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Gabon : L’observatoire de santé de La COMUF toujours dans le carton

La Compagnie des mines d’uranium de Franceville (COMUF) a récemment tenu son Conseil d’administration à Mounana, dans le Sud-Est du pays, le premier depuis la mise en place au début du mois d’avril de son observatoire de santé. La compagnie a commencé les activités de surveillance radiologiques pour le personnel, les populations locales et l’environnement, alors que de virulentes critiques lui avaient été adressées pour les répercussions sanitaires et environnementales de ses activités minières.

Moins d’un mois après la mise sur pied de son observatoire de santé à Mounana, dans le Sud-Est du pays où elle est installée, la Compagnie minière de l’Ogooué (COMUF) vient de tenir son Conseil d’administration pour faire le point sur le lancement des activités de surveillance radiologique alors qu’elle s’apprête à reprendre ses activités dans l’exploitation de l’uranium de cette province.

Critiquée depuis de nombreuses années pour son apathie face aux répercussions sanitaire et environnementale de ses activités dans la région, la COMUF a accéléré la mise sur pieds de son observatoire de santé, exigée par les autorités pour la reprise de ses activités d’extraction et d’exploitation de l’uranium.

Les travaux se sont déroulés en présence du ministre des Mines, Casimir Oyé Mba, et des autorités locales.

Au regard de «l’avancement de la situation radiologique sur le site de Mounana, nous tenions à rendre des comptes au ministre d’Etat pour également lui signaler que les choses avancent bien», a expliqué le président du Conseil d’administration de la COMUF, Guy Lauret.

«Nous avons mis en place un observatoire de la santé avec des volets de surveillance en radiologie du personnel. Nous avons également étudié tous les impacts sur la région de Mounana», a rappelé monsieur Lauret.

«Cet observatoire est également un organisme qui permet de faire de la communication par rapport au public, grâce à la Commission locale d’information (CLI), créée par arrêté préfectoral de monsieur le Préfet de Moanda», a également indiqué le PCA de la COMUF.

Ces travaux ont enfin permis de «rendre des comptes à monsieur le Ministre sur cette première au niveau de la manière de communiquer un peu novatrice qu’on est en train de mettre en place sur Mounana pour rassurer les populations», a conclu Guy Lauret.

Réclamé depuis plusieurs années par les ONG et les élus locaux pour évaluer et surveiller l’impact sanitaire des anciennes activités minières sur les populations et leur environnement, le groupe nucléaire français AREVA a procédé le 2 avril dernier à la mise en place d’un observatoire de santé et d’une commission locale d’information (CLI).

Les populations locales et les pouvoirs publics dénoncent depuis plusieurs années l’impact sanitaire des déchets radioactifs des activités d’exploitation de l’uranium, près de dix ans après la cessation des activités de la COMUF, alors que l’observatoire de santé avait été annoncé pour 2007.

Alors que le groupe français effectue de nouvelles prospections dans la perspective de la relance de l’exploitation de l’uranium dans la même région, les volets santé et environnement étaient au centre des négociations avec le gouvernement pour la reprise de leurs activités dans le Haut-Ogooué.

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