et non biens de la République), ni bénéfique pour le pays. Le Gabonais ne loge ni dans les châteaux de Mr Bongo encore moins dans les villas de la Côte d’azur. Arrêtons de prendre les Gabonais pour des moutons de panurge.

    Nous avons là une opportunité pour faire évoluer les accords de coopération pour le bien être des populations et non jouer au chantage quand cela nous arrange.
    Le peuple Gabonais est prêt à aller de l’avant, mais pas avec des recettes du passé et c’est justement là que se trompe le pouvoir de Libreville.

    La politique du corrupteur et du corrompu qui a longtemps constitué le socle des affaires France-Afrique , socle sur lequel ce pouvoir a batti une part de sa longevité, n’est plus d’actualité et ne le sera plus.

    C’est pourquoi un changement au niveau des hommes et au niveau des modes de gestion s’impose. L’on ne peut pas faire évoluer la coopération entre la France et le Gabon, si ceux là mêmes qui ont vécu de ce système s’y arc-boutent et ne parlent d’évolution que si leur pouvoir est egratigné. Un pays se gère en privilégiant ses intérêts et non en mettant en avant les intérêts particuliers

    Oui à la révision des accords de coopération, mais oui aussi à l’évolution des politiques nationales . L’on ne peut plus continuer avec une gestion passéiste du pays , car les enjeux du monde actuel sont différents.

    Les autorités Gabonaises, veulent continuer à porter le même manteau sale, alors que l’hiver est passé et que vient le printemps.

    Il est temps de tourner la page dans tous les domaines et d’envisager une autre voie qui doit passer nécessairement par un changement total des arcanes du pouvoir décisionnaire.

    Le Gabon ne peut plus se permettre de tourner en rond comme ce fût le cas pendant 40 ans, il va falloir se tourner vers l’avenir avec des nouvelles idées, des nouveaux modèles de développement et donc de nouvelles têtes.

    Le Gabon survivra, avec ou sans évolution des accords mais, à contrario, la peur s’installera désormais chez ceux-là qui en ont largement profité, autrement dit aux nostagliques du passé.

    Jean Legnagna

  9. Je vous tire mon chapeau Dr Mengara j’ai toujours eu de l’admiration pour votre personne sans vous comnaitre maintenent que j’ai eu l’occasion de vous connaitre mieux, cette admiration est plus que jamains en moi et a tous se qui croi au changement dans notre pays.je m’appelle Ndui Assam Arsene Simplice je suis gabonais,J’ai ete candidat indepemdent a l’election legislative de 2006,j’ai 30ans cette annee donc je suis bien placer pour comprendre aujourd’hui ce que le Dr Mengara ressant pour le gabon,j’ai des larmes aux yeux quand je pense a se que les gabonais vivent.je vie actuellement aux USA par la faute des animaux qui dirige se beau pays le gabon.Dr Mengara a vous je dis particulierement se si je suis pres a vous suivre jusqu’aubou temps qu’il s’agit du gabon.Merci encore une foi pour cette lumiere.
    Ndui Assam

  10. Cette réaction énergique me va droit au Coeur et à l’Esprit. Bravo et beaucoup de courage, car les sbires du pouvoir animalier et extrêmement corrupteur sont toujours à l’affût des vérités qui les dérangent : il faut que les esprits sclérosés de notre pays bien-aimé se réveillent enfin et sortent de leur léthargie légendaire en ce 21ème siècle. Que le peuple gabonais retouve enfin sa dignité et son espoir, voire sa véritable Espérance promise par le Christ sur la Croix ! D’où la nécessité de prier avec ferveur pour votre protection, ainsi que pour celle de tous les acteurs du Changement Véritable au Gabon comme ailleurs en Afrique.Encore merci du combat que vous menez sans relâche, en dépit des grandes tentations souvent orchestrées par le tentateur du bord de mer et de toute sa clique (au sens premier du terme, c’est-à-dire ce groupe ou groupuscule d’individus dont la fréquentation n’est pas recommandable !!!!). Merci de nous redonner notre fierté d’appartenir à ce Gabon qui est malheureusement souillé et avili par tant d’incompétences, de prévarications, de pillages financiers, de sadisme de la part des profiteurs qui l’enfoncent davantage dans le gouffre de la misère et de la médiocrité.

  11. Tres bien ecrit…idees tres claires.
    A partir de la, tous les doutes sont leves, car d’aucuns croyaient Mengara faire du bruit pour finalement integrer la grande famille des bouffeurs..suivez mon regard

  12. je ne suis pas gabonaise, mais africaine. Ce discours me va droit au coeur, étant donné que plusieurs pays africains vivent une situation pareille à celle du Gabon. Je dis merci à mr. Mengara, l’ afrique a besoin de ses fils comme vous.
    Du courage, kele ve ossou.

  13. Vraiment!!!! j’ai pris du temps mais j’ai bien pris mon pied en lisant ça! merci pour ce site,chaque fois que je suis en colere contre cet animal je viens ici me ressourcer dans les propos de notre grand frere Mr Mengara..!
    ouf! je peux bien commencer ma journée avec des idées nouvelles!

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