A l’occasion des manifestations de la Journée Nationale de la Femme organisées à Mouila (Centre-sud) par le service provincial de la Famille, une conférence débat portant sur l’agriculture, présentée jeudi a révélé que les « hommes, au Gabon, sont moins préoccupés par cette question que les femmes, qui se retrouvent abandonnées et seules à produire pour la famille, rapporte vendredi le correspondant de GABONEWS.
« Pour intensifier et diversifier la production agricole dans notre pays, il faut une meilleure organisation du travail avec une participation massive des hommes », a déclaré Jean Rémy Ndinga Ibinga, ingénieur agronome, expert du Fonds des Nations Unies pour l’Alimentation (FAO), option végétale du service provincial agricole de la Ngounié (Centre sud).
Selon les responsables du secteur agricole de la province, il est constaté que ce sont les femmes qui fournissent plus de travail. La preuve, sur une cinquantaine d’association attachée au service agricole, il y a moins d’une vingtaine d’association appartenant aux hommes.
Pour eux, la politique de l’Etat gabonais est d’encourager la mise en place des association pour mieux vulgariser les nouvelles techniques culturales, la gestion et la participation des groupes paysans ainsi que la réduction de la dépendance alimentaire à l’importation.
L’absence des hommes a pour conséquence rappelle l’expert: « une faible production locale qui fait que le Gabon dépende des importations des produits alimentaires estimées à environ 80% ».
Les femmes qui ont assisté nombreuse à cet exposé ont reconnu l’abandon des hommes et ont profité pour lancer un appel afin qu’ils répondent favorablement aux préoccupations du gouvernement.
Le Gabon a un secteur agricole peu développé à cause, entre autres, de l’exode rural, du vieillissement de la population, du mauvais état des routes et du changement des habitudes alimentaires.
La grande quantité des importations alimentaires met le pays dans « une situation de forte insécurité alimentaire », a déclaré l’exposant en guise de conclusion.
J’ai lu avec intérêt l’article intitulé : « Journée Nationale de la Femme / Les hommes moins préoccupés par l’agriculture que les femmes au Gabon « .
Je ne comprends pas pour quoi il y a toujours de la part des journalistes même privés du GABON, le rejet de la responsabilité de l’échec agricole au GABON sur le manque d’infrastructures routières ou portuaires. Bien que cela soit également un frein à la chose, je pense qu’il est temps que l’on aborde à fond les causes qui minent le développement agricole au GABON, fusse t-il en province ou l’accès semble difficile.
Il est alors piteux de constater que le gouvernement de la république gabonaise est le principal responsable de la situation catastrophique dans ce domaine comme dans d’autres. En effet, il est constant de constater bon an, mal an, de l’affectation de fonds publiques permettant de relever les défis dans l’agriculture, mais cet argent bien que souvent annoncé en grande pompe pour calmer les grèves, est notoirement détourné par le SYSTEME à des fins personnelles. Il est le cas notamment du fond souverain de 9 milliards de franc CFA, annoncé en grande pompe le 31 Décembre 2008 à l’occasion de l’anniversaire du SYSTEME, pour réduire le taux d’autosuffisance alimentaire à une valeur digne de notre état le GABON. Ce fond a été malencontreusement à nouveau dilapidé par le gouvernement pour palier à des urgences qu’a connu le SYSTEME les deux derniers mois. Prenez tout le pays en otage de la sorte, mais le jour que les vrais fils de ce pays vont le libérer, nous allons enterrer vivant les responsables de ce génocide qui sont sagement recensés, identifiés et référencés. Le globe terrestre vous observe, continuez à truquer les budgets de l’état…les armes qui sont utilisées aujourd’hui en Palestine ou au Pakistan vont bientôt atteindre l’Afrique centrale afin de libérer les états des régimes fascistes et sanguinaires.