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Gabon : Laure Gondjout recadre les missions de la presse

A l’occasion de la Journée internationale de la liberté de la presse célébrée le 3 mai de chaque année à travers le monde, la ministre gabonaise de la Communication, Laure Olga Gondjout, a rappelé la situation de la presse nationale, ses missions, et les défis auxquels elle est aujourd’hui confrontée. Appelant à une libéralisation effective de la presse dans le pays, madame Gondjout a souhaité que l’armada technologique déployé par le ministère puisse servir aux professionnels du secteur pour opérer le saut qualitatif de la communication au Gabon. La Journée internationale de la liberté de la presse a été l’occasion pour la ministre de tutelle de dresser le bilan le 3 mai dernier à Libreville de l’évolution des médias gabonais et des défis auxquels ils sont confrontés aujourd’hui.

Axée cette année sur le thème : «média, dialogue et compréhension mutuelle», cette journée doit permettre de promouvoir la liberté de l’exercice journalistique à travers le monde, à l’heure où les atteintes à la liberté de la presse sont croissantes dans certains pays, notamment en Afrique.

Le dernier bilan annuel de Reporter sans frontière (RDF) indique que pour 2008, 68 journalistes ont été tués en plein exercice, 673 arrêtés, 929 agressés ou menacés et 29 journalistes enlevés dans le monde.

«Les médias dans leur diversité ont pour rôle d’offrir à toutes les couches de la société un espace de débat qui transcende les clivages ethniques et les différences sociales, ce qui contribue à éliminer l’ignorance, la défiance et la méfiance» a déclaré le ministre de la Communication.

Ce rappel des missions des médias gabonais doit «permettre aux Gabonais de dépasser les différences culturelles, idéologiques et sociales, de favoriser le dialogue et d’oeuvrer à la préservation de la paix».

«Conformément à la Déclaration universelle des droits de l’homme en son article 19 et à la Constitution de la République Gabonaise en son article 94, la communication audiovisuelle, écrite et cinématographique est libre en République Gabonaise», a rappelé Laure Olga Gondjout.

A cet effet, «le gouvernement a mis à la disposition du service public de l’audiovisuel un empire technologique de pointe», un «cadre de travail ultra moderne», a-t-elle rappelé en faisant allusion à la Maison de la Radio télévision Gabonaise (RTG).

Elle a toutefois convenu que «beaucoup de choses restent à faire, notamment la couverture du territoire national en radio, en télévision, en technologie de l’information pour éviter la marginalisation des populations vivant dans certaines localités, source de l’exode rural, et pour renforcer l’unité nationale».

La ministre de tutelle a déclaré que les hommes et les femmes de médias «doivent pouvoir se déplacer librement pour établir les faits, recueillir les points de vue, diffuser des nouvelles et protéger leurs sources en privilégiant le professionnalisme et la déontologie».
A cet effet, elle a annoncé des réformes imminentes visant à la modernisation de la presse et du paysage audiovisuel national, déclarant que dans «un futur proche, l’accès à internet devrait être possible sur l’ensemble du territoire».

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