Le Chef de l’Etat malgache l’a affirmé dans un communiqué dont les termes ont été relayés par Radio France Internationale (RFI) samedi après-midi.

Marc Ravalomanana se trouve toujours dans la présidence, a-t-on constaté, alors que la Primature a été occupée par les ministres de la Haute Autorité de Transition depuis samedi matin, en compagnie d’une trentaine de militaires.

Le climat politique est à l’incertitude et à l’attente. Andry Rajoelina, le jeune Maire contestataire a annoncé au cours d’un meeting Place du 13 Mai, « avoir destitué le Président de la République, et prié la Haute Cour Constitutionnelle de « prendre acte et de prononcer la déchéance de leurs fonctions du Président de la République, de l’Assemblée nationale et du Sénat », demandant à Ravalomanana de choisir entre « la démission » ou « la déchéance », dernière chance pour sortir « sans déshonneur ».

Marc Ravalomanana, selon toute vraisemblance, ne bénéficie plus que d’un fragile soutien, la plupart des militaires, gendarmes et policiers s’étant rangés du côté de Rajoelina.

La crise politique à Madagascar a déjà fait, depuis deux mois plus de 100 morts.